Chapitres
- 01. I . Introduction :
- 02. II. Développement :
- 03. III . Conclusion :
I . Introduction :
- Présentation de l'auteur ( voir biographie )
- Genre : Œuvre -> Essai : utiliser pour la 1e fois par Montaigne en 1582. C'est un ouvrage de réflexion ou l'auteur exerce sont intelligence.
Extrait -> 1. Discours argumentatif : ( locuteur/destin : mais,je, présent, modalisateur, voc. de l'analyse …) Jugement, conviction. 2. Récit : 3e personnes, temps du passé, personnages, structure ton du conteur… ( = apologue, fable, → moralité explicite/ maxime ).
Structure circulaire.
- Registre : a . Didactique, argumentatif
b. Ironique, satirique.
- Composition : Donne tout son sens au texte.
- Rappel de la question + axes : 1) Une composition efficace.
2) Au centre du texte, un récit à valeur exemplaire.
3) La leçon du texte.
II. Développement :
1) Une composition efficace.
a) Un texte encadré par le discours.
1) Ligne 1 à 5, énonciation est celle du discours, les pronoms personnel, temps et mode, indice de lieu, modalisateur. « Assurons-nous » la 1e personne du pluriel, il inclut le locuteur + le lecteur qu'il veut actif, lecteur intelligent. Complicité avec le lecteur pour qu'il adhère à ses idées. Fontenelle emploi de l'impératif. C'est une invitation à examiner les faits. Conseil donner au lecteur :
Ø Modalisateurs ( = verbes, adverbes, adjectifs : degré de conviction de lecteur + jugement ). Portée critique, « bien lente », « il est vrai », concession, métaphore filée. Précipitation, course : « courent…passent »/ « ridicule ».
1. Conseil (examinons le fait)
2. Concession : cependant certains → cause.
3. Risque : trouver la cause de ce qui n'existe pas. ( ! )
Ligne 25 à 30, énonciation du discours ( → prise de parole et de position par l'auteur) attitude commune, emploi du présent de vérité général, emploi du vocabulaire de la pensée.
Ø Termes de jugement : « cela veut dire que » déduction.
- / ! \ Danger : extension de cette attitude à « toutes sortes » de choses ( pluriel )
- Car ( parataxe : nom, expression d'un mot de liaison) ( syntaxe : parallélisme + antithèse) Définition de l'ignorance : vrai _ ne pas savoir, fausse _ trouver la cause de ce qui n'existe pas.
b) Déduction :
Gradation : 1. nous ne savons pas
- Mais nous nous condamnons avec le faux. Par facilité on accepte le mensonge, l'erreur/compromis l'inexactitude par intérêt.
Condamnation globlale d'une société qui se compromet. Tromperie universelle.
Le discours porte une dimension critique et encadres une fable.
2) Au centre du texte, un récit à valeur exemplaire, un apologue, une fable.
a) Situation initiale :
Thème, ton, (fait grave avec un ton plaisant : ironique), cadre temporel ( imprécis + éloigné ) → cadre spatial ( éloigné ) + présence du conteur « je », « parler » = oralité d'un conte + reprise du cadre temporel précisé ( 1593), cadre spatial « Silésie » + présente le héros, « enfant, 7 ans ». L'élément perturbateur : la dent d'or.
b) Péripéties :
(≠ étapes) Entrer en scène des scientifiques (théâtre : « une belle et docte réplique », indication scénique, comique de situation, comique de répétition.)
+ Travail : écrivit, prétendit, écrit encore, écrit aussi, réplique, ramasse tout, ajoute son sentiment particulier ≠ Science ! Raison !
→ Nom en us < Molière, Le malade imaginaire, Thomas Diafoirus.
Argumentation indirecte = grâce à une fable amusant.
c) Dénouement :
Feuille d'or. Moral imagé mais très clair (tromperie, malhonnêteté).
Fontenelle, allie l'art du penseur dans le discours à l'art du compteur dans le récit, véritable fable qui s'achève sur une moralité. De plus, pour séduire ses lecteurs Fontenelle donne un ton ironique à cette fable.
- L'ironie.
a) Ton léger pour sujet grave.
Brièveté, éloignement du temps spatial et temporel (= contes). Personnages comiques.
b) Effet de décalage, contraste, confrontation :
Ex : Angleterre – France – Européens – Esclaves, « regard neuf ». Voltaire → lettre philosophique, il évoque se qu'il a découvert en Angleterre.
Montesquieu → l'esprit des lois (1748), il s'en prend aux esclavagistes : Lettres Persanes (1721), confrontation Persans- Français.
Figure de réthorique : L'antithèse : « Ce malheur arriva si plaisamment », « naturelle …miraculeuse » = Absurde.
« dents … Turcs » : Fait ≠ causes.
Contraste entre le point de vue du narrateur / auteur : Modalisateurs « prétendit… ramasse tout » + interventions + appel au lecteur « Figurez – vous ». Et celui des « savants » : Personnages comiques, au travail, imposture (vain-vide) et qui n'examine pas le fait.
c) Antiphrase moqueuse : ( Dire le contraire de ce que l'on pense)
L.21 : « Tant de beau ouvrage. »
L.18 : « Une belle et docte réplique »
L.19 : « Un autre grand homme »
L.17 : « Autre savant »
L'ironie domine dans la partie centrale de ce texte pour contester l'imposture de ceux qui se disent savants mais qu'à voulu nous dire Fontenelle ?
- La leçon du texte : Le récit illustre la thèse de Fontenelle ( exprimée dans les 1° et dernier paragraphe.)
a) Nécessité d'étudier les faits.
L.1 : « Assurons-nous … », maxime de conclusion (métaphore, travail des savants), leçon scientifique « esprit d'examen » (→ Newton).
b) Vanité des travaux
Qui ne pratiquent pas cette démarche ( + ce sont des savants). Mise en scène des savants Moliéresque, des livres sur rien.
c) Mais, danger dans l'extension d'une telle attitude.
1) Récupération religieuse : cause → Dieu, cautionne le faux.
2) Manipulation de la crédulité : naïveté, superstition … « avec beaucoup d'adresse »
III . Conclusion :
Tout ceci pour faire accepter la guerre contre les Turcs, mais aussi pour consolider la puissance de la chrétienneté. La vrai menace la stabilité sociale.
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