Étudiant à l'ESCP propose des cours d'économie pour les élèves du lycée au supérieur

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• 1) Depuis quand développez­-vous un intérêt pour votre discipline et pour les cours particuliers ?

  L'économie m'a toujours intéressé du fait des métiers exercés dans mon entourage, mais aussi parce que j'ai eu la chance d'avoir un excellent professeur au lycée !
  Mon intérêt pour les cours particuliers a une origine plus atypique : quand je suis arrivé en seconde, je ne savais toujours pas ce qu'était une factorisation... En 2 heures de cours particuliers, le problème était réglé. C'est là que j'ai compris la puissance de ce type d'enseignement !

• 2) Dites nous-en davantage sur la matière enseignée, sur les thèmes que vous appréciez aborder avec les élèves (et éventuellement ceux qui vous plaisent un peu moins) !

  L'économie a pour particularité que les thèmes abordés par ses auteurs au XVIIIe siècle font encore aujourd'hui l'objet d'intenses débats. L'économie des ressources, la compétitivité, la croissance : toutes ces notions sont encore aujourd'hui au cœur de l'actualité. C'est pourquoi j'adore faire de l'économie une matière concrète en donnant toujours des exemples contemporains à mes élèves.
  Pour autant, je suis toujours un peu mal à l'aise quand il est question de sociologie : les sujets abordés sont parfois très personnels.

• 3) Parlez-nous de vos modèles, que ce soit un professeur qui vous a marqué ou encore une oeuvre qui vous a inspiré !

  Mon professeur d'économie et de sociologie du lycée a été un modèle d'enseignement : patient, synthétique, efficace et calme. C'est clairement une référence que j'essaie de suivre dans ma méthode pédagogique avec mes élèves. Je lui dois en partie mon envie d'aller en prépa pour en découvrir davantage. Il me rappelle la différence que peut faire un bon enseignant dans la vie d'un élève.

• 4) Quelles sont, selon vous, les qualités requises pour être un bon expert dans votre domaine ?

  N'étant pas un expert en économie, je vais essayer de résumer selon moi les bonnes pratiques de la matière.
  L'économie est une matière changeante : il faut toujours être prêt à revoir ses certitudes et bien suivre l'actualité.
  Plus important encore, il faut arriver à faire des liens. C'est la raison pour laquelle l'économie, la sociologie et l'histoire sont réunies en une matière en prépa : les notions sont interconnectées. Pour traiter efficacement une problématique, une approche transversale est nécessaire.

• 5) Une anecdote en rapport avec votre métier ou votre scolarité à nous raconter ?

  Durant mon année de Terminale, j'avais été sélectionné avec des amis pour participer au concours général d'économie. Nous nous sommes préparés pendant des mois pour cette épreuve de 5h qui s'annonçait comme un réel challenge ! Heures de cours supplémentaires, recherches, un peu de stress...
  Mon année de terminale fut l'année 2020. Je vous laisse imaginer comment (ne) s'est (pas) déroulée l'épreuve.
  Mais bon, tout effort supplémentaire est bon à prendre !

• 6) Vous pouvez maintenant nous rassurer et nous avouer que vous aussi, vous avez déjà connu des difficultés à l'école…

  J'avais un niveau catastrophique en mathématiques.
  En Terminale spécialité économique, j'avais 7 de moyenne au premier trimestre.
  Cependant, j'ai fait l'effort de continuer à travailler, revoir mes (nombreuses) faiblesses, ce qui m'a permis de finir l'année avec 13 de moyenne, mais surtout d'obtenir une moyenne de 18 aux épreuves de mathématiques de l'EDHEC, EM Lyon et Ecricome à l'issu de mes classes préparatoires. J'ai même failli dédicacer ma copie à ma professeure de mathématiques lorsqu'elle fut publiée dans l'onglet "bonnes copies" d'une plateforme de révision tant ces résultats étaient inespérés.
  Comme quoi, rien n'est écrit, il n'est que question de travail !

• 7) Aidez-nous à vous connaître un peu mieux en évoquant vos passions (que vous partagerez peut-être un jour via Superprof).

  Je suis un passionné de course : à 19 ans, je courais mon premier marathon et je prépare aujourd'hui le plus important de France : le marathon de Paris !
  Je ne prétends pas avoir l'expertise technique pour l'enseigner, mais j'aime comparer la préparation des épreuves académiques à celle en course à pied : il faut de la rigueur, une bonne méthodologie et savoir se ménager.
  
  Sur un plan plus artistique, je me suis mis depuis 1 an et demi à la photographie. J'ai encore beaucoup à apprendre, je pense bientôt prendre un cours Superprof à ce sujet.

• 8) Qu'est-ce qui fait de vous un Superprof (en plus d'avoir répondu à cette interview :-P) ?

  J'ai 22 ans : je suis très proche de mes élèves en âge. D'aucuns pourraient y voir une faiblesse, j'en fais ma force. Cette proximité me permet de me mettre à leur place, comprendre leurs blocages. J'ai encore bien en mémoire mes années de lycéen et de préparationnaire : je peux leur donner des conseils en tant que pair.