Doctorante en anthropologie et détentrice d'un master dans la même discipline, j'ai une certaine expérience du monde universitaire que je peux mettre à votre disposition.

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• Depuis quand développez-vous un intérêt pour votre discipline et pour les cours particuliers ?

  Cela fait plus de 3 ans que je propose mes services d'aide à la rédaction de mémoire et de TFE. Avant cela, j'étais déjà (et je suis toujours) passionnée par la recherche en sciences sociales, l'anthropologie. La rédaction scientifique fait partie de mon quotidien puisque je réalise une thèse de doctorat en anthropologie. Je suis spécialisée dans les recherches qualitatives et je connais les attentes universitaires dans le domaine de la rédaction de TFE.

• Dites-nous-en davantage sur la matière enseignée, sur les thèmes que vous appréciez aborder avec les élèves (et éventuellement ceux qui vous plaisent un peu moins) !

  Au vu de la nature des services que je propose, je peux enseigner différentes matières / compétences. Tout dépend du sujet que mon étudiant désire explorer dans le cadre de son TFE. Je m'adapte à tous les sujets, car mon aide se situe surtout au niveau de la méthode de recherche : la structure, la méthode appliquée, la cohérence entre question de recherche et la démarche de recherche, la rédaction de la partie théorique, la pertinence de la partie pratique, etc. J'aide aussi au niveau de la forme : orthographe, syntaxe, formulation, reformulation scientifique, etc.

• Parlez-nous de vos modèles, que ce soit un professeur qui vous a marqué ou encore une œuvre qui vous a inspiré !

  Les personnes qui m'ont le plus inspiré sont mes professeurs (devenus collègues) d'anthropologie que j'ai rencontrés lors de mon master universitaire. Ce sont des individus ouverts, approchables (contrairement à la plupart des autres professeurs d'université mettant une sorte de distance académique avec les étudiants) et compétents dans toute une série de domaines. Ceux-ci m'ont montré qu'avant d'être professeur, il est important d'être humain (empathique et bienveillant).

• Quelles sont, selon vous, les qualités requises pour être un bon expert dans votre domaine ?

  Dans la rédaction scientifique, la rigueur est probablement l'élément le plus important. Il faut être systématique, adopter des approches/méthodes qui font sens, trouver un fil rouge pour son texte et s'y tenir. Rédiger un TFE exige une série de compétences spécifiques, généralement apprises tout au long du cursus universitaire : se poser les bonnes questions, choisir une méthode de récolte de données adéquate, rédiger en référençant systématiquement ses propos, être critique, etc. Être un bon professeur, c'est déjà maîtriser tous ces éléments, mais en plus de cela, il faut être capable de les transmettre en s'adaptant au profil de son élève.

• Une anecdote en rapport avec votre métier ou votre scolarité à nous raconter ?

  Dans le cadre de mon métier de professeur en secondaire, je restais systématiquement dans ma classe le vendredi pendant la récréation de 10h au lieu d'aller me reposer dans la salle des profs. La raison est que chaque semaine, des élèves venaient me saluer ou discuter avec moi durant l'entièreté de la pause. Je faisais un peu office de bureau des plaintes informelles, car mes élèves venaient « vider leur sac » durant ces 10-15 minutes, même si les discussions tournaient également autour d'autres sujets pas forcément en rapport avec l'école. J'aimais bien prendre le temps d'écouter et d'échanger avec les élèves, et certains venaient même dans ma classe tous les vendredis de l'année scolaire.

• Vous pouvez maintenant nous rassurer et nous avouer que vous aussi, vous avez déjà connu des difficultés à l'école…

  En toute honnêteté, j'étais nulle à l'école. Je n'étudiais pas, je faisais le strict minimum et je n'attendais qu'une chose : partir de là. Je n'ai jamais doublé, mais j'ai réussi tout juste sans briller durant l'entièreté de ma scolarité. Aucun des cours ne faisait sens pour moi, ils me semblaient inutiles et étaient donnés de la manière la plus ennuyeuse possible. Je n'avais donc aucune motivation à travailler ou à étudier. Ça a été une toute autre histoire à l'université, car là, j'étais comme un poisson dans l'eau et j'ai pris plaisir à apprendre et étudier.

• Aidez-nous à vous connaître un peu mieux en évoquant vos passions (que vous partagerez peut-être un jour via Superprof).

  L'une de mes passions phares concerne les jeux vidéo. Aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours tenu une manette entre les mains. Toute mon enfance et mon adolescence, je les ai passées à jouer au pc et à la console, tout en partageant ces moments avec des amis ou la famille. Cela a toujours été une activité à laquelle je reviens dès que j'ai du temps libre, même si ça devient de plus en plus rare, d'abord lorsque j'ai commencé mes études à l'université, puis quand j'ai commencé à travailler. Notons que j'ai même réalisé mon mémoire de fin de master sur les jeux vidéos tellement que ce sujet me passionne.

• Qu'est-ce qui fait de vous un Superprof (en plus d'avoir répondu à cette interview :-P) ?

  Je dirai que c'est mon engagement vis-à-vis de mes élèves. Au-delà de l'aspect purement financier, je suis prof avant tout par passion. Le service à autrui est au centre même du métier, et le sentiment d'utilité à la société qui en découle est essentiel. Donner cours, enseigner, débloquer un élève sur telle ou telle matière, mobiliser ses compétences pour apporter l'aide la plus personnalisée possible fait sens pour moi. Il n'y a rien de tel que de faire un métier où l'on sait avoir apporté du positif dans la vie de quelqu'un, et recevoir un « merci » en fin de parcours est la cerise sur le gâteau.