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Blaise
- Tarif 35€
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Nombre d'élèves que Blaise a accompagné depuis son arrivée sur Superprof
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35€/h
1er cours offert
- Architecture
- Préparation concours école d'architecture
Architecte DPLG Enseigne , l'architecture, l'urbanisme et l'aménagement des territoires depuis + de 30 ans. Seules l'analyse et l'étude systémique des phénomènes physiques et anthropiques permettent d
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Lieux du cours
-
Chez Blaise : Paris 9e
-
chez vous ou lieu public : déplacement jusqu'à 20 km depuis Paris 9e
-
À propos de Blaise
Je m'appelle Blaise EKODO,
Je suis né à Paris il y a 72 douze ans,
Je suis un des dernier "Babys Boomer".
J'ai toujours eu la chance d'habiter dans des endroits où l'architecture avait un force patrimoniale ou dans des lieux où l'architecture était en cour de fabrication d'une manière respectueuse. Mes Parents étant originaire d'Afrique de l'Ouest et ayant décidé de rester en France après la seconde Guerre, j'ai passé une partie de mon enfance sur la butte de Chaillot, entre L'Etoile et Saint Ferdinand des ternes. les immeuble situés sur les avenues qui convergent vers l'Arc de Triomphe, les appartements de certain-e-s de mes copains et copines qui y logeaient m'on donné envie de devenir architecte pour participer à la construction de l'Afrique de mes parents (model avenue Foch ou Georges Mandel. Par la suite vers l'âge de 16 ans, j'ai bossé comme déménageur pour la société Raoul GROSPIRON. Ce travail m'a donné l'occasion de traverser la France entière en de rentrer dans toutes sortes d'appartements, demeures et domaines, en renforçant mon goût pour l'architecture. Par la suite, après avoir passé mon Bac au Lycée Henri IV, je me suis inscrit en écore d'architecture ou j'ai eu la grande chance de rencontrer Georges Henri-PINGUSSON, l'architecte du mémorial des martyrs de la Déportation, sur l'île de la Cité à Paris. et après plusieurs expérience auprès d'architectes au savoir faire certain, j'ai passé mon diplôme d'architecte, puis je suis devenu enseignant à l'Unité Pédagogique d'Architecture n°5 de Nanterre, puis à Paris La Seine, puis à Paris Val de Seine où il m'arrive encore d'effectuer quelques interventions.
Les raisons qui me poussent à vous transmettre mes savoirs et ma connaissance tiennent au fait que notre pratique architecturale se doit d'accompagner le changement climatique pour ne plus faire les erreurs que nous avons commises en construisant des bâtiments sur des terres marécageuse en oubliant qu'elles étaient des éponges qui retenaient l'eau en faisant vivre un écosystème, c'est le fait que nous avons aménagé des territoires sans tenir compte ni de leur composition géologiques, topographiques, ni de la biocénose qui y était attachée. d'où ma motivation.
En attendant d'avoir peut-être le plaisir de vous rencontrer.
Bien à vous.
Blaise EKODO
À propos du cours
- Primaire
- Collège
- Seconde
- +5
niveaux :
Primaire
Collège
Seconde
Première
Terminale
BTS
Supérieur
Formation pour adultes
- Français
Toutes les langues parlées pour le cours :
Français
Un projet, c’est une question toujours relative à un besoin social des humains. Pour répondre à cette question, il y a nécessité à prendre conscience de l’exitance de espace mental et de l’espace sensible par une démarche spécifique à l’art que l’on pratique. Pour ce faire, avez l’obligation de rassembler l’ensemble des outils acquis depuis votre plus jeune âge (anatomie, sport, math, dessin, musique, histoire, physique, dance,...) , et qui vous conviennent le mieux, pour vous accompagne avec mon expérience durant ce périple que nous allons effectuer entre le vraisemblable et le réel, afin d’atteindre et de repousser les frontières de vos savoirs et de votre connaissance, pour servir votre exercice ici l’architecture, pour comprendre et accompagner avec finesse la mutation du mode de production du Monde. (le progrès technique et le progrès social).
Dans un premier temps, il nous faudra mettre en place un outil spécifique qui nous vient de chez les militaires :Le logiciel de réflexion d’organisation et d’action.
A ce stade de mon exposé, il me paraît essentiel de vous présenter les éléments constitutifs de ce logiciel de Réflexion d’Organisation et d’Action il s’agit :
1. De la culture de l’architecte, dans sa double dimension de culture générale et culture de projet
2. De la dimension universelle et spécifique de l’architecture
3. De la prise en compte de l’usage, de l’environnement , de la matérialisation et de la matérialité pour la conception du projet.
