Jeune ingénieure, donne cours de maths du collège au lycée

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• Depuis quand développez­-vous un intérêt pour votre discipline et pour les cours particuliers ?

  Depuis toute petite, les mathématiques ont toujours été ma matière préférée. J’y ai longtemps eu des facilités, jusqu’au lycée, où j’ai traversé une période un peu plus difficile. J’ai alors suivi des cours particuliers, qui m’ont vraiment reboostée. Grâce à ce soutien, j’ai repris confiance, et j’ai pu intégrer une prépa scientifique (maths sup / maths spé), où j’ai redécouvert à quel point les maths pouvaient être riches et passionnants. C’est cette expérience personnelle qui m’a donné envie, à mon tour, d’accompagner d’autres élèves.

• Dites-nous en davantage sur la matière enseignée, sur les thèmes que vous appréciez aborder avec les élèves (et éventuellement ceux qui vous plaisent un peu moins) !

  Ce que j’aime particulièrement en maths, c’est la logique, la structure des raisonnements, et ce moment où tout s’éclaire après un bon déclic. J’aime aborder les notions de probabilités, algèbre, ou encore les fonctions, car elles permettent souvent de travailler la rigueur tout en gardant une certaine créativité dans les méthodes. Ce qui me plaît un peu moins, ce sont les approches trop scolaires ou purement techniques, sans explication de fond. Pour moi, l’important, c’est que l’élève comprenne le "pourquoi", pas seulement le "comment".

• Parlez-nous de vos modèles, que ce soit un professeur qui vous a marqué ou encore une œuvre qui vous a inspiré !

  J’ai eu deux professeurs qui m’ont particulièrement marquée : l’un au collège, l’autre en classe préparatoire. Ils avaient en commun une passion contagieuse pour leur discipline, une vraie capacité à captiver leur auditoire, et une bienveillance qui donnait envie de se dépasser. Grâce à eux, j’ai compris que les maths ne sont pas juste une matière scolaire, mais un véritable langage pour comprendre le monde.

• Quelles sont, selon vous, les qualités requises pour être un bon expert dans votre domaine ?

  Un bon expert en mathématiques, c’est d’abord quelqu’un qui comprend en profondeur, mais aussi qui sait vulgariser, s’adapter à ses interlocuteurs, et transmettre l’envie d’apprendre. Il faut aussi savoir écouter, faire preuve de patience, et ne jamais oublier que chaque élève apprend différemment.

• Une anecdote en rapport avec votre métier ou votre scolarité à nous raconter ?

  Quand j’étais en terminale, je peinais vraiment en maths, alors que c’était une matière que j’aimais. Prendre des cours particuliers m’a permis non seulement de combler mes lacunes, mais aussi de retrouver le plaisir d’apprendre. C’est grâce à ce déclic que j’ai osé tenter la prépa scientifique. Comme quoi, un bon accompagnement peut vraiment tout changer.

• Vous pouvez maintenant nous rassurer et nous avouer que vous aussi, vous avez déjà connu des difficultés à l’école…

  Bien sûr ! Le lycée a été un vrai tournant. Passer d’un sentiment de facilité à celui de doute peut être très déstabilisant. Mais j’ai appris que les difficultés ne sont pas un échec, ce sont juste des étapes d’apprentissage. C’est cette idée que j’essaie aujourd’hui de transmettre à mes élèves : on peut tous réussir avec les bons outils et la bonne méthode.

• Aidez-nous à vous connaître un peu mieux en évoquant vos passions (que vous partagerez peut-être un jour via Superprof).

  En dehors des mathématiques, je suis passionnée par le sport (notamment la course à pied et la musculation), les voyageset la lecture. Le sport m’apprend la discipline et le dépassement de soi, des qualités que je retrouve aussi dans le travail intellectuel. Voyager m’ouvre l’esprit, et la lecture me permet de rester curieuse et de m’enrichir au quotidien. Ce sont des centres d’intérêt que j’aime partager avec mes élèves, car ils reflètent aussi ma manière d’enseigner : active, ouverte, et stimulante.

• Qu’est-ce qui fait de vous un Superprof (en plus d’avoir répondu à cette interview :-P) ?

  Je dirais que je suis une Superprof car j’enseigne les maths avec passion, mais aussi empathie. Ayant moi-même traversé des moments de blocage, je comprends les élèves qui doutent ou qui décrochent. J’adapte ma pédagogie à chaque profil, je valorise les progrès, et je fais en sorte que mes cours soient à la fois structurés, bienveillants et motivants.