Chapitres
- 01. Comment reconnaître un élève dyslexique ?
- 02. Adapter son comportement face à un élève dyslexique
- 03. Adopter un suivi autour de l'élève dyslexique
- 04. Les élèves atteints de dysphasie
- 05. Les élèves atteints de dyspraxie
- 06. Les élèves atteints de dysgraphie
- 07. Les élèves atteints de dyscalculie
Face à cet adulte supposé capable de comprendre, l’enfant demande précisément à être compris, accepté, aimé, pour ce qu’il est, au-delà et indépendamment de ce qu’il fait. Mis en cause et en danger de dévalorisation sur le plan de ses actes, il demande tout simplement à être - Borelli & Perron
La dyslexie est un trouble que peuvent connaître les enfants au cours de leur scolarité. Il s'agit ici d'une grande difficulté d'apprentissage lors de la lecture ou de lecture, que l'on peut prévenir, mais qui est parfois hors de notre protée. Alors que l'on fête la journée nationale de la dyslexie le 10 octobre, on peut se dire que les difficultés scolaires, voire l'échec scolaire sont, pour certains, causés par ces troubles dyslexiques.
En effet, selon la Fédération Française des Dys (dysraxiques, dysphasiques, etc.), en France, 6% à 8% de la population serait concernée par les troubles "dys". Un chiffre qui nous montre que les troubles cognitifs touchent plus de gens que l'on ne pense, et qu'apprendre à lire, à mémoriser, ou, tout simplement, la réussite scolaire de certains enfants, sont des freins à la bonne scolarisation.
Voici nos astuces pour enseigner à des élèves dyslexiques !
Comment reconnaître un élève dyslexique ?

La dyslexie, ce sont donc ces troubles de la fontion cognifive, qui nécessitent souvent un diagnostic avant de pouvoir passer à l'action et essayer de faire quelque chose pour aider ce décodage cérébral. En effet, la fatigabilité de l'élève augment au fil des mois, au fil des jours, et c'est au professeur de savoir l'aider également, mais aussi de savoir repérer la lenteur des élèves, leurs difficultés de déchiffrage, ou encore leur mauvaise acquisition du langage.
Le professeur est une figure d'enseignant, certes, mais est aussi humain, et doit être vigilant, et savoir repérer les troubles attentionnels lorsqu'un élève est déficitaire dans certaines matières, ou dans certains cas, quitte à lui accorder un tiers temps lors des examens. Il lui faut donc mieux comprendre ces troubles de l apprentissage, de sorte à réagir au mieux face à un élève qui se trouve dans ce cas de figure.
Un élève dyslexique se reconnaît à plusieurs critères, à plusieurs détails, qui sont, la plupart du temps, les suivants :
- Un retard de parole notable,
- Un retard conséquent dans le langage,
- Une difficulté à s'organiser dans la vie quotidienne,
- Une mémoire auditive et visuelle assez faible et peu efficace,
- Un retard supérieur à la moyenne en phonologie et en graphisme.
Bien évidemment, la dyslexie ne se résume pas qu'à ces critères, et elle peut prendre bien d'autres formes, mais les points les plus récurrents sont probablement ceux-ci, lorsqu'il s'agit de ne pas prendre chaque enfant au cas par cas, et de mieux comprendre ce dysfonctionnement et les difficultés rencontrées à cause de ça.
Car ces difficultés vont être le moteur d'un potentiel mal être pour l'élève, mais aussi d'une potentielle déscolarisation dûe à ce mal être scolaire et, de manière plus globale, sociétale. Vaincre ceci et également le rôle du professeur, qui ne doit pas faire abstraction de ce trouble.
Phonèmes, graphèmes, psychomotricien, dyslexie dysorthographie, ou encore dyspraxie, ces termes doivent vous parler si vous faites vous mêmes face à un élève dyslexique. En effet, pour savoir comment se comporter au mieux et adapter son enseignement de la meilleure manière qui soit, pensez à vous renseigner sur ces troubles dont il souffre, et à déchiffrer, décoder et comprendre la maladresse dont il fait parfois preuve.
Vous pouvez aussi vous demander comment enseigner à des élèves en échec scolaire ?
