Cours pour étudiants infirmiers – Méthodologie, rigueur et bienveillance au rendez-vous

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• Depuis quand développez-vous un intérêt pour votre discipline et pour les cours particuliers ?

  Mon intérêt pour ma discipline remonte à mes années de lycée, lorsque j'ai réalisé à quel point une matière pouvait devenir passionnante si elle était bien expliquée. J'ai commencé à donner des cours particuliers dès mes études supérieures, en aidant d'abord des camarades, puis des élèves plus jeunes. J'ai rapidement pris goût à cette forme de transmission individualisée, qui permet de créer une vraie progression et de redonner confiance.

• Dites-nous en davantage sur la matière enseignée, sur les thèmes que vous appréciez aborder avec les élèves (et éventuellement ceux qui vous plaisent un peu moins) !

  J'enseigne principalement [la chimie / le droit / les mathématiques / une autre matière], et ce qui me plaît particulièrement, ce sont les exercices de raisonnement : les mécanismes réactionnels en chimie organique, ou les cas pratiques en droit par exemple. Ce sont des moments où l'élève peut réellement comprendre le « pourquoi » des choses, pas juste le « comment ». Ce que j'aime un peu moins, ce sont parfois les parties trop théoriques ou répétitives, mais je m'efforce de les rendre plus vivantes et utiles à travers des exemples concrets.

• Parlez-nous de vos modèles, que ce soit un professeur qui vous a marqué ou encore une œuvre qui vous a inspiré !

  J'ai été profondément marqué(e) par un professeur de terminale qui a su me transmettre la rigueur sans jamais me décourager. Il avait cette capacité à poser des questions justes, qui nous faisaient réfléchir plutôt que nous donner les réponses. Côté inspiration, des ouvrages comme "Le monde de Sophie" (pour la philosophie) ou "L'élégance du hérisson" m'ont rappelé combien l'apprentissage pouvait être à la fois personnel et universel.

• Quelles sont, selon vous, les qualités requises pour être un bon expert dans votre domaine ?

  Il faut avant tout de la pédagogie, c'est-à-dire la capacité à s'adapter au niveau et au rythme de l'élève. Être expert ne suffit pas : encore faut-il savoir expliquer simplement, rester patient, et savoir encourager. Il faut aussi rester curieux, se remettre en question et actualiser ses connaissances en permanence.

• Une anecdote en rapport avec votre métier ou votre scolarité à nous raconter ?

  Lors d'un cours avec un élève en grande difficulté, je me suis rendu compte qu'il n'osait pas poser de questions par peur de « paraître bête ». Je lui ai alors demandé de m'expliquer la leçon à sa manière, comme s'il était le professeur. Ce petit retournement de rôle l'a débloqué, il a repris confiance et depuis, il a progressé de manière spectaculaire. Ce jour-là, j'ai compris que parfois, il suffit d'un petit déclic.

• Vous pouvez maintenant nous rassurer et nous avouer que vous aussi, vous avez déjà connu des difficultés à l'école…

  Bien sûr ! J'ai eu beaucoup de mal avec [la géométrie / les dissertations / la physique] à une époque. Je pensais que je n'étais « pas fait(e) pour ça ». Mais en réalité, c'est souvent une question de méthode et de mentalité. Un bon accompagnement m'a aidé à transformer mes faiblesses en atouts, et c'est ce que j'essaie de transmettre aujourd'hui.

• Aidez-nous à vous connaître un peu mieux en évoquant vos passions (que vous partagerez peut-être un jour via Superprof).

  En dehors de l'enseignement, je suis passionné(e) de [musique, sport, lecture, cinéma, jeux de société…]. J'aime particulièrement les activités qui demandent de la concentration et un peu de stratégie, comme le handball ou les échecs. J'aime aussi apprendre de nouvelles choses, dans des domaines très différents : langues, histoire, sciences sociales…

• Qu'est-ce qui fait de vous un Superprof (en plus d'avoir répondu à cette interview :-P) ?

  Ce qui fait de moi un(e) Superprof, c'est ma capacité à m'adapter à chaque élève, à identifier ses blocages et à l'aider à progresser avec bienveillance. Je ne me contente pas d'enseigner : je cherche à faire aimer la matière, à redonner confiance, et à développer l'autonomie. Et surtout, je ne me lasse jamais de voir un élève dire : « Ah ! J'ai compris ! »