Enseignant scandinaviste diplômé enseigne DANOIS - Cours interactifs et personnalisés du niveau A0 au B2

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• Parlez-vous couramment cette langue en raison de vos origines ou parce qu’un professeur vous a donné envie de l’apprendre ?

  Trois raisons sont à l’origine de mon apprentissage et de la maîtrise du danois. La première, c’est mon appetance pour les langues. Du temps de mon collège et de mon lycée, je cumulais l’apprentissage de trois langues : anglais, espagnol et mandarin. Ensuite, j’ai entamé l’apprentissage d’autres langues en autodidacte, telles que le russe ou le japonais. La seconde, c’est mon année d’échange avec YFU (Youth For Understanding) au Danemark en 2018-2019. J’ai vécu en Fionie en famille d’accueil (danoise) et j’assistais aux cours normaux d’un lycéen danois à Middelfart Gymnasium. Enfin, l’ultime raison, c’est la poursuite d'études en langues, littératures et civilisations scandinaves à l’Université de Strasbourg.

• Citez le personnage vivant, historique ou fictif qui est, selon vous, le représentant emblématique de la culture en question !

  Il ne me semble pas qu’il y ait dans l’absolu de représentants de la culture danoise. À mon sens, ce serait trop maladroit de penser que l’on puisse synthétiser la culture d’un pays en un élément. En revanche, je peux citer de grandes figures qui ont façonné le Danemark : Harald à la dent bleue, Hans Christian Andersen, Karen Blixen, Nikolai Grundtvig ou encore, pour parler de figures récentes, Margrethe II.

• Y-a-t-il, dans celle-ci, un mot, une expression, une tradition ou un comportement typique qui vous amuse particulièrement ?

  La coutume qui me plaît le plus et que j’ai finalement réussi à importer en France, mais je ne sais pas si c’est commun à toutes les familles danoises (je ne pense pas), c’est l’ouverture des cadeaux de Noël. Dans ma famille d’accueil, une personne à la fois ouvrait son cadeau et allait chercher aléatoirement le suivant. Sinon, j’apprécie la danse et le chant autour du sapin de Noël avant l’ouverture. Noël, c’est vraiment un sacré événement au Danemark, mais aussi en Scandinavie plus globalement.

• En quoi savoir parler cette langue est important, que ce soit scolairement, professionnellement ou d’un point de vue plus personnel ?

  Nous vivons dans une période marquée par la mondialisation dont le fer de lance est sans nul doute les États-Unis d’Amérique. Progressivement, l’anglais a pris la place de la langue globale qu’occupait auparavant le français. Désormais, l’anglais est une langue forte. Elle constitue toutefois un prérequis plus qu’un atout. En comparaison, le danois est peu parlé, mais sa connaissance enrichit significativement un profil. Les personnes partant au Danemark pour y travailler néglige bien souvent le danois alors qu’il est langue d’intégration. Ne pas l’apprendre est un facteur excluant socialement. Elle n’est pas économiquement forte, mais elle peut représenter un atout conséquent dans la mesure où, en tant que compétence, elle permet d’accéder à des occasions rares et en or sur les plans personnel et professionnel.

• Quelle est la difficulté principale de cette langue et ce qui peut favoriser son apprentissage ?

  La plus grand difficulté est sa prononciation. Le danois possède ce que l’on nomme le “d doux” qui est articulé quasiment comme un “l”. C’est assez complexe pour un débutant de le réaliser, car à ma connaissance, il n’existe dans aucune autre langue. Il peut s’apparenter de près ou de loin au son du digraphe “th” en anglais quand il est sonore (comme dans that).
  
  En revanche, ce qui favorise son apprentissage, c’est la grande simplicité de sa grammaire. Elle contraste largement avec l’oral qui est la plus grande difficulté (qui peut s’amenuiser si l’on parvient à apprendre la langue en se détachant de l’écrit).

• Une anecdote en rapport avec votre métier ou votre scolarité à nous raconter ?

  Je n’ai pas d’anecdote particulière. Je suis véritablement heureux d’enseigner le danois qui est l’une de mes langues préférées, mais qui pourtant ne bénéficie pas de tout l’intérêt qu’elle mérite.

• Aidez-nous à vous connaître un peu mieux en évoquant vos différents voyages.

  Les grands voyages dans lesquels je me suis embarqué et qui ont véritablement changé ma vie sont les suivants : Chine (Pékin, Shanghaï, Suzhou), Danemark (de nombreuses villes), Suède (Övertorneå, Kalix, Stockholm, Umeå), Croatie (Koprivnica, Zagreb).
  
  Chaque endroit m’a apporté de nombreuses choses telles que des souvenirs, des expériences uniques et de nouvelles rencontres. Chaque lieu m’a donné vraiment envie d’apprendre un peu (ou beaucoup) de la langue parlée sur place.

• Qu’est-ce qui fait de vous un Superprof, en + de cette capacité à s’exprimer en plusieurs langues ?

  La patience, la bienveillance, mon plurilinguisme, mon expérience interculturelle et internationale. J’ai enseigné à plusieurs publics (tout âge, toute origine…) que ce soit à distance, en présentiel, en cours particulier ou à l’université.
  
  Je sais ce que ça fait d’apprendre une langue et je ne pense pas que je perdrai cette vision de l’apprenant, car j’apprends tout le temps de nouvelle(s) langue(s) (actuellement, j’ai commencé le vietnamien et le coréen). Je pense que c’est un énorme avantage pour être un SuperProf.