Adapter son comportement face à un élève dyslexique

Enseigner et donner cours particuliers paris à un élève dyslexique, c'est participer à l'amélioration de sa scolarité, de son comportement vis à vis des autres, de son estime de soi, mais aussi du milieu scolaire dans lequel il évolue. Pour contrer les mauvaises ondes dont il peut faire preuve et auxquelles il pourrait être confronté, il ne faut alors pas hésiter à le prendre à part pour dépister au mieux les troubles de l'attention dont il est victime.
Car oui, être un élève dyslexique, ça n'est pas de tout repos, et tous les professeurs ne sont pas forcément au courant, ni préparés à ce type de cas de figure. Une syllabe mal assimilée, et la déficience minime de l'élève peut être considérée comme importante pour lui, si la réaction de son professeur n'est pas à la hauteur de ses attentes. Une personne dyslexique n'est pas plus bête qu'une autre, certains élèves ont juste besoin de plus de temps.
Plus de temps pour comprendre les choses, les assimiler, pour maintenir une meilleure confiance en lui, et pallier son retard mental dont il pense faire preuve. Un enseignant pédagogue est donc la clé de tout, et permettra de soulager bon nombre de soucis dont l'élève peut être victime, ou se rendre lui même victime.
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Se comporter de la bonne manière semble alors primordiale pour le professeur, qui, au delà du fait qu'il doit être pédagogue, doit savoir adopter les bonnes formules, le bon ton, les bons mots pour mettre l'élève dyslexique en confiance, et rendre les troubles du langage, l'apprentissage de la lecture, ou encore son élocution orale plus simples, plus rapides, et plus construits.
Car oui, un enseignant donne à voir ce l'enseignement dans ce qu'il a de plus beau, dans ce qu'il a de plus ingénieux, et de plus prometteur. Comme s'il s'agissait là d'un petit oisillon tombé du nid qui ne demande qu'à être recueilli pour pouvoir voler de ses propres ailes. On ne parle pas assez de la dyslexie, et c'est pourtant un trouble dont souffrent de nombreuses personnes en France, ce qui convient d'être pris en compte par tous.
Et pourquoi ne pas faire un bilan orthophonique pour arriver à comprendre et à déceler ce qui pose problème d'une manière développementale ? En effet, allier et combiner les compétences est souvent une riche idée, et permet de donner plus de poids à une aide ou à une évolution orthographique pour un élève ou un sujet quelconque. C'est la raison pour laquelle il est important pour une personne dyslexique de connaître ses problèmes.
Connaître ses problèmes pour tenter de les maîtriser, les évoquer, en faire part à son professeur, pour que ce dernier puisse nous aider à franchir des pas supplémentaires dans nos fonctions cognitives, notre point de vue sensoriel, ou encore notre capacité orthographique. Qui a dit qu'être professeur était un métier monotone ?
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Adopter un suivi autour de l'élève dyslexique

Un élève dyslexique n'est pas un élève comme les autres. Même si tout est réuni, il diffère de par tout ce que l'on a évoqué au préalable. Il est alors nécessaire de procéder à un suivi, du début, jusqu'à la fin de sa vie scolaire avec vous, et pourquoi pas après encore. mais un suivi, qu'est-ce que c'est ?
Il s'agit tout simplement d'une présence continue de la part du professeur, pour aider et tenter de mener à bien la scolarité de l'élève, en sa compagnie. Un travail de forme, mais aussi de fond, qui permet à tout un chacun de voir son estime de soi, sa confiance en soi, monter en flèche, et ce grâce à l'aide du professeur. Ce même professeur se verra alors gratifié des progrès de l'élève, qui sont, finalement, la meilleure des récompenses !
Un suivi, c'est également savoir s'adresser à l'élève sans sévérité, et montrer qu'on le comprend, du début, jusqu'à la fin. C'est savoir parler à leurs parents, au corps professoral tout entier, pour faire prendre conscience que l'élève fait des progrès, n'est pas à l'aise avec tel exercice, ou a besoin de plus de temps pour rédiger tel texte.
Sans alarmisme ni excitation, il faut juste réaliser que l'élève a un potentiel mal exploité, dont les progrès ne demandent qu'à être visibles, qu'à augmenter de manière considérable, sous le regard patient et pédagogue de son enseignant.
Le suivi se place donc comme un point primordial pour l'élève, notamment lorsqu'on parle de la confiance qu'il peut avoir en ses capacités, en son potentiel, et en son évolution. Cette même évolution dépend aussi beaucoup de la conviction que le sujet a en sa progression, et tout ceci passe par le professeur.