4. De l’utilisation des outils conceptuels tout au long du processus de conception.
La culture de projet.
Engagé dans la carrière, le futur architecte et plus tard le professionnel va élargir sa capacité d’action, en construisant parallèlement à sa culture générale, avec méthode et de manière structurée, une culture au service de la production architecturale ; il s’agit de la culture de projet. La conjugaison de ces deux cultures constitue une source d’énergie inépuisable que seule une curiosité inextinguible peut nourrir. Ensemble elles représentent les réservoirs de connaissances adéquats au service de l’architecte. Il peut en activer les soupapes et libérer ainsi, l’énergie nécessaire à l’alimentation du processus de conception, à l’instant même où se produit l’étincelle qui conditionne sa mise en action. C’est à cet instant « prométhéen » si particulier, que la puissance de l’impulsion créatrice de l’architecte lui permet de faire apparaître la matrice de son projet. Cet instant qui peut être celui d’une grande émotion, lui sert de boussole et motive son envie de concevoir. Le choix de guider les étudiant(e)s à la découverte de ce moment décisif qui signe le point de départ de l'exercice du futur architecte, est du ressort de chaque enseignant(e), avec des modalités et des temporalités qui lui appartiennent. Pour ce qui concerne mon exercice pédagogique, j’ai toujours privilégié l’idée de les y conduire à la fin du semestre1, et pour les retardataires, durant le laps de temps imparti entre de début du semestre 2 et les vacances de Pâques. Quelle que soit l’option choisie par l’enseignant(e), il est bon qu’il (elle) alerte l’étudiant(e) sur l’urgence qu’il y a, à ce qu’il (elle) développe sa culture générale et construise sa culture de projet, pour que semaines après semaines, il (elle) puisse participer de manière active, à ce voyage au cœur de la discipline.
2 – La dimension universelle et spécifique de l’architecture
Depuis que les humains sont présents à la surface du globe, ils ont la même préoccupation, celle d’assurer leur survie1. C’est ainsi qu’ils transforment l’environnement dont ils tirent leur subsistance, et qu’ils en exploitent les ressources pour satisfaire leurs besoins vitaux. Quels que soit les territoires où ils se sont établis, leur faculté d’adaptation au milieu leur à permis d’inventer des réponses architecturales culturellement diversifiées, tant par leurs morphologies que par les usages qu’elles abritent. Ces édifices, ces espaces publics, ces paysages tant ruraux qu’urbains, représentent une richesse patrimoniale2 immense. C’est par l’observation et l’analyse comparée de ce patrimoine architectural et urbain que l’enseignant(e) peut porter un éclairage instructif sur les dimensions universelles et spécifiques de l’architecture, des points de vue historiques, sociologiques, technologiques, comme support des cours théoriques et des TD qui ne peuvent être réalisés que par le moyen d'une équipe pédagogique interdisciplinaire, soudée, coordonnée fonctionnant de manière collégiale. L'exemple d'un cour et d'un TD qui aurait pour objet l'étude de l'organe vertical de circulation dit l'escalier2 pourrait permettre à l'équipe enseignante, par les découvertes et les connaissances qui en sont issues, de faire en sorte que l'étudiant(e) accepte d'être suspendu entre les parenthèses de l'éternité et, que depuis ce temps zéro qui peut l'accompagner tout au long de sa vie, il(elle) réalise en toute conscience l'exercice sur le sujet indiqué puis, en utilise le dispositif au cour des exercices de projet, et durant son exercice professionnel. De mon point de vue, il nous appartient à nous les humains et particulièrement nous les architectes "d'inscrire notre action dans les traces de notre histoire" 3.
1 (voir le film de Werner Herzog "happy people", ainsi que celui de Laurent Maget sur les pygmées Baka, "le grand Virage")
Le projection deux films documentaires ce fait au début de L1-S2. Il sert l'articulation entre l'analyse faite en L1-S1 et les premiers exercices de projet qui débutent en S2.
2 Le cours sur l'escalier peut nous indiquer de façon illustrée, la manière dont ce dispositif connexe aux formes architectonique et architecturale, accompagne la mutation du mode de production de notre société en même temps que celle des usages au moment alors qu'il commande le plan, il quitte la tours d'accès à la demeure du "pater familias" située sur l'un des côtés du plan qu'il commende, pour s'installer au milieu de celui-ci, le distribuant en appartements et nous révélant dans le même temps l'avènement du sujet avec, la puissance de l'imprimerie et la diffusion du savoir, la poudre à canon et l'obsolescence d'un modèle social, la banque et le mécénat, les guerres de religion, l'édit de Nantes puis la paix, et Descartes de conclure "...Je pense donc je suis..." à suivre.
