Diplômé de littératures anglaise enseigne l'anglais pour tous niveaux, tous profils, en visioconférences ou en présentiel sur Dijon.

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• Parlez-vous couramment cette langue en raison de vos origines ou parce qu'un professeur vous a donné envie de l'apprendre ?

  Dans mon enfance et mon adolescence j'ai toujours été assez mauvais en langues aussi bien en français qu'en anglais. Je n'ai jamais eu de bons rapports avec mes professeurs à l'école primaire et au collège. En arrivant au lycée j'ai eu la chance de tomber sur un professeur d'anglais extrêmement gentil et motivateur, il m'a probablement pris en pitié et m'a pris sous son aile en m'accordant une attention toute particulière en voyant ma curiosité. Il m'a énormément aidé à m'ouvrir aux études de langues et m'a suivi tout au long de mes années de lycée et même jusqu'à l'obtention de ma licence en littératures anglaises.

• Citez le personnage vivant, historique ou fictif qui est, selon vous, le représentant emblématique de la culture en question !

  Venant d'un cursus littéraire je ne peux m'empêcher d'admirer des figures emblématiques classiques comme H.P Lovecraft, J.R.R Tolkien, Edgar Allan Poe, William Shakespeare et bien d'autres créateurs d'histoire fantastiques et dramatiques qui ont contribué au rayonnement de la culture anglophone durant des centaines d'années

• Y-a-t-il, dans celle-ci, un mot, une expression, une tradition ou un comportement typique qui vous amuse particulièrement ?

  Une grande partie de l'apprentissage de l'anglais consiste à s'entrainer à l'utilisation de formes phonétique absentes de notre langue française, c'est alors assez amusant de faire réviser certains mots comme "through", "throughout" et d'autres sons auxquels nous ne sommes pas habitués à prononcer

• En quoi savoir parler cette langue est important, que ce soit scolairement, professionnellement ou d'un point de vue plus personnel ?

  Chacun donne son importance aux langues, on ne peut débattre de l'importance de l'apprentissage des langues vivantes au niveau scolaire pour obtenir les diplômes que l'on vise mais on peut tout à fait débattre de ses bienfaits d'un point de vu personnel, à mon sens, apprendre une langue ce n'est pas seulement apprende du vocabulaire et de la grammaire mais c'est également s'immiscer dans une culture différente, la comprendre, se l'approprier pour élargir ses horizons et sa compréhension du monde extérieur. C'est donc indispensable.
  D'un point de vu professionnel tout le monde commence à remarquer qu'au moins l'anglais est absolument indispensable dans la plupart des métiers, que ce soit les métiers de la restauration, du business, de la vente locale, dans l'informatique etc

• Quelle est la difficulté principale de cette langue et ce qui peut favoriser son apprentissage ?

  Une des difficulté va bien entendu être dans sa prononciation des mots. Chaque étudiant doit absolument se détacher de sa peur de s'investir dans l'accent anglais qu'il s'inflige depuis ses années scolaires. C'est une grosse partie qui est bien sûr difficile à appréhender mais une fois le cap passé, la compréhension et l'utilisation orale passent à un niveau supérieur qui surplombe déjà 70% de la population. On peut favoriser l'apprentissage en lisant des livres anglophones pour s'imprégner de l'ortographe, des tournures de phrases et des différences de type de languages suivant son interlocuteur (attention cependant à ne pas aller dans les trop vieux livres au risque d'intégrer des règles d'ortographe et de grammaire dépassées). On peut également en parallèle prendre la peine de regarder ses films et séries anglophones en version originale, d'abord sous-titrés en français, puis en anglais pour également intégrer et habituer son cerveau aux différents accents et expressions communes de la langue.

• Une anecdote en rapport avec votre métier ou votre scolarité à nous raconter ?

  Je suis rempli d'anecdote notamment provenant de mes longues années en Corée du Sud. La pratique de l'anglais y est assez rare (encore plus qu'en France) et l'une des difficultés a été d'abaisser mon niveau d'élocution à celui de mon interlocuteur pour me faire comprendre. Cela a donné lieu à des anecdotes parfois drôles et parfois génantes

• Aidez-nous à vous connaître un peu mieux en évoquant vos différents voyages.

  Pour faire assez simple, après mes deux premières de licence en littérature anglaise j'ai décidé de sauter le pas et d'aller valider mon diplôme à Londres où j'ai donc vécu une année scolaire, ça m'a permis de m'immerger complètement dans une vie anglaise et de comprendre la culture plus que si j'étais resté en France pour l'étudier sur des livres ou mon ordinateur.
  Une fois ma Licence obtenu, j'ai décidé de ne pas me diriger vers le Master qui me permettrait de devenir professeur de lycée ou de collège. J'ai fait un virage à 90° et sauté dans un avion direction la capitale de la Corée du Sud, Séoul. Avec un visa Vacances-Travail je me suis investi dans cette nouvelle vie à 100% en apprenant la langue sur place au fur et à mesure d'intéractions socials jusqu'a obtenir un visa travail me permettant d'y travailler. Au bout de la 5e année je sentais que j'avais plus ou moins tout vu et fait dans le pays et pris la décision de ne pas renouveler mon visa pour une sixième année et de rentrer en France où ma famille et mes amis m'attendaient depuis bientôt 7 ans.

• Qu'est-ce qui fait de vous un Superprof, en + de cette capacité à s'exprimer en plusieurs langues ?

  N'importe qui possédant les connaissances et la méthodologie académique peut être un Superprof ; cependant le contact humain, la bienveillance, et le vrai amour de transmettre des connaissances et une culture que l'on aime réellement, ne sont pas des qualités très courantes. Trop de professeurs n'aiment plus ce qu'ils font, trop de professeurs dégoutent leur jeunes élèves des matières qu'ils enseignent et malheureusement, trop de professeurs n'apprécient pas les humains avec qui ils peuvent partager leur connaissances.
  Il est temps que ça change