"Quand on est au milieu des roses, on en prend le parfum." Proverbe russe

Vous être féru de la Russie ? Vous avez choisi le russe LV3 dès le collège et au lycée ? Vous avez envie de poursuivre vos études dans cette voie pour devenir traducteur russe ? Ou alors vous êtes d'origine russe et vous aimeriez utiliser vos connaissances pour exercer un métier passion ?

La Russie est un pays fascinant et le russe est une langue riche. La culture russe est incroyable et mérite d'être étudiée correctement avant de se lancer en tant que traducteur russe pour pouvoir exercer votre métier dans les règles de l'art.

Découvrez quelle formation suivre pour devenir traducteur de russe !

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Aucune formation n'est obligatoire pour devenir traducteur en russe !

Comment devenir traducteur russophone ?
Vous avez été expatrié en Russie ? Faites-le valoir !

Si vous êtes déjà bilingue russe, que vous pratiquez la langue depuis plusieurs années et que vous avez une connaissance riche de la culture du pays, vous n'êtes pas obligé de retourner sur les bancs de l'école pour apprendre la traduction russe.

Si tout le monde peut se lancer dans la traduction, il est important d’avoir des bases solides en langues étrangères. De manière générale, les traducteurs traduisent presque tous une langue étrangère vers leur langue maternelle, et beaucoup moins souvent l’inverse. En effet, la langue maternelle est la langue la mieux maîtrisée par une personne. Même en vivant dans un pays étranger, il est très difficile d’atteindre le niveau obtenu avec la langue maternelle, qui elle, est pratiquée depuis l’enfance.

Les personnes ayant deux langues maternelles sont donc les plus chanceuses.

Aucun diplôme n'est donc requis pour exercer le métier de traducteur. 

Votre expérience peut suffire à trouver un travail de salarié dans des agences de traduction ou à trouver des missions en tant que traducteur freelance. Vous avez passé plusieurs mois ou années dans le pays ? N'hésitez pas à mettre en avant votre expatriation sur votre CV pour être plus facilement engagé.

Néanmoins, si vous êtes en compétition avec un candidat diplômé d'une école spécialisée en traduction ou d'un master en traduction, vous ne serez peut-être pas choisi. La formation à la traduction vous permettra de gagner du temps pour vous insérer sur le monde du travail et d'acquérir les bases indispensables pour traduire plus facilement et rapidement des textes russes.

Beaucoup de traducteurs sont passés par des cours théoriques en cours de langues, puis sont partis mettre en pratique leurs connaissances en voyageant. Passer une année dans un pays étranger est une excellente formation. S’immerger dans un pays permet de mieux comprendre sa culture et donc sa langue. De plus, pratiquer tous les jours permet de progresser plus vite et d’apprendre les expressions types du pays.

Pour devenir traducteur de russe, vous pouvez donc vous rendre en Russie bien évidemment, mais aussi dans d’autres pays dont la langue officielle est le russe comme :

  • Kazakhstan,
  • Kirghizistan,
  • Biélorussie.

Et bien que le russe n’y soit pas considéré comme une langue officielle, il est également très répandu en :

  • Azerbaïdjan,
  • Estonie,
  • Géorgie,
  • Lettonie,
  • Lituanie,
  • Moldavie,
  • Mongolie,
  • Pologne,
  • Tadjikistan,
  • Turkménistan,
  • Ukraine,
  • Ouzbékistan.

À vous de choisir !

Si vous ne souhaitez pas d'une formation longue, vous pouvez au moins suivre des cour de russe à l'aide d'un professeur. Demandez-lui de vous former à la traduction précisément. N'hésitez pas à faire le tour des superprofs de cours russe de notre plateforme, vous trouverez forcément un enseignant prêt à vous aider !

