Professeur en prépa, diplômé d'HEC et des Mines de Paris et major des concours écrits, je forme aux tests psychotechniques

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• 1. Depuis quand développez­-vous un intérêt pour votre discipline et pour les cours particuliers ?

  J'aime vraiment les maths depuis la Terminale, où j'ai eu la chance d'avoir eu un prof génial. Il savait expliquer, intéresser et gérer les différences de niveaux entre élèves. Je m'y suis mis à fond en prépa et j'ai continué en licence de maths (en parallèle d'HEC) et en école d'ingénieur (aux Mines de Paris). Dès la fin de la prépa (en 2016), j'ai donné beaucoup de cours particuliers à des niveaux très divers et je n'ai jamais arrêté depuis. Aujourd'hui, j'aide sur les maths, la méthodologie scolaire et les tests psychotechniques. Prof particulier est mon second métier, le premier étant… prof de maths en prépa !

• 2. Dites nous-en davantage sur la matière enseignée, sur les thèmes que vous appréciez aborder avec les élèves (et éventuellement ceux qui vous plaisent un peu moins) !

  C'est la compréhension intuitive et tangible des maths qui me plaît le plus - et selon moi, tous les chapitres peuvent être rendus intuitifs et tangibles avec la bonne approche ! Les maths que j'aime sont belles, claires et utiles. Je passe donc du temps avec mes élèves sur la compréhension à travers les exemples et les schémas, ainsi que sur les méthodes pour passer du cours aux exercices. Dans les exercices, je sépare les étapes de compréhension de l'énoncé, d'utilisation des méthodes, de calcul et de rédaction, en ciblant précisément ce qui bloque chez l'élève. Si la motivation de l'élève est un sujet, je n'hésite pas à parler de cas pratiques ou de métiers où l'on retrouve les théories que l'on étudie. Si l'organisation personnelle et la méthodologie sont un sujet, je peux dédier des moments pour parler de ces aspects, où je pense avoir beaucoup à apporter. Quant aux tests psychotechniques, je m'adapte à chaque épreuve mais je mets toujours l'accent sur la compréhension et la définition de méthodes précises.

• 3. Parlez-nous de vos modèles, que ce soit un professeur qui vous a marqué ou encore une oeuvre qui vous a inspiré !

  J'ai parlé de mon prof de maths en Terminale, laissez-moi vous parler de mon prof de stratégie d'entreprise en école de commerce. Il était passionnant ! Toute la classe était captivée par ses mots : il savait raconter des anecdotes d'entreprise pour illustrer son propos d'une façon si théâtrale et souvent drôle qu'elles en étaient marquantes. C'est à peine s'il y avait besoin de réviser tellement nous avions tout retenu ! J'ai eu quelques autres profs comme cela, de ceux qui savaient fasciner une classe entière tous niveaux confondus. Et je sais grâce à eux combien les effets de rhétorique et de théâtre ainsi que les formules «choc» peuvent susciter l'intérêt et faciliter la mémorisation.

• 4. Quelles sont, selon vous, les qualités requises pour être un bon expert dans votre domaine ?

  Pour être un bon mathématicien, il faut acquérir cette faculté particulière à reconnaître des «formes», des «patterns» dans ce que l'on observe. Une formule (mot dérivé de «forme») n'est rien d'autre qu'un schéma qui se répète peu importe les objets particuliers considérés : (a+b)² = a² + 2ab + b² est une équation vraie peu importe les nombres a et b. Chez moi, transmettre cette faculté passe généralement par l'usage de la couleur : les couleurs font bien mieux ressortir la forme derrière la formule que ne le font les lettres. Elles facilitent donc la mémorisation (ce qui m'importe beaucoup) autant que l'usage pratique des formules. Cette même faculté à reconnaître des patterns me permet d'expliciter des méthodes générales à partir d'exercices particuliers, en maths comme en tests psychotechniques, ce que mes élèves apprécient.

• 5. Une anecdote en rapport avec votre métier ou votre scolarité à nous raconter ?

  Aujourd'hui, je donne essentiellement des cours de maths ou de tests psychotechniques. Mais quand j'étais étudiant, j'avais des demandes de cours de tous types ! Quelques fois en physique, en anglais ou même en géopolitique. Pas de problème car heureusement, j'ai été bon élève dans ces matières. Je me souviens même d'un cours particulier où une élève de Seconde m'a demandé un corrigé sur… un commentaire de texte en français ! Je n'avais pas fait ça depuis la Première, où j'étais loin d'être brillant. Mais de façon étonnante, j'ai pu improviser une correction avec un plan en trois parties qui était bien mieux que tout ce que je faisais au lycée. Sans doute l'effet indirect du travail des disserts en prépa…

• 6. Vous pouvez maintenant nous rassurer et nous avouer que vous aussi, vous avez déjà connu des difficultés à l'école…

  Les difficultés que j'ai eues étaient surtout liées à la motivation. Et je pense être loin d'être le seul… Jusqu'au lycée, beaucoup de décrochages sont dûs selon moi à une absence de motivation à suivre le cours. L'école n'est pas très bonne pour faire comprendre l'utilité pratique de ce qui est enseigné, surtout en maths. Or comprendre l'usage d'une matière au delà de l'examen est essentiel pour avoir envie de l'étudier ! Personnellement, certains chapitres de maths niveau master ne m'intéressent que peu car j'ai du mal à en saisir les applications… alors même que je suis convaincu de l'utilité des maths dans notre société (18% du PIB tout de même) ! Donc si encore aujourd'hui, je suis concerné par ce problème, je le conçois d'autant mieux pour beaucoup d'élèves qui n'ont pas la moindre idée d'à quoi toutes ces notions pourront leur servir plus tard.

• 7. Aidez-nous à vous connaître un peu mieux en évoquant vos passions (que vous partagerez peut-être un jour via Superprof).

  Au delà des maths et de la méthodologie scolaire, thèmes que j'affectionne particulièrement, ou des tests psychotechniques, qui m'amusent beaucoup, ma grande passion est de créer des jeux de société. Même si ça n'a rien à voir en apparence, je retrouve un plaisir similaire aux maths à élaborer un ensemble de règles et à designer une mécanique de jeu pour pouvoir observer ses effets dans des parties tests. La différence, c'est que j'ai bien plus de possibilités créatives pour mes jeux que pour les maths ! Du moins, plus de possibilités que pour les cours de maths que j'enseigne, dont les définitions et théorèmes sont déjà bien établis.

• 8. Qu'est-ce qui fait de vous un Superprof (en plus d'avoir répondu à cette interview :-P) ?

  Je fournis tout «clé en main» afin que l'élève soit le plus autonome possible le reste du temps. Je m'explique. Sur la compréhension du cours, les schémas et les exemples que je propose (toujours en couleurs) permettent une assimilation plus facile par la suite. Sur les exercices, les méthodes sont formulées explicitement et accompagnées d'exemples illustratifs afin de pouvoir être réutilisées. Sur les sujets d'épreuves, le «survol» du sujet permet de balayer les questions, noter les idées et les méthodes et prévoir une gestion tactique de l'épreuve. Sur la méthodologie scolaire, j'ai déjà des ressources toutes prêtes que j'envoie à mes élèves en fonction de leurs besoins. Je fais tout ceci pour maximiser l'utilité que je peux apporter à l'élève sur un cours : j'essaye de fournir une qualité de cours toujours supérieure à mon tarif horaire.