Chapitres
- 01. Latin
- 02. Traduction
Amphitryon – Plaute vers 799 – 813
Latin
AMPHITRUO
ain' heri nos advenisse huc?
ALCUMENA
Aio, adveniensque inlico
me salutavisti, et ego te, et osculum tetuli tibi. 800
SOSIA
Iam illuc non placet principium de osculo.
AMPHITRUO
Perge exsequi.
ALCUMENA
Lavisti.
AMPHITRUO
Quid, postquam lavi?
ALCUMENA
Adcubuisti.
SOSIA
Euge ! optume.
nunc exquire.
AMPHITRUO
Ne interpella. Perge porro dicere.
ALCUMENA
Cena adposita 'st : coenavisti mecum; ego adcubui simul.
AMPHITRUO
In eodem lecto?
ALCUMENA
In eodem.
SOSIA
Hei ! non placet convivium. 805
AMPHITRUO
Sine modo argumenta dicat. Quid postquam coenavimus?
ALCUMENA
Te dormitare aibas : mensa ablata 'st, cubitum hinc abiimus.
AMPHITRUO
Ubi tu cubuisti?
ALCUMENA
In eodem lecto tecum una in cubiculo.
AMPHITRUO
Perdidisti.
SOSIA
Quid tibi 'st?
AMPHITRUO
Haec me modo ad mortem dedit.
ALCUMENA
Quid iam, amabo?
AMPHITRUO
Ne me adpella.
SOSIA
Quid tibi 'st?
AMPHITRUO
Perii miser ! 810
quia pudicitiae huius vitium me heic absente 'st additum.
ALCUMENA
Obsecro, ecastor, cur istuc, mi vir, ex ted audio?
AMPHITRUO
Vir ego tuus sim? ne me adpella, falso falso nomine.
Traduction
AM : Est-ce que tu dis que nous sommes venus ici hier ?
AL : Je le dis, et en arrivant tu m'as saluée sur le champ et je t'ai salué, et je t'ai donné un baiser.
SO : Déjà ce début au sujet d'un baiser ne me plait pas.
AM : Continue à raconter.
AL : Tu t'es baigné.
AM : Que se produisit-il après que je me fus lavé ?
AL : Tu t'es allongé.
SO : Oh, très bien. Maintenant interroge !
AM : N'interromps pas ! Continue de raconter (de dire en avant) !
AL : Le dîner a été servi. Tu as dîné avec moi, je me suis allongé en même temps.
AM : Sur le même lit ?
AL : Sur le même.
SO : Oh ! Ce repas ne me plaît pas.
AM : Permets qu'elle donne ses explications. Que se produisit-il après que nous eûmes dîné ?
AL : Tu disais que tu voulais dormir : la table a été enlevée, nous partîmes d'ici nous coucher.
AM : Où t'es-tu couché ?
AL : Dans le même lit avec toi dans une chambre.
AM : Tu (m') as perdu !
SO : Qu'est-il à toi ? (Que t'arrive-t-il ?)
AM : Celle m'a donné à l'instant un coup mortel.
AL : Qu'y a-t-il de grâce ?
AM : Ne me parle pas !
SO : Que t'arrive-t-il ?
AM : Malheureux, je suis perdu, on a porté atteinte à l'honneur de ma femme pendant mon absence.
AL : Je te conjure par Castor, mon mari, pourquoi est-ce que j'entends ceci de toi ?
AM : Moi, que je sois ton mari ? Ne m'appelle pas faussement par ce nom falsifié.
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