Les compétences à avoir pour devenir traducteur de russe

Plus qu’un diplôme, il est avant tout nécessaire d’avoir certaines compétences pour devenir un bon traducteur de russe. En plus de compétences essentielles en langue russe, le traducteur doit être excellent en français. Cela signifie être irréprochable en orthographe, syntaxe, grammaire, etc. Le document traduit doit être impeccable. Il ne s’agit pas seulement de bien comprendre le russe, mais aussi de savoir traduire correctement en français.

Quelles compétences avoir pour traduire la langue russe ?
Le traducteur doit désormais savoir utiliser les outils informatiques.

En plus des compétences linguistiques russes et françaises, le traducteur de russe doit également bien connaître la culture du pays d’origine du document traduit. La traduction n’est pas qu’un simple exercice de traduction littérale. Il ne suffit pas de traduire mot à mot le texte russe ; les logiciels de traduction en ligne s’en chargent très bien. Le traducteur russe doit avant tout comprendre le message qui est passé dans le texte afin de le traduire correctement. Le texte doit avoir le même sens en russe et en français. Comprendre les subtilités du texte est donc l’un des points forts du traducteur. Et cet exercice est peut-être la partie la plus difficile de la traduction ! Bien connaître le russe ne suffit pas toujours pour bien réussir à traduire des documents.

Le traducteur de russe peut aussi se spécialiser dans un domaine afin de connaître parfaitement le vocabulaire adapté. Cela peut être la médecine, la culture, la littérature, etc.

Enfin, les traducteurs utilisent désormais de nombreux outils informatiques pour traduire. Il faudra donc connaître les logiciels de traduction assistée par ordinateur (aussi appelés logiciels TAO).

La formation de traducteur russe à l'ESIT

L'Ecole Supérieure d'Interprètes et de Traducteurs rattachée à La Sorbonne est l'une des formations les plus réputées pour les traducteurs. Elle propose trois masters professionnels accessibles avec n'importe quelle licence et un examen d'entrée avec épreuves d'admissibilité (tests en français) et d'admission. La note minimale pour être admis est 12/20 pour un parcours avec trois langues et 14/20 pour un parcours à deux langues.

Fondée en 1957, c'est une référence dans le domaine des formations de traducteurs. Elle est connue pour sa démarche pédagogique originale appelée "théorie interprétative de la traduction". L'ESIT fait partie de la Fédération Internationale des Traducteurs et des programmes EMT (master européen de traduction) entre autres.

En 2010, l'école a signé avec l'ONU un accord de coopération pour favoriser l'accès aux carrières linguistiques des Nations Unies.

Comment se lancer en tant que traducteur russe ?
Apprenez à traduire des textes du russe vers le français dans les meilleures formations !

Le master traduction éditoriale, économique et technique est le plus adapté pour devenir traducteur de russe. L'enseignement est alors dispensé en combinaison linguistique trilingue incluant la langue maternelle de l'étudiant.

  • La langue A est la langue maternelle. C'est celle vers laquelle vous travaillerez principalement, vers le français pour vous en l'occurrence.
  • La langue B sera l'anglais obligatoirement.
  • La langue C pourra être le russe.

Durant les deux ans du master, vous devrez effectuer un stage en milieu professionnel d'au moins 6 semaines en France ou à l'étranger avec rédaction d'un rapport de stage et soutenance. A l'obtention de votre diplôme, vous pourrez exercer votre métier de traducteur en tant que salarié ou libéral, en France comme à l'étranger.

L'ISIT, formation de traducteurs russes

L'Institut de Management et de Communication Interculturelle, anciennement Institut Supérieur d'Interprétation et de Traduction (jusqu'en 2008), est une grande école de la traduction parisienne créée en 1957 qui compte plus de 1 000 étudiants chaque année.

L'établissement scolaire est membre de la Conférence Internationale des Instituts Universitaires de Traducteurs et d'Interprètes. Vous pouvez intégrer l'école en 1ère année après le bac, en 2e année avec une L1 validé, en 3e année avec une L2 validé ou en 4e année avec une L3 validé.

