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• Depuis quand développez­-vous un intérêt pour votre discipline et pour les cours particuliers ?

  Mon intérêt pour l’enseignement des mathématiques s’est affirmé en 2020, lorsque j’ai décidé d’en faire mon métier à plein temps. Au départ, je donnais quelques cours pour partager ma passion et transmettre une matière qui m’a toujours fasciné. Mais très vite, ce sont mes élèves qui m’ont convaincu de continuer.
  
  Je me souviens encore de la satisfaction dans leurs yeux lorsqu’une notion difficile devient enfin claire, ou de leur fierté quand ils réussissent un exercice qu’ils croyaient impossible. Ces moments-là m’ont fait comprendre que j’étais exactement à ma place. Enseigner les maths, ce n’était plus seulement expliquer une formule ou un théorème, c’était redonner confiance, transmettre une méthode et prouver à chaque élève qu’il est capable de progresser.
  
  Aujourd’hui, après plus de 4 500 heures de cours et plus de 200 élèves accompagnés, je continue avec la même conviction : chaque progrès est une victoire partagée, et c’est ce qui rend ce métier si précieux à mes yeux.

• Dites-nous-en davantage sur la matière enseignée, sur les thèmes que vous appréciez aborder avec les élèves (et éventuellement ceux qui vous plaisent un peu moins) !

  J’ai toujours aimé les sciences en général, car chacune apporte une façon unique de comprendre le monde. Mais s’il y a bien deux disciplines qui me passionnent plus que tout, ce sont les mathématiques et la physique.
  
  Pourquoi ? Parce que ce ne sont pas seulement des formules ou des chiffres : ce sont des clés pour décrypter la réalité. Les mathématiques permettent de développer une logique rigoureuse, une capacité à résoudre des problèmes et à structurer sa pensée. Quant à la physique, elle rend cette logique concrète, en expliquant pourquoi une balle retombe toujours au sol, pourquoi un avion vole, ou encore comment fonctionnent les objets de notre quotidien.
  
  Ce que j’aime par-dessus tout, c’est montrer à mes élèves que derrière chaque équation se cache une idée simple, souvent même intuitive. Là où certains ne voient que des calculs abstraits, je les aide à percevoir une logique fascinante et utile bien au-delà de l’école.
  
  J’ai à cœur de rendre ces matières vivantes et accessibles. Un exercice devient un défi à relever, une équation un puzzle à résoudre. Et le plus gratifiant pour moi reste ce moment où l’élève s’aperçoit qu’il a franchi un cap, qu’il comprend enfin, et qu’il prend confiance en lui.
  
  Bien sûr, je peux aussi accompagner mes élèves dans d’autres matières scientifiques si besoin, mais ma véritable expertise est d’avoir fait des mathématiques et de la physique mon domaine d’excellence, pour offrir un accompagnement à la fois solide, clair et motivant.

• Parlez-nous de vos modèles, que ce soit un professeur qui vous a marqué ou encore une œuvre qui vous a inspiré !

  Un professeur qui m’a profondément marqué est celui qui enseignait l’analyse mathématique à Centrale Lyon. Sa manière d’aborder les maths était différente de tout ce que j’avais connu jusque-là : il ne voyait pas les mathématiques comme une accumulation de formules, mais comme un langage universel capable de décrire et de comprendre le monde.
  
  Je me souviens d’un cours en particulier, où il expliquait comment des concepts très abstraits pouvaient avoir des applications concrètes étonnantes, de la modélisation du climat à la compréhension des trajectoires des satellites. Ce jour-là, j’ai réalisé que les mathématiques ne se limitaient pas à “réussir un examen”, mais qu’elles portaient en elles une puissance immense pour décrypter la réalité et relever les défis du futur.
  
  Cette révélation m’a profondément inspiré dans ma manière d’enseigner aujourd’hui. Mon objectif n’est pas seulement que mes élèves sachent appliquer une formule, mais qu’ils perçoivent le sens derrière ce qu’ils apprennent. Car lorsqu’on comprend pourquoi une notion existe, quand on voit ce qu’elle apporte au monde, alors l’apprentissage devient beaucoup plus motivant et durable.

• Quelles sont, selon vous, les qualités requises pour être un bon expert dans votre domaine ?

  Pour être un bon enseignant en mathématiques et en sciences, certaines qualités me semblent essentielles.
  
  D’abord, la pédagogie : il ne suffit pas de maîtriser une matière, encore faut-il savoir l’expliquer avec des mots simples, des images claires et des exemples concrets. Chaque élève apprend différemment, et mon rôle est d’adapter mes explications à leur rythme, pour transformer des notions parfois abstraites en idées accessibles et stimulantes.
  
  Ensuite, l’écoute et la patience sont indispensables. Derrière une mauvaise note ou un blocage se cache souvent un manque de confiance. Savoir rassurer l’élève, valoriser ses progrès et l’encourager, c’est ce qui lui permet de dépasser ses difficultés et d’avancer sereinement.
  
  Enfin, la passion et l’engagement font toute la différence. Je crois profondément que les sciences ne doivent pas être vécues comme une contrainte, mais comme une découverte passionnante. Mon objectif est donc de rendre chaque séance vivante : montrer que derrière une équation se cache une logique simple, que derrière une formule se cache un phénomène concret du quotidien. Quand un élève comprend le sens réel de ce qu’il apprend, il retrouve confiance, motivation et, souvent, le plaisir d’apprendre.

• Une anecdote en rapport avec votre métier ou votre scolarité à nous raconter ?

