Chapitres
I) Les styles de direction
a) Facteurs de contingences (=influences)
A l’heure actuelle, on ne peut plus diriger les E. comme dans les années 50. On adopte un style différent car :
- taille différente : plus elle est important, plus elle est hiérarchisée
- la personnalité du décideur : plus ou moins autoritaire et saura plus ou moins déléguer
- le secteur d’activité : les milieux financiers sont plus stricts que le milieu de la communication
- l’évolution de l’environnement : les salariés sont de plus en plus conscients de leur droit et ils s’appuient sur les syndicats et sur le prud’homme.
b) Les sources de pouvoir
Source formelle : source juridique. Le pouvoir est déterminé par l’organigramme de l’E. et par le contrat de travail.
Source informelle : charisme. Le pouvoir provient de la personne, indépendamment de sa fonction.
c) Les différents styles de direction
Selon Likert, il y a 4 styles de direction :
- autoritaire exploiteur : pas de discussion
- autoritaire paternaliste
- manager consultatif
- manager participatif
II) La prise de décision
a) Le processus décisionnel
1_Identification de l’élément déclencheur (diminution du CA)
2_Recensement des différents choix (vente de nouveau produit/embauche commercial)
3_Décision portant sur une solution (embauche)
4_Comparaison de l’objectif et de la réalisation si nul retour à l’étape 3.
b) Les différentes types de décision
Décision stratégiques : décision qui engage l’ensemble de l’E. sur de long terme, elles sont prisent par les dirigeants et/ou des cadre supérieur (ex : création de filiale. De nouveaux produits).
Décision tactique ; concernent quelque service et sont prises par les cadres (ex : lancer une campagne de pub).
III) Intégrer les parties prenantes
Une partie prenant est un individu, ou un groupe d’individu qui peut affecter ou être affecter par une entreprise.
a) L’influence des parties prenantes
1) Les acteurs externes
- les partenaires de l’organisation, dans de nombreux cas les décisions doivent être prisent en tenant compte des contraintes imposées, par les fournisseurs (sous-traitants, banques, etc).
- le consommateur : le comportement de la clientèle influe directement sur les résultats de l’E. les associations de consommateurs disposent d’un réel pouvoir médiatiques.
- les contres pouvoirs institutionnels : les orientations économiques et sociales de l’Etat, les grandes centrales syndicales peuvent avoir une influence sur l’E.
- les médias et l’opinion publique peuvent avoir un impact sur l’image de l’E.
2) Les acteurs internes
Dans les grandes entreprises, le pouvoir est reparti entre actionnaire, dirigeant, cadre supérieur. Par ailleurs, l’entreprise ne peut fonctionner de façon efficace sans l’adhésion des salariés.
b) La gouvernance de l’entreprise
On peut définir la gouvernance comme les différentes formes possibles de contrôles de décision. A priori, le schéma de contrôle des entreprises est bien connu.
L’assemblée générale des actionnaires élit le conseil d’administration qui a son tour choisit, et en principe contrôle les dirigeants des entreprises.
Au delà de ce schéma, deux conceptions de la gouvernance s’opposent :
- la conception actionnariale : le gouvernement de l’entreprise désigne l’ensemble des règles de fonctionnement qui permettent de s’assurer que les dirigeants salariés des entreprises agissent en conformité avec les intérêts des actionnaires.
- La conception partenariale : la gouvernance ne donne plus un rôle central au actionnaire mais repose sur la recherche d’un compromis entre les intérêts des différentes parties prenantes de l’entreprises.
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