En licence, les trois premières années, vous acquerrez les fondamentaux multilingues et interculturels avec des matières comme management interculturel, communication, digital, traduction, relations internationales ou encore juridique.

Vous suivrez un parcours professionnel et international commun avec trois langues de travail : français et anglais obligatoirement et une langue de votre choix parmi portugais, espagnol, russe, italien, chinois, allemand ou arabe. Dès la première année, vous pouvez choisir l'option traduction et communication interculturelle.

Vous aurez également 5 mois de stages dans un contexte international sur les trois ans et 6 mois à un an d'échanges académiques à l'international obligatoirement.

A partir du master, vous vous spécialiserez en communication interculturelle et traduction et suivrez 9 à 12 mois de stages dans un contexte international sur les deux ans.

Chaque année coûte plus de 9 000 € : un critère à prendre en compte si vous choisissez cette école.

Se former à la traduction français-russe à l'ITIRI

Comment exceller dans la traduction russe ?
La traduction, c'est aussi savoir bien utiliser un dictionnaire !

Situé à Strasbourg, l'Institut de traducteurs, d'interprètes et de relations internationales propose des cursus en master de traducteur ou d'interprète.

Une seule spécialisation est possible pour ceux souhaitant devenir traducteur de russe : la traduction professionnelle. Vous apprendrez la traduction dans des domaines de spécialité comme la traduction juridique, la traduction économique, la traduction médicale, la traduction scientifique ou encore la traduction technique pour faciliter votre intégration dans le monde du travail.

Vous aurez le choix entre une ou deux langues de travail en plus du français parmi l'allemand, l'anglais, l'arabe, le danois, l'espagnol, le grec (enseignement à Athènes), l'italien (enseignement à Milan), le néerlandais, le norvégien, le polonais, le roumain, le russe, le suédois, le turc et depuis la rentrée 2021 l'albanais.

L'admission se fait sur dossier et après des tests d'admission. La formation coûte 3 900 € par an en version bilingue, 4 500 € en version trilingue.

Apprendre les métiers de la traduction en russe grâce à l'INALCO

L'Institut National des Langues et Civilisations Orientales, situé à Paris, propose trois masters pour devenir traducteur de russe.

Il est d'ailleurs conseillé de commencer dès la licence avec l'INALCO en étudiant la langue russe, sa littérature, la civilisation de son pays et son environnement régional dans le monde d'aujourd'hui, avant de poursuivre sur un master de traduction. Vous aurez déjà une connaissance vaste de la langue russe avant de vous spécialiser dans la traduction de documents.

Vous pourrez vous inscrire au master LLCER, parcours Etudes Russes avec uniquement la langue russe en étude. Vous choisirez alors la spécialisation textes, linguistique et traduction (TLT) parmi les cinq spécialités possibles.

Vous avez également la possibilité de choisir le master traduction et interprétation avec deux spécialités possibles :

  • Traduction littéraire : en master pro, vous devrez suivre un stage dans une maison d'édition en première et en deuxième année et établir un rapport de stage ainsi qu'une traduction commentée pour valider votre diplôme. Vous avez également la possibilité de suivre le master en alternance.
  • Traduction spécialisée : vous devrez maîtriser trois langues (français, anglais et russe) pour postuler à ce master. La première année, vous passerez le second semestre dans une université étrangère partenaire. La deuxième année, le second semestre est réservé au stage professionnel en entreprise, institution ou organisation internationale. La deuxième année peut également être faite en alternance.

L'INALCO est au même prix que la plupart des universités, à savoir 400 € par an, payable en trois fois.

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Un master traducteur et interprétariat à l'université

Comment devenir un traducteur aguerri en russe ?
Un petit voyage en Russie pendant vos études, ça vous dit ?

Pour apprendre à traduire du russe vers le français, vous pouvez aussi suivre un master traducteur ou traductrice à l'université !

