Titulaire d’un master RH et d’une double licence en sociologie-anthropologie, je propose des cours personnalisés ainsi qu’une aide en rédaction, structuration et méthodologie de travaux universitaires

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• Depuis quand développez­-vous un intérêt pour votre discipline et pour les cours particuliers ?

  Mon intérêt pour les sciences sociales et la gestion s’est construit progressivement, avec l’envie de comprendre la manière dont les individus interagissent, s’organisent, travaillent et évoluent dans une société en mouvement. Au fil de mes études, j’ai découvert que l’analyse sociale, comme la gestion des ressources humaines, permet de relier théorie et réalité de terrain . c’est ce qui m’a passionné.
  
  Les cours particuliers sont arrivés un peu plus tard, presque naturellement. À force d’aider des camarades sur leurs mémoires, leurs rapports et leurs exposés, j’ai compris que ce que je trouvais évident pouvait être une vraie difficulté pour d’autres. Transmettre, accompagner, clarifier, c’est devenu un plaisir autant qu’une habitude. Aujourd’hui encore, c’est ce qui me motive à continuer.

• Dites nous-en davantage sur la matière enseignée, sur les thèmes que vous appréciez aborder avec les élèves (et éventuellement ceux qui vous plaisent un peu moins) !

  J’enseigne principalement la sociologie, l’anthropologie, la gestion des ressources humaines et la RSE. Ce sont des domaines complémentaires : l’un aide à comprendre les comportements humains, l’autre à améliorer les relations et l’organisation au sein des structures. Ensemble, ils permettent de lire le monde avec plus de recul.
  
  J’aime aborder avec les étudiants tout ce qui touche aux dynamiques sociales, au travail, aux identités, à la culture, à la coopération, aux conflits ou encore aux enjeux organisationnels. Ce sont des thèmes où l’on peut réfléchir, discuter, questionner, comparer. J’apprécie aussi travailler la méthodologie : problématique, revue de littérature, construction d’un plan logique, argumentation… Ce sont des étapes souvent sous-estimées, mais elles donnent réellement forme à un mémoire ou à un rapport.
  
  Ce que j’aime moins, peut-être, ce sont les approches trop mécaniques ou purement théoriques sans lien avec la vie réelle. Ce qui me plaît, c’est l’échange, l’analyse, l’application concrète des idées.

• Parlez-nous de vos modèles, que ce soit un professeur qui vous a marqué ou encore une oeuvre qui vous a inspiré !

  Je garde en mémoire certains enseignants qui savaient rendre les choses simples, qui posaient des mots accessibles sur des notions pourtant complexes. Ils ne jugeaient pas les questions, même les plus basiques. Ils transmettaient avec calme et patience. Leur approche m’a inspiré davantage que leurs diplômes : c’est leur façon d'accompagner qui m’a marqué.
  
  Aujourd’hui, mon modèle est celui-là : un enseignant qui ne parle pas à la place de, mais avec son étudiant. Qui explique sans humilier, qui approfondit quand l’élève est prêt, et qui valorise chaque petite avancée. C’est ce que j’essaie de reproduire.

• Quelles sont, selon vous, les qualités requises pour être un bon expert dans votre domaine ?

  Être bon dans l’accompagnement académique demande plusieurs choses :
  
  Écouter avant d’expliquer, pour comprendre le besoin réel.
  
  Savoir structurer, pour transformer des idées en démarche claire.
  
  Être patient, car chacun avance à son rythme.
  
  Rendre les notions accessibles, sans les appauvrir.
  
  Et surtout, donner confiance, car la réussite d’un mémoire ou d’un travail écrit dépend souvent moins des connaissances que de la capacité à oser écrire.
  
  Une expertise sans pédagogie n’enseigne rien. L’important est de guider, pas de briller.

• Une anecdote en rapport avec votre métier ou votre scolarité à nous raconter ?

  Un jour, j’ai accompagné un étudiant qui n’arrivait pas à dépasser l’introduction de son mémoire. Il pensait qu’il « n’était pas fait pour ça ». Nous avons repris calmement : reformuler, simplifier, poser une problématique, un plan, puis un premier paragraphe. Quelques semaines plus tard, il m’a envoyé un manuscrit complet de 52 pages.
  
  Ce qui m’a marqué, ce n’est pas son texte final, mais le moment où il m’a dit :
  
  « Finalement, j’en étais capable, j’avais juste besoin d’être guidé. »
  C’est exactement la raison pour laquelle j’enseigne.

• Vous pouvez maintenant nous rassurer et nous avouer que vous aussi, vous avez déjà connu des difficultés à l’école…

  Oui, et je crois que c’est ce qui m’aide aujourd’hui à accompagner sans jugement. Certaines notions me semblaient floues, certains cours trop rapides. Ce n’est pas le manque d’intelligence, mais souvent le manque de méthode ou de repères. On peut être motivé, mais bloqué sur la structure. On peut comprendre une idée sans savoir l’écrire correctement.
  
  Je sais ce que c’est et c’est pourquoi je suis patient avec ceux qui traversent les mêmes difficultés.

• Aidez-nous à vous connaître un peu mieux en évoquant vos passions (que vous partagerez peut-être un jour via Superprof).

  J’aime écrire, analyser, observer les dynamiques humaines et organisationnelles. J’aime la lecture, les débats d’idées, comprendre les enjeux du travail et du social. Ce sont des passions qui alimentent mes cours et mes accompagnements.
  J’apprécie aussi les activités simples : cuisiner, regarder un film, marcher pour réfléchir. Rien d’extraordinaire, mais des choses qui nourrissent l’esprit.

• Qu’est-ce qui fait de vous un Superprof (en plus d’avoir répondu à cette interview :-P) ?

  Peut-être mon goût pour la transmission, ma capacité à vulgariser, et le temps que je prends pour comprendre ce que l’étudiant veut réellement produire. Je ne cherche pas seulement à corriger : je cherche à faire progresser. À aider l’étudiant à construire une pensée, un texte, un raisonnement dont il puisse être fier.
  
  Je ne promets pas de miracle, mais je m’engage à accompagner avec sérieux, humanité et méthode.