Cette figure de tuteur, parfois même de guide spirituel, prend alors une place prépondérante dans la vie de l'élève, notamment parce qu'il passe la moitié de ses semaines à l'école, en la présence même de cette figure enseignante. Se sentir épaulé, pour tout un chacun, est alors une solution miracle pour se sentir soutenu, et pour progresser simplement.
Ainsi, face à un élève dyslexique, rien ne sert de s'alarmer ou d'être défaitiste, la figure du professeur est plutôt celle d'un soutien, d'un support, qui, au delà de lui enseigner les rudiments de l'apprentissage, saura le guider vers la réussite !
Comment enseigner à un élève dyspraxique ?
Les élèves atteints de dysphasie

Qu’est-ce que c’est ?
La dysphasie est un trouble durable de l’apprentissage ainsi que du développement du langage oral. Il en existe plusieurs formes et degrés mais la forme la plus récurrente est que l’élève n’arrive pas à apprendre ou à maîtriser le langage oral, même dans sa langue maternelle. Ce trouble toucherait environ 2% des enfants.
Les symptômes de la dysphasie sont les suivants :
- Paroles indistinctes,
- Troubles de la syntaxe,
- Discours plus ou moins mal construit,
- Manque de mots,
- Expressions par mots isolés.
En bref, la dysphasie est un problème qui aboutit à un problème de compréhension du langage et à un dysfonctionnement des sons de la langue. Les élèves dysphasiques parlent mal, prennent du temps avant de parler et s’expriment avec de nombreuses difficultés à l’oral.
Pour détecter un problème de dysphasie chez l’enfant, il faut remarquer si celui-ci utilise des stratégies pour s’exprimer sans utiliser la parole, comme des gestes par exemple. Il peut aussi beaucoup parler mais inverser des lettres dans ses phrases.
La première chose à faire dans ce cas est d’emmener l’enfant chez un orthophoniste qui l’aidera à faire la différence entre les sons, sans utiliser la méthode parfois frustrante de la répétition.
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Donner des cours à un élève dysphasique
Pour donner des cours particuliers lille à un élève dysphasique, il va falloir vous accrocher car ce problème mental impacte toutes les interactions orales de l’enfant. Il faudra donc vous armer de patience car cet élève aura besoin de plus de temps qu’un élève sans problème.
La méthode de la répétition peut vous sembler une bonne idée dans un premier temps mais elle s’avérera très frustrante pour l’élève comme pour vous à la longue. Il faudra donc tenter de comprendre ce que dit l’élève malgré ses problèmes d’élocution.
Rien ne sert de se presser et de s’alarmer si l’élève a des difficultés à s’exprimer : il faut juste être patient, prendre les choses calmement et donner le temps à l’élève de se perfectionner par lui-même.
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Les élèves atteints de dyspraxie

Qu’est-ce que c’est ?
« La dyspraxie, c'est le trouble qui entrave la coordination et la planification des gestes » - Fédération Française des Dys
En effet, la dyspraxie est un disfonctionnement qui fait que les gestes du quotidien ne deviennent jamais des automatismes. Ainsi, il sera difficile pour l’enfant de manger, s’habiller, etc. Un enfant dyspraxique doit sans cesse réapprendre les gestes et réfléchir à la façon de les réaliser lorsqu’il les faits.
Ainsi, l’enfant dyspraxique a besoin de se concentrer énormément et à tendance à s’épuiser rapidement. Les signes avant-coureurs de la dyspraxie sont liés à la maladresse de l’enfant : il se cogne régulièrement, fait tomber des choses, met beaucoup de temps à s’habiller.
De même, il peut avoir de grosses difficultés à l’école pour toutes les activités manuelles telles que le coloriage ou le découpage. Il aura aussi beaucoup de mal avec les jeux tels que les puzzles ou les jeux de construction. Il y aurait environ 5 à 7% de dyspraxie chez les enfants de 5 à 11 ans.
La première chose à faire pour trouver des solutions est de consulter un psychomotricien. Vous pouvez également faire un bilan complet multidisciplinaire avec un pédiatre, un pédopsychiatre, un psychologue, un ORL ou encore un ergothérapeute.
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Donner des cours à un élève dyspraxique
Il peut être difficile de donner des cours à un élève dyspraxique car celui-ci aura beaucoup de problèmes pour écrire et réaliser des tâches simples. Il ne faudra pas perdre patience face aux difficultés de l’élève qui donne tout ce qu’il a pour faire bien.