  • Master lettres, interfaces numériques et sciences humaines (LISH) à Paris 8 mention traduction et interprétation : vous devrez avoir une licence Histoire, LLCER, LEA, Philosophie, Arts ou Information-Communication pour postuler. Les admissions se font sur dossier et après le passage d'un entretien oral bilingue
  • Master traduction et interprétation à l'université Aix-Marseille (ALLSH), spécialisation traduction littéraire : vous devez avoir une licence en lettre modernes ou en LLCER pour postuler à ce master. Un stage ou un séjour à l'étranger de 2 à 4 mois doit être réalisé au cours des deux années de formation
  • Master Traduction et Interprétation, parcours Langues de Spécialité, Corpus et Traductologie à l'université Paris Diderot : vous devez être titulaire d'une licence en LEA ou LLCER pour pouvoir postuler à ce master, avec les langues français-anglais
  • Master LEA parcours traduction avec possibilité de choisir français/russe à l'université Paul Valéry de Montpellier : vous apprendrez la traduction de documents techniques et la maîtrise d'outils informatiques de pointe. La formation est ouverte aux étudiants possédant déjà une licence, en LEA ou LLCER de préférence.

Les examens linguistiques pour prouver son niveau en russe

Même si le diplôme n’est pas indispensable pour devenir traducteur de russe, il peut être utile de certifier son niveau en langue russe afin de gagner en crédibilité si vous exercez en freelance, ou bien pour enrichir votre CV pour postuler à différentes entreprises.

Pour attester de vos qualités linguistiques, certains examens en langues peuvent être utiles. En anglais, le TOEIC fait partie des examens les plus connus. Il permet, grâce à un score, de se positionner sur son niveau d’anglais.

Pour la langue russe, vous avez le choix entre :

  • Le DCL (Diplôme de Compétence en langue de communication à usage professionnel) est un diplôme parfaitement adapté au monde professionnel et qui permet d’évaluer son niveau de russe grâce à une équivalence des niveaux établis par le Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues.
  • Le CLES (Certification en langue de l’enseignement supérieur), plus adapté pour les profils universitaires et les étudiants de manière générale.
  • Les Certifications du Ministère de l’Education de la Fédération de Russie : TEOU (niveau débutant 1), TBOU (niveau débutant 2), TRKI ou TORFL (niveau intermédiaire et avancé) et certificat de russe des affaires.

Comment devenir traducteur de russe assermenté ?

Parmi tous les traducteurs, il existe des traducteurs assermentés.

Kesako ?

Les traducteurs assermentés sont habilités par le Procureur de la République à traduire des documents officiels de justice comme des actes de procédure, des actes notariés, des actes d'huissier, des actes administratifs, etc.

Pour devenir traducteur de russe assermenté, il n’est pas nécessaire d’avoir un diplôme spécifique. Il suffit de postuler auprès du Tribunal de Grande Instance de votre circonscription. Il faudra alors remplir un dossier expliquant votre parcours professionnel et votre motivation.

Une fois le dossier envoyé, une enquête sera réalisée par les autorités afin de vérifier votre casier judiciaire et la véracité de vos informations. Cette enquête a pour but de déterminer vos capacités à devenir traducteur assermenté. Mais pas de panique ! Vous serez convoqué en temps et en heure afin de répondre à quelques questions.

Le processus de candidature est long et il faudra être patient avant d’obtenir une réponse.

Si la réponse est positive, vous devrez alors prêter serment avant d’être inscrit sur la liste officielle des traducteurs de russe assermentés. Cette capacité vous permet de traduire des documents officiels dans toute la France durant 5 ans. Au-delà, il sera nécessaire de renouveler votre demande.

Quels sont les salaires et débouchés des traducteurs russes ?

Quel salaire pour un traducteur en russe ?
La rémunération est extrêmement variable !