3 Moîse Balenda sociologue.
3 – La prise en compte de l’usage, de l’environnement et de la matérialité pour la conception du projet.
L’usage.
Elle se fait avec l'un des principaux outils de mesure de l’architecture le corps humain. C’est en prenant conscience des possibilités qu’offre son utilisation, que l’architecte peut jauger, déterminer, ajuster et fixer, à toutes les échelles de conception ou de réalisation, les dimensions des projets qui lui sont confiés, qu’il s’agisse des surfaces qui supportent ou des volumes qui abritent nos pratiques dans tous les domaines de l’activité humaine. Selon la sociologue et anthropologue de l’espace Monique Vervaëke, avec laquelle j’ai eu la chance de travailler à l’Ecole d’architecture de Paris la Défense, l’usage véhicule aussi avec lui, des formes universelles qui enveloppent nos pratiques, et que l’architecte sculpte et affine d’une manière subjective et adaptée, à l’environnement du lieu de son intervention. La culture de projet.
Engagé dans la carrière, le futur architecte et plus tard le professionnel va élargir sa capacité d’action, en construisant parallèlement à sa culture générale, avec méthode et de manière structurée, une culture au service de la production architecturale ; il s’agit de la culture de projet. La conjugaison de ces deux cultures constitue une source d’énergie inépuisable que seule une curiosité inextinguible peut nourrir. Ensemble elles représentent les réservoirs de connaissances adéquats au service de l’architecte. Il peut en activer les soupapes et libérer ainsi, l’énergie nécessaire à l’alimentation du processus de conception, à l’instant même où se produit l’étincelle qui conditionne sa mise en action. C’est à cet instant « prométhéen » si particulier, que la puissance de l’impulsion créatrice de l’architecte lui permet de faire apparaître la matrice de son projet. Cet instant qui peut être celui d’une grande émotion, lui sert de boussole et motive son envie de concevoir. Le choix de guider les étudiant(e)s à la découverte de ce moment décisif qui signe le point de départ de l'exercice du futur architecte, est du ressort de chaque enseignant(e), avec des modalités et des temporalités qui lui appartiennent. Pour ce qui concerne mon exercice pédagogique, j’ai toujours privilégié l’idée de les y conduire à la fin du semestre1, et pour les retardataires, durant le laps de temps imparti entre de début du semestre 2 et les vacances de Pâques. Quelle que soit l’option choisie par l’enseignant(e), il est bon qu’il (elle) alerte l’étudiant(e) sur l’urgence qu’il y a, à ce qu’il (elle) développe sa culture générale et construise sa culture de projet, pour que semaines après semaines, il (elle) puisse participer de manière active, à ce voyage au cœur de la discipline.
2 – La dimension universelle et spécifique de l’architecture
Depuis que les humains sont présents à la surface du globe, ils ont la même préoccupation, celle d’assurer leur survie1. C’est ainsi qu’ils transforment l’environnement dont ils tirent leur subsistance, et qu’ils en exploitent les ressources pour satisfaire leurs besoins vitaux. Quels que soit les territoires où ils se sont établis, leur faculté d’adaptation au milieu leur à permis d’inventer des réponses architecturales culturellement diversifiées, tant par leurs morphologies que par les usages qu’elles abritent. Ces édifices, ces espaces publics, ces paysages tant ruraux qu’urbains, représentent une richesse patrimoniale2 immense. C’est par l’observation et l’analyse comparée de ce patrimoine architectural et urbain que l’enseignant(e) peut porter un éclairage instructif sur les dimensions universelles et spécifiques de l’architecture, des points de vue historiques, sociologiques, technologiques, comme support des cours théoriques et des TD qui ne peuvent être réalisés que par le moyen d'une équipe pédagogique interdisciplinaire, soudée, coordonnée fonctionnant de manière collégiale. L'exemple d'un cour et d'un TD qui aurait pour objet l'étude de l'organe vertical de circulation dit l'escalier2 pourrait permettre à l'équipe enseignante, par les découvertes et les connaissances qui en sont issues, de faire en sorte que l'étudiant(e) accepte d'être suspendu entre les parenthèses de l'éternité et, que depuis ce temps zéro qui peut l'accompagner tout au long de sa vie, il(elle) réalise en toute conscience l'exercice sur le sujet indiqué puis, en utilise le dispositif au cour des exercices de projet, et durant son exercice professionnel. De mon point de vue, il nous appartient à nous les humains et particulièrement nous les architectes "d'inscrire notre action dans les traces de notre histoire" 3.
