Chapitres
Les directeurs d'entreprises privées
Le dirigeant propriétaire : le dirigeant d’une
 entreprise privée n’est pas toujours propriétaire de la firme qu’il dirige.
 Généralement, le dirigeant d’une entreprise individuelle ou d’une TPE est aussi
 son propriétaire. Pour les PME ou les grandes entreprises, il peut y avoir
 séparation entre celui qui dirige et celui qui possède le capital.
Selon le lien qui l’unit à l’organisation, le statut ainsi
 que le pouvoir du dirigeant ne seront pas les mêmes. En effet, le
 dirigeant-propriétaire exerce tout le pouvoir de direction.
Le dirigeant d’une entreprise familiale : une
 entreprise familiale est une firme qui appartient totalement ou partiellement à
 une même famille. Le dirigeant peut être issu de la famille mais il peut aussi
 être totalement extérieur (il pourra être dirigeant-propriétaire ou non).
Le dirigeant d’une entreprise managériale : c’est une
 firme dont les dirigeants sont nommés par les actionnaires lors d’un vote en
 assemblée générale. Ils sont donc dépendants des actionnaires. Ils détiennent
 cependant le pouvoir de direction tant que les actionnaires ne leur retirent
 pas, et doivent finaliser, animer et contrôler l’organisation.
Les dirigeants d'organisations publiques et d'associations
Les dirigeants des organisations publiques sont nommés par
 l’Etat. Ils n’ont pas tous les pouvoirs et sont placés sous le contrôle de
 l’Etat.
 Le président d’une association est élu par les adhérents. il
 dirige avec l’aide du bureau de l’association. Le pouvoir du président varie
 considérablement selon la taille et les moyens dont l’association dispose.
Le leadership
Le leadership est la capacité naturelle d’un individu à
 influencer les autres, à les entraîner vers un but mais aussi à se projeter
 dans le futur. Les leaders se caractérisent par leur engagement au travail et
 leur faculté à communiquer.
 Les fondements du leadership sont : le charisme
 (personnalité d’autorité naturelle), les compétences et la tradition (le statut
 lui confère pouvoir et autorité).
 
Les styles de direction
Pouvoir : capacité d’une personne à prendre des
 décisions et à les faire exécuter par d’autres.
 Autorité : faite sur la position hiérarchique de la
 personne, ses qualités personnelles et professionnelles, et sa possibilité de
 distribuer des gratifications ou des punitions.
 Style de direction : représente la façon dont le
 dirigeant va orienter l’action de son équipe et de l’organisation dans son
 ensemble.
Les styles de direction observés par Blake et Mouton :
 - Style 1-9 : centré sur les individus mais néglige les
 taches de production.
 - Style 1-1 : manageur laisse faire.
 - Style 5-5 : compromis entre taches de production et
 satisfaction des salariés.
 - Style 9-9 : les individus sont responsabilisés.
 - Style 9-1 : fondé sur l’autorité et l’obéissance.
Rensis Likert distingue 4 styles de direction :
 - le style autoritaire (gouvernement despotique) :
 vision taylorienne du chef (taylorisme : OST) : fondé sur la crainte
 et le respect des ordres reçus. Pas de consultation des subordonnés,
 communication à sens unique.
 - le style paternaliste (gouvernement bienveillant) :
 le chef tient compte de la nécessité des relations humaines : fondé sur
 une autorité bienveillante. Faible décentralisation. Récompense comme moyen
 d’incitation.
 - le style consultatif (gouvernement consultatif) : le
 chef consulte ses subordonnés : la décision est prise après avoir écouté
 l’avis des salariés. Le travail en équipe est encouragé. Mais les subordonnés
 ont peu d’influence.
 - le style participatif (gouvernement
 participatif) : le chef fait participer les subordonnés à la décision, il
 délègue : les décisions sont prises de manière consensuelle. La
 coopération est forte, l’information circule librement.









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