L’une des solutions peut être de détailler point par point chaque activité et comment les réaliser. Par exemple, vous pourrez lui expliquer comment prendre son stylo et écrire quelques lignes avant qu’il puisse retrouver cet automatisme.
Globalement, il s’agit de la maladie la moins difficile à gérer pendant les cours particuliers car elle n’affecte que les gestes et non la locution ou l’écriture. En effet, l’enfant dyspraxique parle en général très bien : le langage est son domaine de préférence.
Les élèves atteints de dysgraphie

Qu’est-ce que c’est ?
La dysgraphie est une maladie qui affecte l’écriture chez l’enfant : c’est une composante de la dyspraxie dans le fait qu’elle a un lien avec les gestes de l’écriture. Elle empêche l’élève d’avoir une écriture automatisée et déliée. Les séances d’écriture tournent souvent au carnage.
On peut repérer une dysgraphie chez l’enfant par plusieurs signes distinctifs. Par exemple, lorsqu’il écrit, il peut totalement ignorer les lignes de son cahier ou de sa feuille et écrire soit en dessous soit au-dessus. Ses lettres sont souvent indéchiffrables et le graphisme de son écriture chaotique.
Il aura aussi beaucoup de mal pour les coloriages où il dépassera sans cesse. A l’école, le professeur peut lui faire des réflexions comme « cahier mal tenu et sale » par exemple. Cette affliction est donc un énorme problème pour la scolarité comme pour la vie de tous les jours.
Il faut envisager une rééducation complète par un psychomotricien qui lui permettra d’acquérir plus de souplesse au niveau des doigts et des mains pour qu’il puisse à terme écrire convenablement.
Donner des cours à un élève dysgraphique
Un enfant dysgraphique aura de grosses difficultés à prendre des notes ou à écrire ce que vous lui dicterez. Il ne sert à rien de faire recopier inlassablement à votre élève des lignes et des lignes alors qu’il ne fera aucun progrès notable.
Une solution peut être de reprendre avec lui les bases de l’écriture en lui faisant écrire les lettres tout en lui donnant des moyens mnémotechniques pour se souvenir de comment il faut les écrire. Dans tous les cas, il vous faudra beaucoup de patience avec cet élève et ne pas le presser à écrire.
Le dysgraphique aura un mouvement d'écriture extrêmement lent qu'il sera impossible d'accélérer. S'il se sent pressé par le temps ou si vous lui dîtes d'accélérer, sa production graphique sera désastreuse et illisible. Passer à l'utilisation du clavier peut être une bonne solution pour l'élève.
Les élèves atteints de dyscalculie

Qu’est-ce que c’est ?
La dyscalculie est un trouble qui concerne, comme son nom l’indique, les mathématiques. Un enfant dyscalculique montre de grosses difficultés pour apprendre à compter, faire des opérations arithmétiques (additions, soustractions, multiplications, divisions), pour résoudre des problèmes ainsi que pour comprendre les fondements de la géométrie.
La dyscalculie existe très peu seule, elle est souvent liée à une dyspraxie ou une dyslexie. Ainsi, si votre élève a des difficultés dans toutes les matières et notamment en maths, il peut souffrir d’une dyscalculie mêlée à une dyslexie.
Les signes avant-coureurs de la dyscalculie sont les suivants : difficultés à compter même des choses très simples, impossibilité de classer des objets du plus petit au plus grand, voire même grosses difficultés à compter sur ses doigts. Globalement, il ne saura pas compter jusqu’à très loin.
De même, un adulte souffrant de dyscalculie aura de gros problèmes dans la vie de tous les jours. Il ne saura par exemple pas compter son argent, ni calculer les délais temporels, ni utiliser proprement une calculatrice. Il lui faudra donc consulter un spécialiste afin de régler ces problèmes.
La première chose à faire en cas de dyscalculie, c’est d’envoyer l’enfant consulter un orthophoniste, qui travaillera avec lui sur les nombres en lui faisant manipuler des objets. C’est avec des objets concrets qu’il réussira à lui faire calculer des opérations simples.
Donner des cours à un élève dyscalculique
Vous pourrez avoir de grosses difficultés à faire compter votre élève, notamment si vous lui administrez un cours particulier de mathématiques. Il ne sert à rien de faire répéter sans cesse les mêmes opérations à votre élève qui n’arrivera tout simplement pas à les réaliser.