1 (voir le film de Werner Herzog "happy people", ainsi que celui de Laurent Maget sur les pygmées Baka, "le grand Virage")
Le projection deux films documentaires ce fait au début de L1-S2. Il sert l'articulation entre l'analyse faite en L1-S1 et les premiers exercices de projet qui débutent en S2.
2 Le cours sur l'escalier peut nous indiquer de façon illustrée, la manière dont ce dispositif connexe aux formes architectonique et architecturale, accompagne la mutation du mode de production de notre société en même temps que celle des usages au moment alors qu'il commande le plan, il quitte la tours d'accès à la demeure du "pater familias" située sur l'un des côtés du plan qu'il commende, pour s'installer au milieu de celui-ci, le distribuant en appartements et nous révélant dans le même temps l'avènement du sujet avec, la puissance de l'imprimerie et la diffusion du savoir, la poudre à canon et l'obsolescence d'un modèle social, la banque et le mécénat, les guerres de religion, l'édit de Nantes puis la paix, et Descartes de conclure "...Je pense donc je suis..." à suivre.
3 Moîse Balenda sociologue.
3 – La prise en compte de l’usage, de l’environnement et de la matérialité pour la conception du projet.
L’usage.
Elle se fait avec l'un des principaux outils de mesure de l’architecture le corps humain. C’est en prenant conscience des possibilités qu’offre son utilisation, que l’architecte peut jauger, déterminer, ajuster et fixer, à toutes les échelles de conception ou de réalisation, les dimensions des projets qui lui sont confiés, qu’il s’agisse des surfaces qui supportent ou des volumes qui abritent nos pratiques dans tous les domaines de l’activité humaine. Selon la sociologue et anthropologue de l’espace Monique Vervaëke, avec laquelle j’ai eu la chance de travailler à l’Ecole d’architecture de Paris la Défense, l’usage véhicule aussi avec lui, des formes universelles qui enveloppent nos pratiques, et que l’architecte sculpte et affine d’une manière subjective et adaptée, à
l’environnement du lieu de son intervention. Les exercices que je propose en L1-S1 vont dans ce sens, qu'il s'agisse du travail d'analyse du parcours dans la ville, de celui de la chambre de l'étudiant ou encore de celui de la Halle d'Arpajon*.
* Voir la restitution de certains travaux des étudiant(e)s réalisés sous forme de Power point ou de livrets A5.
L’environnement (c'est le temps de l'analyse)
C’est le contexte, il porte en lui l’ensemble des conditions premières du projet, celles qui permettent à l’architecte d’intervenir sur un site, de prendre position et de faire une proposition pour inscrire et asseoir * sa réalisation dans l’espace sensible. Cette prise de position résulte de la nécessité d’un contact physique in situ durant lequel, ses sens et son intellect sont sollicités pour prendre la mesure du lieu puis, par la suite, il pourra effectuer sous la dictée de la mémoire, un travail analytique de plusieurs facteurs systémiques et phénoménologiques relatifs au climat, à la course du soleil, à la géographie, à la topographie, aux points de vue, aux ressources, à l’usage, au cadre bâti, à l’histoire, à la mémoire collective..., Il(elle) pourra représenter le résultat de ce travail analytique sur des cartes de ressenti (relatives à nos organes capteurs de sens) dont le croisement ou (et) la superposition lui permettront de mettre à jour, puis d’identifier un ensemble de contraintes à partir duquel il(elle) établira un diagnostic de la situation urbaine ou architecturale, puis dressera plus précisément le cadre de son intervention pour faire émerger la forme architecturale relative à la question posée.
Pour ce qui concerne mon exercice pédagogique cette partie du déroulement du processus de conception doit être en lien avec l'analyse. En L1 et L2-S1, elle doit se faire au moyen d'une grille imposée par l'équipe enseignante de manière à ce que les étudiant(e)s puissent s'initier à l'utilisation des outils de cette dernière, avec rigueur et précision. En L2-S2 et L2, elle doit pouvoir se faire par le moyen d'une grille un peu plus ouverte qui permet aux étudiant(e)s de définir le sens de leurs recherches, sous le contrôle d'une équipe pédagogique qui doit en garantir la cohérence.
*Voir la proposition de cours sur les mots de l'architecture.