  Je me souviens d’un moment marquant lors de mes études en classe préparatoire. Comme beaucoup d’élèves, j’étais confronté à une charge de travail immense et à des attentes très élevées. Un jour, en physique-chimie, je suis tombé sur un devoir particulièrement difficile. Malgré mes révisions, je n’arrivais pas à avancer : chaque calcul semblait m’échapper, et je sentais la pression monter.
  
  Sur le moment, j’ai eu ce découragement que beaucoup d’élèves connaissent : ce sentiment de “je n’y arriverai jamais”. Mais j’ai fini par me recentrer sur une idée simple : repartir des bases. J’ai laissé de côté la complexité apparente pour décomposer le problème étape par étape, en m’appuyant sur ce que je maîtrisais déjà. Et peu à peu, les choses se sont éclaircies, au point que j’ai pu finalement boucler l’exercice.
  
  Cette expérience m’a appris une leçon essentielle : en sciences comme dans la vie, il ne s’agit pas d’être brillant à chaque instant, mais de savoir rester méthodique et persévérant même dans les moments de doute. C’est exactement ce que je transmets aujourd’hui à mes élèves : apprendre à transformer un blocage en défi, à garder confiance et à avancer pas à pas. Car les plus grandes réussites naissent souvent dans ces moments où l’on choisit de ne pas abandonner.

• Vous pouvez maintenant nous rassurer et nous avouer que vous aussi, vous avez déjà connu des difficultés à l’école…

  Bien sûr ! Comme beaucoup d’étudiants, j’ai moi aussi connu des périodes de doute et de difficulté. À Centrale Lyon, le rythme était intense : projets de groupe, examens rapprochés, et une charge de travail qui semblait parfois sans fin. Je me souviens de certaines semaines où je me demandais sincèrement comment j’allais pouvoir tout gérer.
  
  Mon plus grand défi a été la gestion de la pression face au temps limité des examens. Il m’arrivait de passer trop longtemps sur une question, de voir le stress monter, et de devoir rendre une copie incomplète malgré mes connaissances. C’était frustrant et parfois décourageant.
  
  Avec le temps, j’ai appris à transformer cette difficulté en force. J’ai développé une meilleure organisation, appris à prioriser, et surtout à garder mon calme même quand le chrono semblait jouer contre moi. Ces stratégies m’ont permis de gagner en efficacité et en sérénité, et elles me servent encore aujourd’hui.
  
  C’est exactement ce que je transmets à mes élèves : apprendre à structurer leur pensée, à gérer leur temps, et à rester confiants face aux épreuves. Car les mathématiques, ce n’est pas seulement une question de savoir, c’est aussi une question de méthode et d’état d’esprit. Et je sais par expérience que, avec les bons outils, chacun peut surmonter ses blocages et révéler son plein potentiel.

• Aidez-nous à vous connaître un peu mieux en évoquant vos passions (que vous partagerez peut-être un jour via Superprof).

  En dehors de l’enseignement, la cuisine occupe une place importante dans ma vie. J’aime découvrir de nouvelles saveurs, expérimenter des recettes et comprendre l’alchimie qui se cache derrière chaque plat. Cuisiner, c’est à la fois un art et une science : il faut de la rigueur dans les dosages, de la méthode dans la préparation, mais aussi de la créativité pour oser des associations inattendues.
  
  Ce qui me plaît particulièrement, c’est le côté humain de la cuisine : partager un repas, faire plaisir aux autres, transformer des ingrédients simples en un moment de convivialité. C’est une forme de transmission, tout comme l’enseignement.
  
  Dans mes cours, j’essaie d’apporter cette même exigence mêlée à la passion. Apprendre les mathématiques, c’est un peu comme préparer une recette : on part d’ingrédients de base (les notions essentielles), on les combine méthodiquement, et peu à peu, tout prend forme jusqu’à donner quelque chose de concret et gratifiant.

• Qu’est-ce qui fait de vous un Superprof (en plus d’avoir répondu à cette interview :-P) ?

  Ce qui fait de moi un Superprof, c’est ma manière d’accompagner chaque élève comme s’il était unique — parce qu’il l’est. Derrière une note ou une difficulté, il y a toujours une histoire, une personnalité, un potentiel à révéler. Mon rôle n’est pas seulement d’expliquer les mathématiques, mais de donner à mes élèves les outils et la confiance pour avancer bien au-delà de ce qu’ils pensaient possible.
  
  J’attache une grande importance à créer des cours vivants, rythmés et adaptés à chacun. Un élève qui s’ennuie n’apprend pas ; un élève qui comprend et se sent valorisé progresse vite. C’est pourquoi je transforme chaque séance en un véritable moment d’apprentissage actif, où l’on pratique, où l’on réfléchit ensemble, et où chaque réussite — petite ou grande — est mise en avant.
  
  Avec plus de 4 500 heures de cours à mon actif, j’ai développé une expertise qui me permet de repérer rapidement les blocages, d’anticiper les erreurs les plus fréquentes et d’apporter des solutions concrètes. Mais ce qui me motive le plus, ce n’est pas seulement la réussite scolaire : c’est de voir mes élèves retrouver confiance en eux, parfois même se surprendre eux-mêmes par leurs progrès.
  
  En somme, ce qui me définit, c’est cette combinaison de rigueur, d’écoute et de passion. Plus qu’un professeur, je me considère comme un allié de mes élèves dans leur parcours. Leur réussite est la mienne, et c’est ce qui me pousse à donner le meilleur de moi-même à chaque cours.