La bonne technique est de prendre votre temps avec l’élève et de lui faire calculer les choses en prenant des images, voire des objets. Rendre plus concret les calculs est la solution qui aidera votre élève à visualiser plus facilement les opérations qu’il doit réaliser.
Votre élève aura probablement des difficultés à retenir les tables de multiplication, à lire et à écrire les nombres et encore plus à comprendre les énoncés des problèmes de mathématiques. Avancez donc pas à pas avec lui pour qu'il se sente suivi et aidé dans sa démarche d'apprendre les maths.
Vous connaissez désormais tout ce qu’il faut savoir sur comment donner des cours à des élèves atteints de maladies comme la dyslexie ou la dysphasie. Pour en savoir plus sur les troubles liés à l’éducation, vous pouvez consulter nos autres articles. Vous pouvez également prendre des cours particuliers sur notre site !
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Bonjour, très bon article ! Cependant j’apporterai une correction on dit « pallier quelque chose » et non « palier à son retard mental » comme il a été employé dans le texte.
Bonjour Mélissa,
Merci pour votre commentaire, c’est modifié :)
Merci Thomas ! Plus méconnus, il y a aussi de nombreux graphotherapeutes pour les enfants dysgraphiques!
Que pensez vous des propos de la secrétaire fédérale de la Fédération des orthophonistes de France. Elle explique qu’il y a bien une hausse des consultations, mais pour de mauvaises raisons.
« Si un enfant ne s’en sort pas dans l’apprentissage de l’écrit, on l’envoie chez l’orthophoniste en présupposant que c’est pathologique. Mais il y a DES ENFANTS N’ONT RIEN À FAIRE DANS NOS CABINETS. » (1)
Pourquoi ces enfants sont ils acceptés si ils n’ont pas besoin d’orthophonie?
Qu’est-ce qui est facturé dans ces cas là ? La garderie ?
Ses propos sont intéressants car ils confirment qu’il y a bien un problème dans la prise en charge des dys.
1 : Article publié le 13/11/2017 sur bfmtv point com
Titre : « Le recours à l’orthophoniste est-il trop fréquent pour les élèves de primaire? »
Bonjour,
Malheureusement, nos civilisations à écrans font l’impasse sur de très importantes publications scientifiques imprimées alors qu’elles existent encore.
Le Dr Giraud-Teulon, ophtalmologue, membre de l’académie de Médecine, a écrit ceci, suite aux travaux du Dr Hermann von Helmholtz sur la vision :
Page 859 :
« L’apparition dans le champs visuel de deux images semblables constitue pour le sujet un des phénomènes les plus perturbateurs. Toutes les relations de positions entre le sujet et les objets qui l’environnent sont tout d’un coup altérées ou perverties ; et ce trouble est surtout sensible en face du sujet, aux environs du plan vertical médian (sagittal) où les images doubles sont moins écartées, et auquel se rapportent plus particulièrement les données géodésiques ou d’orientation qui permettent à l’individu de se mouvoir dans l’espace.
La confusion que fait le sujet entre les deux objets semblables qui attirent son attention donne lieu à de continuelles erreurs, rend incertains tous ces mouvements, et jette dans sa vie de relation une indécision qui le trouble jusqu’au vertige.
Que fait le sujet ? L’instinct lui apprend qu’en tournant la tête et les regards dans un certain sens, les objets situés sur la ligne médiane et ceux qui avoisinent cette ligne, et qui auparavant, lui paraissaient doubles, sont ramenés à l’unité. Il adopte donc cette nouvelle attitude qui, tant qu’elle est maintenue, lui restitue sa faculté d’orientation et le délivre de son vertige. »
Page 896 :
« Le malade y voit singulièrement : trouble, double ; il ne sait l’expliquer ; sa vue tremblote, les mots ou les lettres sautillent ou s’entrecoupent, se superposent ; mais la vision devient relativement nette en fermant un œil.
On reconnaîtra là un symptôme de trouble dans l’association binoculaire, (…)»
Source : « La vision et ses anomalies » (1881).
Vous pouvez le trouver sur gallica.bnf.fr
Ce fameux « trouble dans l’association binoculaire » est actuellement appelé hétérophorie par les médecins ophtalmologues.
Ne reconnaissez vous pas dans le texte de Dr Giraud-Teulon au moins 2 dys: la dyslexie et la dyspraxie?