La matérialisation et la matérialité.(c'est le temps du projet)
C’est le moment fort du processus de conception, celui où l’architecte inscrit son projet dans l’espace sensible en considérant et en réglant la relation et les rapports qu’il(elle) entend établir entre la forme architectonique et le forme architecturale de son projet. A cet effet, l’architecte fait effectue des arbitrages d’ordre constructifs ou structurels qui président à l'émergence de la forme architectonique et qui conditionnent sans délai, la qualité des ambiances et la consistance des atmosphères que la forme architecturale contient. et qui, dans le même temps, déterminent, le caractère architectural avec lequel ce dernier choisit d’écrire son projet, et d'être lu ou ressenti par ses futurs utilisateurs ou futurs passants. Il n’y a pas de règle pour faire appel à ce concept qui injecte les notions de plein et de vide ; de dedans et de dehors ; de contenant et de contenu ; de limite ; de modules constructifs ou conceptuels ; de répétition ; de juxtaposition ; d'assemblage... dans la démarche conceptuelle de l’architecte, De mon point de vue l’enseignant(e) doit susciter, initier, stimuler et insister pour que l’étudiant(e) intègre la matérialité et la pensée constructive à son logiciel de réflexion d’organisation et d’action, le plus tôt possible.
4 - L’UTILISATION DES OUTILS CONCEPTUELS OU DE REPRESENTATION.
"..La technique c’est 100% de travail mais c’est seulement 1% de l’expression..." Sylvie Guilhem (Danseuse)
Les outils qui servent à l’élaboration et la fabrication du projet d’architecture sont à la fois des outils de conception et des outils de communication. Ils sont au service de l’esprit dans son expression, donc au service de l’architecture pour le cas d’espèce. Ils ne peuvent exister, ni par eux mêmes, ni pour eux-mêmes.
Les outils initiaux.
Certains de ces outils nous sont prêtés par notre corps, ce sont nos organes capteurs de sens (le nez, la bouche, la main, l’oreille, l’œil), d’autres sont des artéfacts fabriqués par le besoin que nous avons de prolonger les premiers (les outils initiaux) pour appréhender le monde, et pour atteindre et repousser, dans une double détente émotionnelle et sentimentale, les frontières de nos connaissances respectives d’un point de vue subjectif, et celles de notre connaissance dans sa globalité objective.
Les outils fondamentaux et leur mode d’emploi.
Mon idée, en tant qu’enseignant, est que c’est sur la base de la prise de conscience de notre être essence que se font l’initiation, l’apprentissage, et la maîtrise d’utilisation des outils fondamentaux de l'architecte que sont le plan et la coupe, ces outils fondamentaux étant mis en action par la démarche du projet d'architecture argumentée (au sens de l'exercice du rêve éveillé que Georges-Henri Pingusson faisait faire à ses étudiants de première année à l'UP5, ou au sens de la promenade architecturale mis en place par Le Corbusier dans les projets qu'il réalise dès 1923), le croquis, le dessin, la maquette, la modélisation , l’écriture, la littérature, la musique, le cinéma…, constituent une panoplie d’outils mis à la disposition du futur architecte pou l'accompagner tout au long de cette démarche, de la genèse de l’idée jusqu’à sa matérialisation. Si, comme je l'ai écrit plus haut, l'enseignant ou l'équipe enseignante doit convaincre l'étudiant(e) de fabriquer son propre Logiciel de Réflexion, d’Organisation et d’Action, seul garant de son autonomie, un certains nombre facultés et de critères de réflexion participant à la mécanique de fonctionnement de ce logiciel peuvent contribuer à en optimiser l’emploi, parmi lesquels :
Le regard,
Il permet de voir, d’observer, de déchiffrer, d’identifier, de lire et de comprendre le monde en mouvement,
l’écoute,
Elle est au cœur de la compréhension, elle permet d’entendre, de saisir et de collecter toute information nécessaire à l’instruction du processus de conception de l’exercice de projet.
Le regard et l’écoute,
liés à nos organes capteurs de sens, ils permettent aux humains de ressentir des émotions provoquées par des dispositifs qui servent les arts et qui, pour le cas d’espèce, l’architecture. Leur usage peut faciliter l’accès aux savoirs et guider, du point de vue du savoir faire, la sensibilité et la raison du futur maître d'œuvre, dans la justesse des arbitrages qu'il doit effectuer pour faire émerger la forme de ses projets.
La parole,
Cette faculté que nous avons d’exprimer notre pensée, de communiquer nos impressions et d’échanger nos expériences, doit être mise au service des étudiant(e)s, lors de séances de travail collectif durant lesquelles, ils (elles) peuvent alors développer leur esprit critique, par une prise de conscience différenciée entre la pratique de l’analyse critique de leurs démarches respectives au regard du processus de conception, et la pratique du commentaire ; le but étant de les entraîner à présenter, à expliquer puis à commenter les résultats de leurs travaux devant tous les publics.
