Diplômée d'épidémiologie, donne cours d'épidémiologie, de statistiques, R et de soutien à l'analyse et à la rédaction de travaux scientifiques.

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• Depuis quand développez­-vous un intérêt pour votre discipline et pour les cours particuliers ?

  Lors de mes études de Mathématiques et Informatique Appliquées aux Sciences Humaines et Sociales (MIASHS) j'ai découvert grâce à une intervenante l'épidémiologie et j'ai tout de suite nourri un grand intérêt pour cette discipline permettant d'allier statistiques, réflexion scientifique, santé au sens large et investigation. Ce qui m'a motivée à donner des cours particuliers est que finalement l'apprentissage de l'épidémiologie et des biostatistiques servent dans un nombre de domaines immense, qu'il s'agit de compétences extrêmement utiles mais pas toujours enseignées dans toutes les disciplines et que mettre ce savoir à la disposition du plus grand nombre peu importe le domaine dans lequel il sera ensuite appliqué me semble important.

• Dites nous-en davantage sur la matière enseignée, sur les thèmes que vous appréciez aborder avec les élèves (et éventuellement ceux qui vous plaisent un peu moins) !

  L'épidémiologie est très pluridisciplinaire, ses domaines d'application sont très variés et les méthodes biostatistiques au service de l'épidémiologie sont également très riches. J'ai travaillé pour ma part dans la recherche en épidémiologie et plutôt sur des études quantitatives, permettant de répondre à des questions analytiques afin d'étudier les déterminants de problèmes de santé. Je suis donc spécialisée plutôt dans l'analyse de données et la production de travaux scientifiques dans ce domaine. Découvrir un jeu de données, et produire des statistiques sur ces données (analyses descriptives, réalisation de modèles etc) apporte une grande satisfaction quand on sait que c'est l'aboutissement d'un énorme travail de recherche en amont. La préparation des données peut être en revanche fastidieuse mais on en est d'autant plus récompensé.e.s lorsqu'on a de belles données et que l'on peut les analyser.

• Parlez-nous de vos modèles, que ce soit un professeur qui vous a marqué ou encore une oeuvre qui vous a inspiré !

  Tout au long de mes études et encore aujourd'hui, j'admire vraiment les enseignant.e.s chercheurs.ses des équipes de l'Institut de Santé Publique, d'Epidémiologie et de Développement (ISPED) de Bordeaux qui sont toujours à la pointe des dernières méthodes d'analyse de données et d'investigation de recherche en épidémiologie. Leur investissement dans l'apprentissage de la discipline, leur rigueur et leur intégrité scientifique et la qualité de leurs travaux sont remarquables. Ce sont des personnes qui font vraiment un métier utile, qui font avancer l'état de la connaissance dans leur domaine et qui contribuent ainsi au progrès dans le domaine de la santé.

• Quelles sont, selon vous, les qualités requises pour être un bon expert dans votre domaine ?

  Selon moi, les qualités principales pour être un.e expert.e dans ce domaine est la curiosité, la persévérance, l'envie d'en apprendre toujours plus et de mettre ses connaissances à jour, une volonté de travail importante et une très grande rigueur scientifique. Il faut toujours chercher à se dépasser, à dépasser ce que l'on sait pour améliorer la qualité de son travail.

• Une anecdote en rapport avec votre métier ou votre scolarité à nous raconter ?

  Je me souviens qu'à un moment donné j'avais dû travailler sur des données vraiment difficiles car elles n'étaient pas forcément bien codées, pas forcément bien adaptées à l'analyse et j'avais fini finalement par passer un temps infini à mettre de l'ordre dans les données afin de pouvoir les analyser. Ces moments, bien que difficiles, sont aussi extrêmement stimulants car dans ces moments-là on cherche beaucoup, on est confronté.e.s à des problèmes à résoudre, on est poussé.e.s à trouver les meilleures solutions. C'est très prenant et c'est aussi très satisfaisant quand au final on sort des analyses sur ce type de données et que tout ce travail fini par payer.

• Vous pouvez maintenant nous rassurer et nous avouer que vous aussi, vous avez déjà connu des difficultés à l'école…

  Très clairement lors de ma licence MIASHS j'ai eu un mal fou à me remettre aux mathématiques fondamentales que j'avais laissées derrière moi depuis un moment et j'ai eu mon lot de 4/20 pendant ces trois années dans certaines matières. En master également, les cours étaient intenses et très prenants et j'ai aussi eu une période de mou où j'avais l'impression que c'était trop dur, que je n'y arriverais pas. Mais je me suis accrochée, j'ai tenu bon et finalement j'ai sorti la tête de l'eau !

• Aidez-nous à vous connaître un peu mieux en évoquant vos passions (que vous partagerez peut-être un jour via Superprof).

  A côté de ce métier d'analyse de données et de recherche en épidémiologie, je suis passionnée de cuisine, j'aime faire de longues balades avec ma chienne pour laquelle j'investis également beaucoup de mon temps afin de mettre en œuvre une méthoded'éducation canine positive. Je suis également nouvellement une amatrice de mycologie ce qui me permet d'allier mon goût pour les balades en forêt et l'apprentissage de cette nouvelle discipline extrêmement riche et stimulante !

• Qu'est-ce qui fait de vous un Superprof (en plus d'avoir répondu à cette interview :-P) ?

  Selon moi, je suis quelqu'un de très patient, de très pédagogue et j'arrive à cerner mes élèves afin d'adapter mon discours à leurs connaissances. Je sais aller au rythme de l'élève, et que je parte de leur support de cours ou que je créé un cours de A à Z je comprends bien les besoins et sais adapter mes cours en fonction de ceux-ci. Je suis à l'écoute et je sais être créative dans les supports de cours, les exemples et les explications que je fournis. Je répète autant de fois que nécessaire, je multiplie les exemples et j'apprends à mes élèves sans jugement ! Je suis entièrement à leur service et investie dans mon rôle pour leur apporter le meilleur de moi-même.