Diplômé de l'École Normale Supérieure de Paris (rue d'Ulm), propose un accompagnement en Histoire, HGGSP à Paris

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• Depuis quand développez­-vous un intérêt pour votre discipline et pour les cours particuliers ?

  Je suis passionné de lettres et d'histoire depuis le lycée, et m'y suis consacré plus sérieusement à partir de la classe préparatoire littéraire. En hypokhâgne/khâgne, on vous enseigne non seulement la littérature mais également les sciences humaines de manière générale. Mon appétit pour la littérature, la philosophie, l'histoire s'est donc renforcé durant ces années-là, raison pour laquelle j'ai décidé d'intégrer l'ENS en lettres et histoire.

• Dites nous-en davantage sur la matière enseignée, sur les thèmes que vous appréciez aborder avec les élèves (et éventuellement ceux qui vous plaisent un peu moins) !

  Je suis spécialiste en littérature, et plus particulièrement la littérature du XIXe siècle. J'affectionne particulièrement la période romantique. Ma formation, notamment à l'ENS, m'a appris à établir des connexions entre histoire/littérature, et surtout à comparer les différents mouvements selon les périodes.
  Je suis assez ouvert aux demandes de mes élèves selon leurs besoins. J'aime m'arrêter sur certains textes incontournables, mais également renforcer la méthode de dissertation/commentaire de texte afin que l'élève soit en mesure de répondre à n'importe quel sujet.
  S'il s'agit d'une préparation au baccalauréat ou à un concours, j'aime organiser des simulations d'oraux ou de colles afin de placer l'élève dans les conditions de l'examen et de le mettre en confiance. Plus on est confronté à un exercice, moins on le redoute.

• Parlez-nous de vos modèles, que ce soit un professeur qui vous a marqué ou encore une oeuvre qui vous a inspiré !

  Mon professeur de lettres (et mon professeur d'histoire) m'ont particulièrement marqué en classe prépa. Je me souviens notamment que la lecture d'Illusions Perdues m'avait totalement changé. Il y a des livres qui, au-delà d'être beaux, changent notre perception du monde, et celui-ci en faisait partie. Peut-être est-ce lié à mon identification à Lucien, peut-être par admiration pour le réalisme balzacien. Depuis, je ne cesse de vouloir transmettre le goût des lettres et du style à mes élèves.

• Quelles sont, selon vous, les qualités requises pour être un bon expert dans votre domaine ?

  Je serais assez classique en vous disant qu'il n'y a pas de bon expert sans travail acharné. Mais au-delà de cela, je pense qu'un bon professeur est un professeur qui transmet du sens et donne le goût d'apprendre. La littérature est une matière plutôt élitiste, souvent décourageante, et j'aime à montrer combien on peut l'approcher et l'apprécier avec d'autres moyens que ceux que l'on utilise à l'école. Cela peut passer par des comparaisons avec des textes musicaux, dont l'analyse est souvent la même qu'en poésie. Je répète souvent cette phrase à mes élèves : « analyser » un texte, ce n'est pas réciter une leçon, c'est expliquer pourquoi il t'émeut (ou pas).

• Une anecdote en rapport avec votre métier ou votre scolarité à nous raconter ?

  Je me souviens que, lors de mon oral en 1ère, je n'avais pas lu Le Mariage de Figaro - il faut savoir que j'ai toujours un certain désintérêt pour le théâtre. L'examinatrice m'avait demandé comment se terminait l'histoire, et j'avais joué la carte de la « panique » en me disant que le stress m'empêchait de me souvenir du dénouement de la pièce. J'avais réussi à obtenir 17/20 malgré tout. Tout tient dans l'art du langage.

• Vous pouvez maintenant nous rassurer et nous avouer que vous aussi, vous avez déjà connu des difficultés à l'école…

  Bien sûr. Mauvais élève depuis la primaire, j'ai connu de nombreux échecs et découragements durant le collège. Je ne me sentais pas à ma place à l'école et ne comprenait pas le sens d'apprendre des listes de rois de France. Ce n'est qu'à l'arrivée au lycée que j'ai pu rencontrer des professeurs qui m'ont inspiré et ont profondément changé ma vision du savoir. Ce « déclic » est donc passé par une rencontre, c'est souvent la raison pour laquelle je répète que les professeurs ont un rôle déterminant : celui d'intéresser l'élève au sens premier du terme, de susciter la curiosité, de transmettre une passion.

• Aidez-nous à vous connaître un peu mieux en évoquant vos passions (que vous partagerez peut-être un jour via Superprof).

  Je suis passionné d'arts martiaux et de sports de combat de manière générale. J'ai pratiqué pendant trois ans la boxe thaïlandaise et le ju-jitsu. Egalement passionné de musique, le rap occupe une place quotidienne dans ma vie.

• Qu'est-ce qui fait de vous un Superprof (en plus d'avoir répondu à cette interview :-P) ?

  Je dirais, pour commencer : le parcours, l'expérience, la renommée du diplôme. Puis, bien évidemment, mon attention envers l'élève, un certain souci de vouloir réussir avec lui. Je suis persuadé qu'en donnant le goût à l'élève, celui-ci est capable de réussir. J'en ai fait la propre expérience. Comme disait Pasolini : « Pour apprendre, il faut toujours d'abord savoir aimer ».