Le salaire d'un traducteur en russe est extrêmement variable en fonction de deux critères essentiels :

  • Le statut : salarié ou libéral
  • La spécialisation : traducteur assermenté, traducteur littéraire, traducteur expert dans un domaine technique, traducteur terminologue, traducteur audiovisuel, traducteur réviseur, traducteur localisateur...

Libéral ou salarié ?

Les débouchés sont nombreux et dépendent de vos envies. Vous devrez d'abord choisir un statut : libéral ou salarié. Vous pouvez d'ailleurs aisément faire les deux, il n'y a aucune interdiction à cela (à part celle de ne pas faire de concurrence déloyale : concrètement ne volez pas de clients où vous travaillez pour collaborer en direct avec eux ^^).

Vous pouvez trouver un poste de traducteur salarié au sein d'une agence spécialisé dans la traduction. Néanmoins, même si elles constituent le premier débouché pour un traducteur du russe vers le français, sachez que les agences font principalement appel à des traducteurs indépendants. Elles peuvent ainsi gérer le nombre de traducteurs freelances en fonction des missions sans devoir payer un salaire fixe à un employé lorsque la charge de travail est plus faible.

Si vous travaillez au sein d'une agence, vous serez d'ailleurs peut-être amené à faire un travail de relecture et de correction sur des textes produits par un traducteur indépendant.

Autre possibilité : être employé par une organisation internationale ou un ministère. C'est une bonne solution si vous souhaitez voyager dans le cadre de votre travail et effectuer des déplacements professionnels pour traduire des documents officiels. Vous serez généralement rattaché au Ministère des Affaires Etrangères et Développement International en tant que traducteur ou traductrice.

Vous avez également la possibilité de travailler au sein d'un grand groupe multinational. De nombreuses entreprises sont développées à l'international et emploient des salariés dans plusieurs langues différentes. Elles ont donc besoin de traducteurs pour traduire tous les documents produits dans la bonne langue que ce soit pour ses collaborateurs ou pour le grand public dans le cadre d'une campagne de publicité par exemple ou pour la notice d'utilisation de leurs produits.

Le traducteur peut aussi être salarié dans une maison d'édition pour traduire des textes littéraires ou dans une société de production pour faire du sous-titrage.

Enfin, vous pouvez vous lancer à votre compte en tant que traducteur freelance et chercher vos propres clients.

A ses débuts, le traducteur ou la traductrice interprète peut être rémunéré 2 000 € bruts s'il travaille au sein d'une agence de traduction, d'une organisation internationale, du Ministère des Affaires étrangères ou d'une entreprise.

L'évolution salariale peut grimper jusqu'à environ 3 000 € bruts en fonction de votre spécialisation et du groupe dans lequel vous travaillez.

Si vous décidez de travailler en tant que traducteur indépendant ou traducteur freelance, votre rémunération sera très variable. Vous devrez d'abord fixer vos tarifs au mot, à l'heure, au forfait ou au feuillet puis trouver des clients régulièrement pour vous assurer un salaire.

Il n'y a pas de salaire fixe comme lorsqu'on est salarié. Vous pourrez avoir des mois à 1 000 € comme des mois à 6 000 € bruts. N'oubliez pas de prendre en compte les charges (environ 25 %) inhérentes au statut de micro-entrepreneur : ce que vous encaissez n'est pas votre salaire réel et c'est à vous de payer les charges.

Au fur et à mesure de votre carrière vous pourrez faire évoluer votre métier de traducteur vers l'interprétariat, le journalisme, l'enseignement ou encore l'écriture. Vous pourrez également exercer à la fois le métier de traducteur et cumuler une autre profession. Vous avez tout à fait le droit par exemple d'exercer en tant que traducteur au sein d'agences de traduction et d'avoir un statut indépendant pour réaliser d'autres missions annexes.

Traducteur de russe mais avec quelle spécialité ?