La maïeutique,
Cette méthode permet à l’enseignant(e) de prendre la mesure de la situation de l’étudiant(e), à la lecture du travail qui lui est présenté. Au regard des points forts et des qualités que ce travail recèle, l’enseignant(e) peut mettre en place une stratégie pédagogique adaptée, et proposer à l’étudiant(e) une série de dispositifs appropriés qui doivent lui permettre de prendre conscience de ses propres ressources, et de mobiliser, à travers elles, les connaissances nécessaires au développement de son propre projet. Il (elle) pourra ainsi développer son autonomie, en testant et en jugeant de la qualité de ses intuitions.
La lisibilité,
Corollaire de la matérialité, elle est le principal outil de l'analyse critique. Elle permet à un observateur, à travers le potentiel narratif du projet, de localiser et d’identifier la posture prise par son auteur, quelque soit le parti pris de ce dernier. La lisibilité permet aussi d’apprécier la justesse des choix et des arbitrages opérés par ce dernier. Elle permet aussi à de l'auteur du projet de le relire, elle l’aide à trouver, à régler et à en fixer l’assise dans l’espace sensible. A son usage, l’étudiant(e) doit pouvoir trouver et circonscrire le lieu de son expression, en développant son propre style et en vérifiant, à chaque moment de l’élaboration de son projet, que son parti pris et sa posture sont cohérents et identifiables.
La simultanéité,
Est la méthode que l’étudiant(e) doit utiliser en permanence à l’instant de la conception. Elle autorise la mise en cohérence des différents éléments constitutifs du projet (plan et coupe, volume et structures…), par la mise en jeu de « l’emboîtement des échelles ».
L’itération ou la répétition (faire et défaire, c’est le chemin de faire),
Cette méthode de réflexion s’inscrit dans un mouvement répétitif et récurrent du processus de conception, par les actions de faire et de défaire. Son usage doit permettre à l’étudiant(e) de régler son projet de manière progressive, en passant en revue, à travers le tamis de critères choisis, certains éléments du projet. Après avoir décidé du futur de ces éléments en fonction de la manière dont ils servent le projet, Il (elle) peut alors répéter cette opération au regard de nouveaux critères et cela, jusqu’à l’aboutissement du projet.
Exercices et exercices de projets,
Ils dressent le cadre de l’espace expérimental dans lequel les étudiant(e)s peuvent tester leur propre logiciel de réflexion d’organisation et d’action, en prenant ainsi la mesure de l’efficacité des outils architectoniques et architecturaux qu’ils ont acquis, ou qu’ils se sont forgés sur des problématiques indiquées par les enseignants rédacteurs des sujets, ou au frottement de celles identifiées par eux lors des exercices des projets.
Conclusion.
Mon rôle d’enseignant, mon engagement et mon service depuis vingt deux ans auprès des étudiant(e)s ont
toujours résidé dans le fait de susciter chez eux, la curiosité, la soif de savoir, et l’envie de concevoir, le tout
étayé par un courage et une exigence de travail mis au service de leur propre expression architecturale.
C’est ce service et cet engagement que je souhaite continuer à mettre au service de l'enseignement de
l'architecture, durant le temps de service qu'il me reste à accomplir, pour contribuer à la formation d'architectes
initiés puis impliqués dans les pratiques collaboratives de l'exercice, pour qu'avec d'autres, ils imaginent et
construisent demain. Les exercices que je propose en L1-S1 vont dans ce sens, qu'il s'agisse du travail d'analyse du parcours dans la ville, de celui de la chambre de l'étudiant ou encore de celui de la Halle d'Arpajon*.
* Voir la restitution de certains travaux des étudiant(e)s réalisés sous forme de Power point ou de livrets A5.
L’environnement (c'est le temps de l'analyse)
C’est le contexte, il porte en lui l’ensemble des conditions premières du projet, celles qui permettent à l’architecte d’intervenir sur un site, de prendre position et de faire une proposition pour inscrire et asseoir * sa réalisation dans l’espace sensible. Cette prise de position résulte de la nécessité d’un contact physique in situ durant lequel, ses sens et son intellect sont sollicités pour prendre la mesure du lieu puis, par la suite, il(elle) pourra effectuer sous la dictée de la mémoire, un travail analytique de plusieurs facteurs systémiques et phénoménologiques relatifs au climat, à la course du soleil, à la géographie, à la topographie, aux points de vue, aux ressources, à l’usage, au cadre bâti, à l’histoire, à la mémoire collective..., Il(elle) pourra représenter le résultat de ce travail analytique sur des cartes de ressenti (relatives à nos organes capteurs de sens) dont le croisement ou (et) la superposition lui permettront de mettre à jour, puis d’identifier un ensemble de contraintes à partir duquel il(elle) établira un diagnostic de la situation urbaine ou architecturale, puis dressera plus précisément le cadre de son intervention pour faire émerger la forme architecturale relative à la question posée.
