Guitariste jazz/fingerstyle, +10 ans d'expérience, donne des cours à domicile

En savoir plus sur Melchior

• Depuis quand développez­-vous une passion pour la musique et plus particulièrement pour votre instrument de prédilection ?

  Ma passion pour la musique a commencé... dans la voiture de mon père, lorsque j'écoutais en boucle ses vieux CDs !
  De là on m'a vite mis au piano, à l'âge de 6 ans, ce qui a posé de très bonnes bases théoriques.
  Plus tard, la guitare m'a trouvée alors que j'étais en 4ème. J'en pratiquais sans savoir jouer, sur celle de ma mère, qui a fini par m'en offrir une électrique et qui m'a fait un coup de foudre instantané ! Je n'ai jamais quitté l'instrument depuis, je me suis plongé dans tous les styles, du rock au classique.
  La gratte est à la fois un plaisir et une lutte constante pour s'améliorer, je crois bien que j'en suis addict !

• Quelle musique pouvez-vous écouter en boucle avec toujours le même plaisir (et sans devenir dingue) ?

  Il y a bien des musiques que je peux écouter en boucle avec plaisir, mais c'est justement parce qu'elles me rendent dingue !
  J'ai exploré beaucoup de styles et j'y trouve des perles à chaque fois. Des titres comme Karma Police ou Creep de Radiohead restent une référence pour moi. Dans un style espagnol, Candela de Buena Vista Club, en Country, Knockin on heaven's door de Bob Dylan… La liste est longue !

• Parlez-nous du cours le plus difficile ou étonnant que vous avez pu donner !

  J'ai reçu un message un jour d'un élève qui souhaitait apprendre la guitare… mais en une semaine. Il devait jouer une chanson au mariage de sa sœur, devant toute sa famille. Le problème c'est qu'il n'avait jamais touché une guitare de sa vie, et il devait être capable de jouer un morceau correctement en sept jours.
  
  Je lui ai proposé un plan intensif où nous nous voyions chaque soir, j'ai simplifié un maximum l'arrangement du morceau, et je lui ai montré des techniques pour masquer les erreurs.
  
  On sentait bien le stress augmenter à mesure que le jour fatidique arrivait…
  
  Finalement, à force de persévérance et de motivation, la représentation a été un succès et il a reçu un tonnerre d'applaudissements !
  
  Aujourd'hui nous continuons les cours ensemble (avec moins de stress) et c'est un plaisir de ressasser cette histoire avec lui.

• D'après vous, quel est l'instrument le plus compliqué à maîtriser et pourquoi ?

  Je ne suis pas certain qu'il y ait d'instruments plus "compliqués" à maîtriser que d'autres. Je parlerais plutôt d'instruments "ingrats" qui nécessitent un peu plus d'énergie ou d'oreille. Par exemple, pour un débutant, émettre un son limpide avec un piano est plutôt simple, mais essayer de sortir quelque chose avec une trompette ou un saxo, là ça peut être décourageant. A la fin, le résultat est le même pour tous : seule la motivation est la clé ! Et tous les instruments ont leur lot de difficultés.

• Quelles sont, pour vous, les clés de la réussite (hormis celles de Sol et de Fa) ?

  Dès lors que l'on prend plaisir à pratiquer, tout le reste va de soi. Bien sûr on parlera aussi de motivation et de persévérance, mais pour moi un des plus grand précepte que les instruments nous enseignent, c'est la patience. Une fois qu'on a compris cela, il n'y a plus de limite dans ce que vous pouvez jouer.

• Citez 3 musiciens avec lesquels vous rêveriez de faire un bœuf dans un bar à 2 h du mat et dites-nous pourquoi !

  - Vincent Fenton, pour sa capacité à jouer n'importe quel instrument,
  - Matthew Bellamy, pour sa virtuosité,
  - Kevin Parker, pour sa musicalité.

• Une anecdote à raconter en rapport avec votre métier ou votre scolarité (et pas forcément la fiesta que vous avez faite suite à votre entrée au Conservatoire) ?

  Je vous renvoie vers la question 3). En tant que professeur on a droit à toutes sortes de demandes qui se transforment en challenges, et ce sont ces challenges qui nous font progresser aussi !

• Quel est votre petite touche qui fait de vous un Superprof adoré par tous ses élèves ?

  Lorsque je prenais moi-même des cours, je me souviens que j'arrivais parfois la boule au ventre, avec la pression de ne pas avoir bien travaillé. J'appréhendais énormément la réaction du professeur, qui pouvait se montrer mauvais et l'heure se déroulait mal. Ce stress "d'avant cours" m'a beaucoup marqué...
  
  C'est pourquoi j'ose penser que ce qui fait de moi un superprof, c'est d'abord parce que tous mes élèves passent un super moment avec moi et qu'ils arrivent avec une pêche d'enfer, qu'ils aient eu le temps de pratiquer ou non.
  
  Je pense que ma motivation à faire progresser doit être contagieuse et je déborde toujours sur le temps car les élèves en redemandent toujours, ou bien parfois on discute, tout simplement !