En tant que traducteur, vous avez pu constater que vous avez de multiples possibilités d'exercer votre métier. Mais vous allez également devoir choisir votre spécialité ! Car chaque domaine possède des spécificités.

Quels débouchés après des études dans la traduction russe ?
Choisissez votre spécialité !

Peut-être avez-vous d'ailleurs déjà choisi une spécialité lors de votre formation de traducteur à la faculté ou en école spécialisée ? Peut-être avez-vous un double diplôme et des connaissances accrues dans un domaine spécifique comme la santé ou le droit ?

Voici différentes spécialités que vous pouvez endosser en tant que traducteur :

  • Le traducteur littéraire : c'est celui qui travaille pour l'édition. Vous pouvez être salarié par une maison d'édition ou travailler en tant qu'indépendant avec des éditeurs. Vous vous engagez par contrat à traduire un ouvrage destiné à être publié. Vous pouvez être amené à traduire toute sorte de livres : romans, nouvelles mais aussi guides pratiques ou livres de cuisine. Le traducteur littéraire peut également travailler avec la presse et traduire des articles étrangers ou des interviews du russe vers le français.
  • Le traducteur technique : c'est là que le double cursus peut vous servir ! Si vous décidez de devenir traducteur technique, vous devez maîtriser un autre domaine et son vocabulaire parfaitement. Il peut s'agit d'être traducteur médical, traducteur juridique, électronique, multimédia ou encore dans les télécommunications (pour les secteurs les plus porteurs). Généralement, l'anglais doit également être parfaitement maîtrisé en plus du russe et vous devrez apprendre à vous servir d'équipements spécifiques et des nouvelles technologies pour effectuer vos traductions.
  • Le traducteur audiovisuel : vous serez spécialisé dans la traduction de sous-titre et le doublage pour le cinéma, la télévision ou la radio. Concrètement, ce n'est pas vous qui doublerez les films (c'est le travail d'un acteur). En revanche, dans le cadre du doublage, vous devez vous assurer que la traduction colle parfaitement avec les paroles originales, la longueur des phrases, la manière de parler et les mouvements de bouches des acteurs en langue originale. Passionnant, n'est-ce pas ?
  • Le traducteur post-éditeur : vous serez chargé de corriger et réviser des textes variés (romans, guides d'utilisation...) traduits automatiquement par un logiciel de traduction.
  • Le traducteur terminologue : c'est un métier plus spécifique de la traduction. Vous vous affirmez en tant qu'expert linguistique et vous serez chargé de trouver les équivalents français à des termes étrangers notamment dans des domaines techniques comme l'aéronautique ou le médical. Il y a cependant peu de possibilités en tant que traducteur de russe.
  • Le traducteur réviseur : il est chargé de vérifier une traduction et d'en améliorer le style par rapport au texte original. Il est alors indispensable de connaître les différences culturelles pour les adapter. Il peut aussi être amené à ajouter des notes de bas de page pour donner des explications culturelles et contextuelles à la traduction.
  • Le traducteur localisateur : il est spécialisé dans les domaines du web, du multimédia, de l'informatique ou des jeux vidéos. Vous serez chargé d'adapter des interfaces complètes de jeux, de sites internet ou encore d'applications à des utilisateurs d'un autre pays et d'une autre culture.
  • Le traducteur assermenté : c'est le seul habilité à traduire certains documents officiels (pièce d'identité, acte d'état civil, jugement...) et ses traductions ont une valeur légale. Pour devenir traducteur assermenté, il faut recevoir un agrément des autorités judiciaires. vous pouvez en faire la demande en remplissant un dossier auprès du Tribunal de Grande Instance. Vous serez ensuite amené à travailler avec la police, la gendarmerie ou encore les tribunaux lors de gardes à vue, d'audience, d'instruction ou encore de procès.

Où travailler en tant que traducteur de russe ?

