Chapitres
- 01. Introduction
- 02. Partie 1
- 03. Partie 2
- 04. Partie 3
- 05. Partie 4
- 06. Conclusion
Introduction
Définition
tourisme :
Le tourisme
est le fait de voyager dans, ou de parcourir pour son plaisir, un lieu autre
que celui où l'on vit habituellement.
Initialement
uniquement rattaché aux loisirs et à la santé, le tourisme englobe désormais également
l'ensemble des activités économiques auxquelles la personne fait appel lors
d'un déplacement inhabituel.
Il
peut s'agir, par exemple d'un voyage d'affaire, d'un pèlerinage religieux, ou
d'aller se faire soigner dans un autre pays que celui ou l'on réside on parle
alors de tourisme médical.
Pratiquer
le tourisme permet en outre de marquer des pauses dans son emploi du temps
utilitaire imposé par la nécessité de gagner sa vie. Le touriste s'intéresse
généralement à la culture ou à la nature des lieux qu'il visite. Cette pratique
a été longtemps l'apanage de gens fortunés qui pouvaient se permettre de
voyager en touristes, pour voir des constructions remarquables, des œuvres
d'art ou goûter d'autres cuisines.
Le
tourisme a donné naissance à une véritable industrie lorsque les classes
moyennes des pays occidentaux ont pu commencer à voyager. C'est l'amélioration
générale du niveau de vie qui a permis aux gens de se consacrer davantage à
leurs loisirs, et notamment au tourisme, sans oublier les progrès considérables
en matière de transports.
Il
est aussi à noter que de nombreux résidents de zones touristiques n'éprouvent
pas le même besoin de tourisme que ceux résidants dans des zones où le climat
est défavorable.
Définition
touriste :
Est
considéré comme touriste toute personne en déplacement hors de son
environnement habituel pour une duré d'au moins une nuitée et de plus un an,
pour des motifs non liés à une activité rémunérée dans le lieu visité. Sera
compté comme arrivée de touriste dans un pays donné, toute visite d'une
personne ne résidant pas dans ce pays te venant y passer au moins une nuitée.
Annonce
du plan :
1)
le tourisme français par rapport au
tourisme mondial
2)
les touristes
3)
les lieux touristiques français
4)
le tourisme dans l'économie française
Partie 1
La France
est le pays le plus visité au monde avec 75,1 millions de touristes en 2004. Elle
est placé devant l'Espagne, avec 53,6 millions d'arrivées, les Etats-Unis avec
46,1 millions : ces deux pays ont un fort taux de progrès contrairement à
la France. Ensuite vient se placer la Chine avec 41,8 millions de touristes en
2004 : la région Asie Pacifique enregistre le plus fort taux de
progression avec + 12 % en 2004 par rapport à 2003. L'Italie se place au 5e
rang avec 37,1 millions d'entrées en 2004. Puis viennent dans l'ordre le Royaume-Uni,
Hoing Kong, le Mexique, l'Allemagne et l'Autriche.
En
revanche, pour les recettes touristiques, les Etats-Unis, avec 74,2 milliards
de $ en 2004, est en tête devant l'Espagne qui comptabilise 45,2 milliards de
$, la France avec 40,8 de $, l'Italie, l'Allemagne, le Royaume Uni, la Chine,
la Turquie, l'Autriche et l'Australie.
Partie 2
Les touristes ont consommés en France, en 2004, 105.9
milliards d'euros.
-
touristes français : 60%
-
touristes étrangers : 40%
En 2004 les touristes ont passés 1.5 nuitées en France.
-
touristes français : 66%
-
touristes étrangers : 34%
89.2% des français partent en France métropolitaine et 10.8%
partent à l'étranger et en France d'outre-mer. La majorité reste en Europe
(66.3%).
Les touristes en France viennent majoritairement du
Royaume-Uni, des Pays-Bas et d'Allemagne mais les chiffres de 2005 montrent que
si toute la clientèle européenne baisse sensiblement, celle d'Italie, de la
Scandinavie, d'Espagne et de Russie progresse. Alors que les fortes prévisions
de croissance des nouvelles puissances économiques que sont la Chine, l'inde et
le Brésil permettent d'envisager une diversification de la clientèle, ces pays
ne se sont pas encore manifestés de manière significative dans les indicateurs
statistiques… Ceux-ci, en effet, répertorient par ordre décroissant (hors
Europe), les États-Unis, le Japon et le Canada avant le « reste du monde »,
représentant, en 2004, l'équivalent du nombre d'entrées de la Belgique et du
Luxembourg.