Pour ce qui concerne mon exercice pédagogique cette partie du déroulement du processus de conception doit être en lien avec l'analyse. En L1 et L2-S1, elle doit se faire au moyen d'une grille imposée par l'équipe enseignante de manière à ce que les étudiant(e)s puissent s'initier à l'utilisation des outils de cette dernière, avec rigueur et précision. En L2-S2 et L2, elle doit pouvoir se faire par le moyen d'une grille un peu plus ouverte qui permet aux étudiant(e)s de définir le sens de leurs recherches, sous le contrôle d'une équipe pédagogique qui se doit de garantir la cohérence.
*Voir la proposition de cours sur les mots de l'architecture.
La matérialisation et la matérialité.(c'est le temps du projet)
C’est le moment fort du processus de conception, celui où l’architecte inscrit son projet dans l’espace sensible en considérant et en réglant la relation et les rapports qu’il(elle) entend établir entre la forme architectonique et le forme architecturale de son projet. A cet effet, l’architecte fait, effectue des arbitrages d’ordre constructifs ou structurels qui président à l'émergence de la forme architectonique et qui conditionnent sans délai, la qualité des ambiances et la consistance des atmosphères que la forme architecturale contient. et qui, dans le même temps, déterminent, le caractère architectural avec lequel ce dernier choisit d’écrire son projet, et d'être lu ou ressenti par ses futurs utilisateurs ou futurs passants. Il n’y a pas de règle pour faire appel à ce concept qui injecte les notions de plein et de vide ; de dedans et de dehors ; de contenant et de contenu ; de limite ; de modules constructifs ou conceptuels ; de répétition ; de juxtaposition ; d'assemblage... dans la démarche conceptuelle de l’architecte, De mon point de vue l’enseignant(e) doit susciter, initier, stimuler et insister pour que l’étudiant(e) intègre la matérialité et la pensée constructive à son logiciel de Réflexion d’Organisation et d’Action, le plus tôt possible.
4 - L’UTILISATION DES OUTILS CONCEPTUELS OU DE REPRESENTATION.
"..La technique c’est 100% de travail mais c’est seulement 1% de l’expression..." Sylvie Guilhem (Danseuse)
Les outils qui servent à l’élaboration et la fabrication du projet d’architecture sont à la fois des outils de conception et des outils de communication. Ils sont au service de l’esprit dans son expression, donc au service de l’architecture pour le cas d’espèce. Ils ne peuvent exister, ni par eux mêmes, ni pour eux-mêmes.
Les outils initiaux.
Certains de ces outils nous sont prêtés par notre corps, ce sont nos organes capteurs de sens (le nez, la bouche, la main, l’oreille, l’œil), d’autres sont des artéfacts fabriqués par le besoin que nous avons de prolonger les premiers (les outils initiaux) pour appréhender le monde, et pour atteindre et repousser, dans une double détente émotionnelle et sentimentale, les frontières de nos connaissances respectives d’un point de vue subjectif, et celles de notre connaissance dans sa globalité objective.
Les outils fondamentaux et leur mode d’emploi.
Mon idée, en tant qu’enseignant, est que c’est sur la base de la prise de conscience de notre être essence que se font l’initiation, l’apprentissage, et la maîtrise d’utilisation des outils fondamentaux de l'architecte que sont le plan et la coupe, ces outils fondamentaux étant mis en action par la démarche du projet d'architecture argumentée (au sens de l'exercice du rêve éveillé que Georges-Henri PINGUSSON faisait faire à ses étudiants de première année à l'UP5, ou au sens de la promenade architecturale mis en place par Le Corbusier dans les projets qu'il réalise dès 1923), le croquis, le dessin, la maquette, la modélisation 3D, l’écriture, la littérature, la musique, le cinéma…, constituent une panoplie d’outils mis à la disposition du futur architecte pou l'accompagner tout au long de cette démarche, de la genèse de l’idée jusqu’à sa matérialisation. Si, comme je l'ai écrit plus haut, l'enseignant ou l'équipe enseignante doit convaincre l'étudiant(e) de fabriquer son propre Logiciel de Réflexion, d’Organisation et d’Action, seul garant de son autonomie, un certains nombre facultés et de critères de réflexion participant à la mécanique de fonctionnement de ce logiciel peuvent contribuer à en optimiser l’emploi, parmi lesquels :
Le regard,
Il permet de voir, d’observer, de déchiffrer, d’identifier, de lire et de comprendre le monde en mouvement,
l’écoute,
Elle est au cœur de la compréhension, elle permet d’entendre, de saisir et de collecter toute information nécessaire à l’instruction du processus de conception de l’exercice de projet.