Où exercer en tant que traducteur de russe ?
Plutôt l'âme d'un indépendant ou d'un salarié de grande entreprise ?

Vous l'avez constaté, la rémunération dépend de la façon dont vous exercez le métier de traducteur en russe et de l'endroit où vous l'exercez.

Vous pouvez d'abord décider de travailler au sein d'une agence de traduction. Même si beaucoup fonctionnent en faisant appel à des traducteurs professionnels indépendants, il y a quelques postes de traducteurs ouverts à des CDD et des CDI.

Les agences peuvent soit se spécialiser dans une langue (le russe en l'occurrence), soit sur un domaine de traduction précis comme la traduction juridique, la traduction de documents administratifs ou encore la traduction dans le secteur de la santé.

Si vous travaillez avec des agences en étant freelance, vous devrez probablement passer un test (veillez à ce qu'il soit rémunéré) pour évaluer vos compétences. Sachez que les tarifs proposés seront probablement moins élevés que si vous passez en direct avec un client, l'agence prenant une commission.

Vous pouvez également travailler au sein d'une entreprise internationale, notamment si vous êtes spécialisé dans un secteur comme la communication, le juridique ou le commerce. Vous serez alors amené à traduire des documents pour une bonne communication interne entre la hiérarchie et les salariés mais aussi des documents pour la communication externe (publicités, flyers, site internet...) en adéquation avec les valeurs de l'entreprise et les spécificités du pays.

Néanmoins, ces postes sont plutôt rares.

Si vous souhaitez exercer votre métier en tant que freelance, nous vous conseillons de vous spécialiser. Vous pourrez aussi bien travailler auprès de maisons d'édition (traducteur littéraire) que de sociétés de production (sous-titrage de films ou de séries) ou de secteurs divers (mécanique, sciences, industrie pharmaceutique...).

Vous avez peut-être envie de devenir traducteur judiciaire ? Pour cela, il faudra vous rapprocher du tribunal de grande instance et remplir un dossier. Vous serez alors en charge de traduire des documents officiels et pourrez travailler avec la police, la gendarmerie ou encore les tribunaux. Vos traductions seront officielles par l'intermédiaire d'un sceau. Vous devez donc obligatoirement obtenir l'agrément et prêter serment.

Quelles évolutions pour le traducteur en russe ?

Quelles évolutions sont possibles en tant que traducteur de russe ?
Vous pouvez faire évoluer votre métier !

Si vous êtes traducteur depuis plusieurs années, vous pouvez continuer sur votre lancée en augmentant vos tarifs et en vous spécialisant en tant que terminologue par exemple ou traducteur judiciaire (DU traducteur interprète judiciaire de l'ESIT par exemple).

Vous pouvez aussi évoluer vers d'autres postes au sein d'une agence de traduction ou d'une entreprise vers des postes de coordination, de chef de projet traduction, de responsable de pôle traduction, de réviseur...

Enfin, vous avez également la possibilité d'ajouter une corde à votre arc et de vous orienter vers l'enseignement des langues, l'édition, le journalisme ou encore la création de fictions.

Alors, prêt à devenir traducteur de russe ? Quelle spécialisation allez-vous choisir ? 

A l'issue d'une formation aux métiers de la traduction, vous pourrez vous lancer en tant que traducteur indépendant (traducteur freelance), traducteur professionnel au sein d'une agence de traduction ou encore traducteur assermenté. En fonction de votre expérience, de votre diplôme et de vos connaissances, vous pouvez vous spécialiser et devenir traducteur juridique, traducteur littéraire, traducteur technique ou traducteur sous-titrage. Vous savez ce qu'il vous reste à faire !

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J'aime écrire sur l'éducation, le soutien scolaire et l'apprentissage des langues étrangères.

Alexia

Passionnée de danse, de musique et de voyages, je suis curieuse et j'aime apprendre et découvrir sans cesse de nouvelles choses.