C’est le Dr Hermann von Helmholtz, qui a découvert l’hétérophorie alors qu’il travaillait sur le télémètre. Intrigué il a étudié et publié sur la vision mono et binoculaire de 1856 à 1866 (la traduction en français date de 1867).
Au cas où vous feriez du jeunisme, sachez que c’est ce scientifique de renommée internationale qui a inventé l’ophtalmoscope (1885), un petit appareil qui est toujours utilisé par les ophtalmologues de nos jours.
Il n’y a pas de science ringarde car en science ce qui compte c’est ce qui marche, ce qui donne des résultats.
A propos il y a une échelle intéressante pour les dyslexiques : l’échelle de Parinaud. Elle sert à évaluer la CAPACITÉ DE LECTURE…
Bien qu’elle ait été créé entre 1880 et 1890, par le Dr Henri Parinaud, elle est toujours utilisée de nos jours. Le Dr Parinaud était un médecin ophtalmologue…
Les sciences (dont la médecine) sont vérifiables car reproductibles, pas les travaux littéraires.
Il faut avoir une mauvaise vision binoculaire pour être dys. C’est pour ça qu’il n’y a jamais de borgne de naissance qui soit dys.
La cause de la dys n’est pas neuro, pas psy mais ophtalmologique.
Croyez vous que les orthophonistes soient bien placés pour s’occuper des yeux de leurs clients?
Les « spécialistes des dys » qui nient le lien entre la dys et les yeux donnent souvent, comme exemple de dys célèbre, Léonard de Vinci. Il était dyslexique et gaucher.
Regardez le « codex atlanticus »:
https://www.bing.com/images/search?&q=codex+atlanticus&qft=+filterui:imagesize-wallpaper&FORM=IRFLTR
On voit bien sur ces manuscrits que Vinci écrivait en miroir.
C’est parce que son cerveau avait du mal à faire un tout cohérent des 2 images qu’il en arrivait à les retourner.
C’est typique d’un trouble de la vision binoculaire.
C’est très important d’avoir une bonne vision binoculaire pour lire et écrire car cela se fait dans un angle très étroit. Vous pouvez facilement le vérifier. On trouve facilement des schémas sur internet à ce sujet. L’un d’eux:
https://www.bing.com/images/search?view=detailV2&id=31DE8B243C7DCF12D982BB22A2C6F2CD748FB825&thid=OIP.F7v-En–1OMr6A1lo_ReUAHaFH&exph=396&expw=574&q=limite+champ+de+vision&selectedindex=0&ajaxhist=0&vt=0&eim=0%2C1%2C2%2C6&ccid=F7v%2BEn%2B%2B&simid=608036518235211241&mediaurl=http%3A%2F%2Fwww.unitech-groupe.com%2Fpics%2Fvision_humaine.jpg&sim=11&fbclid=IwAR3fFKco-KWggpiUyEhLf1WykI2Kt-3RSgFLjnZ8Jr44ODNxAK4JpRcIvhU
La dys n’est pas vraiment un handicap invisible: vous pouvez facilement remarquer la mauvaise vision binoculaire de certains dys sévères. Exemple:
https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/journee-dys-parcours-du-combattant-familles-1555752.html?fbclid=IwAR18SC4Pg84V6mR1hbOZaH2jkchAENXt2CNCb0q8HXUJU7VvHp5ZyY_PaCo
Bien qu’il ait des lunettes, ne remarquez vous pas que sa mauvaise vision binoculaire n’est pas traitée? Ça saute aux yeux sur cette photo.
Si vos yeux ne fonctionnent pas bien ensemble, cela fausse votre perception de l’espace et nuit à vos acquis puisque, dans nos civilisations occidentales, près de 80% de nos connaissances viennent de nos yeux.
Comme cela fausse notre perception du monde ce n’est pas étonnant de penser différemment, de réagir différemment.
C’est évident que la dys a des conséquences neuro et psy mais ce n’est pas un trouble NEURO-visuel car c’est un trouble VISUO-neurologique, ce qui est très différent.
Le sujet est intéressant mais l’article a visiblement été traduit de l’anglais avec un programme de traduction automatique et contient beaucoup de fautes de français (verbes qui ne sont pas conjugués, anglicismes, mauvais choix de verbes).
Par ailleurs, je trouve les conseils donnés aux professeurs d’élèves dyslexiques trop maigres et imprécis.
Bonjour,
Nous sommes navrés de votre retour. Merci tout de même d’avoir pris le temps de nous faire part de votre avis.
Bien à vous