Le regard et l’écoute,
liés à nos organes capteurs de sens, ils permettent aux humains de ressentir des émotions provoquées par des dispositifs qui servent les arts et qui, pour le cas d’espèce, l’architecture. Leur usage peut faciliter l’accès aux savoirs et guider, du point de vue du savoir faire, la sensibilité et la raison du futur maître d'œuvre, dans la justesse des arbitrages qu'il doit effectuer pour faire émerger la forme de ses projets.
La parole,
Cette faculté que nous avons d’exprimer notre pensée, de communiquer nos impressions et d’échanger nos expériences, doit être mise au service des étudiant(e)s, lors de séances de travail collectif durant lesquelles, ils (elles) peuvent alors développer leur esprit critique, par une prise de conscience différenciée entre la pratique de l’analyse critique de leurs démarches respectives au regard du processus de conception, et la pratique du commentaire ; le but étant de les entraîner à présenter, à expliquer puis à commenter les résultats de leurs travaux devant tous les publics.
La maïeutique,
Cette méthode permet à l’enseignant(e) de prendre la mesure de la situation de l’étudiant(e), à la lecture du travail qui lui est présenté. Au regard des points forts et des qualités que ce travail recèle, l’enseignant(e) peut mettre en place une stratégie pédagogique adaptée, et proposer à l’étudiant(e) une série de dispositifs appropriés qui doivent lui permettre de prendre conscience de ses propres ressources, et de mobiliser, à travers elles, les connaissances nécessaires au développement de son propre projet. Il (elle) pourra ainsi développer son autonomie, en testant et en jugeant de la qualité de ses intuitions.
La lisibilité,
Corollaire de la matérialité, elle est le principal outil de l'analyse critique. Elle permet à un observateur, à travers le potentiel narratif du projet, de localiser et d’identifier la posture prise par son auteur, quelque soit le parti pris de ce dernier. La lisibilité permet aussi d’apprécier la justesse des choix et des arbitrages opérés par ce dernier. Elle permet aussi à de l'auteur du projet de le relire, elle l’aide à trouver, à régler et à en fixer l’assise dans l’espace sensible. A son usage, l’étudiant(e) doit pouvoir trouver et circonscrire le lieu de son expression, en développant son propre style et en vérifiant, à chaque moment de l’élaboration de son projet, que son parti pris et sa posture sont cohérents et identifiables.
La simultanéité,
Est la méthode que l’étudiant(e) doit utiliser en permanence à l’instant de la conception. Elle autorise la mise en cohérence des différents éléments constitutifs du projet (plan et coupe, volume et structures…), par la mise en jeu de « l’emboîtement des échelles ».
L’itération ou la répétition (faire et défaire, c’est le chemin de faire),
Cette méthode de réflexion s’inscrit dans un mouvement répétitif et récurrent du processus de conception, par les actions de faire et de défaire. Son usage doit permettre à l’étudiant(e) de régler son projet de manière progressive, en passant en revue, à travers le tamis de critères choisis, certains éléments du projet. Après avoir décidé du futur de ces éléments en fonction de la manière dont ils servent le projet, Il (elle) peut alors répéter cette opération au regard de nouveaux critères et cela, jusqu’à l’aboutissement du projet.
Exercices et exercices de projets,
Ils dressent le cadre de l’espace expérimental dans lequel les étudiant(e)s peuvent tester leur propre logiciel de réflexion d’organisation et d’action, en prenant ainsi la mesure de l’efficacité des outils architectoniques et architecturaux qu’ils ont acquis, ou qu’ils se sont forgés sur des problématiques indiquées par les enseignants rédacteurs des sujets, ou au frottement de celles identifiées par eux lors des exercices des projets.
Conclusion.
Mon rôle d’enseignant, mon engagement et mon service depuis vingt deux ans auprès des étudiant(e)s ont
toujours résidé dans le fait de susciter chez eux, la curiosité, la soif de savoir, et l’envie de concevoir, le tout étayé par un courage et une exigence de travail mis au service de leur propre expression architecturale. C’est ce service et cet engagement que je souhaite continuer à mettre au service de l'enseignement de l'architecture, durant le temps de service qu'il me reste à accomplir, pour contribuer à la formation d'architectes initié-e-s puis impliqué-e-s dans les pratiques collaboratives de l'exercice, pour qu'avec d'autres, ils imaginent et construisent un demain.
Merci pour l'attention que vous avez bien voulu porter à la lecture de cet exposé.
Bien à vous.
Blaise EKODO
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