La clientèle étrangère est donc européenne et différents
facteurs expliquent ce fait stable. La proximité et la notoriété d'un pays sont
en effet deux critères majeurs en matière de tourisme. Les voyages longs
courriers ont ainsi enregistré une nette diminution mondiale depuis l'année
2001 au profit des vols moyens courriers. Par ailleurs, la France s'inscrit
touristiquement comme un pays de transit. C'est vrai pour les Japonais qui
effectuent des voyages express en Europe (temps de congé réduit oblige !) mais
aussi pour les Européens du Nord qui transitent par la France à destination de
l'Espagne et de l'Italie.
La France est souvent boudée pour son rapport qualité prix
jugé insuffisant par rapport aux autres pays du Sud de l'Europe mais aussi
comparativement à d'autres destinations mondiales dont certaines connaissent
des croissances fulgurantes. Le développement spectaculaire d'Internet en
matière de tourisme contribue en effet à dessiner des choix mondiaux en termes
de destinations et les agences en ligne, les tours opérateurs et les compagnies
à bas coûts se livrent une guerre féroce. Il en résulte une forte autonomisation
des voyageurs, qui conçoivent désormais des « voyages à la carte », en
combinant des offres de différents prestataires (voyage et hébergement) : les
prix sont un facteur déterminant. À ce titre, des données telles que
l'augmentation sensible des prix de l'hôtellerie, celles du carburant et des
locations jouent en défaveur de la France par rapport à ses concurrents
espagnol et italien.
Partie 3
Voici
le palmarès des sites les plus visités selon l'ONT :
L'ONT : office nationale du tourisme.
1)
Disneyland Resort Paris (12 000 000) : parc d'attraction
appartenant à la Walt Disney Company, à Marne la Vallée, en Seine et Marne, il a
ouvert le 12 avril 1992.2)
Notre-Dame de Paris (10 000 000) :
Symbole de l'histoire de la nation française, la construction de la Cathédrale
Notre Dame de Paris a commencé au XIIe siècle et a duré près de deux cent ans. La
Cathédrale a beaucoup été endommagé par la Révolution Française et en 1844, Lassus
et Viollet le Duc a débuté de grands travaux de rénovations.3)
Basilique du Sacré-Cœur de
Montmartre (8 000 000) : située au sommet de la colline de
Montmartre, la basilique du Sacré Coeur domine toute la capitale avec sa vue
panoramique.4)
Tour Eiffel (5 864 969) :
symbole de la France et de sa capitale, la Tour Eiffel est aussi l'un des
monuments les plus célèbres au monde.
La Tour Eiffel représente l'un des sites les
plus visités de l'hexagone avec plus de 220 millions de visiteurs depuis son inauguration
en 1889.5)
Musée du Louvre (5 735 399) :
le musée du Louvre est le plus grand musée de Paris par sa surface. Sa
superficie totale est de 160
106 m2 dont 58 470 sont entièrement consacrés
aux expositions.6)
Centre Georges Pompidou (5 320 957) :
centre national d'art et de culture. Georges Pompidou, passionné d'art moderne,
est à l'origine de ce centre.7)
Mont Saint-Michel (3 250 000) :
îlot rocheux au fond de la baie du Mont Saint-Michel à l'embouchure du Couesnon
et relié à la côte par une digue depuis 1979. Il est dédié à Saint-Michel et a
été entre 966 et 1790 une abbaye.8)
Château de Versailles (2 853 976) :
situé à Versailles, dans les Yvelines, il fut la résidence des rois Louis XIV,
Louis XV et Louis XVI. De 1881 à 1662, on consacra 1 100 000 £ pour
construire l'un des plus beau palais. Louis le Vau fut l'architecte, Le Nôtre y
créa l'orangerie et la ménagerie tandis que Charles Erhard et Noël Coypel
commencèrent les travaux de décorations des appartements.9)
Cité des sciences de La Villette (2
853 000) : spécialisée dans la diffusion de la culture scientifique
et économique, elle a été créée par le Président Giscard d'Estaing, afin de
diffuser à une large public des connaissances scientifiques et économiques.10) Musée d'Orsay (1 829 574) : Le musée d'Orsay se trouve
sur la rive gauche de la Seine dans le VIIe arrondissement de Paris.
Le musée abrite majoritairement de l'art
français datant de 1848 à 1914 tels que des peintures, des sculptures, des
meubles, etc...11)
Cathédrale de Reims (1 500 000) :
cathédrale du XIIe siècle. C'est une des résidences moyennes de l'art
gothique en France, tant que son architecte que pour sa statuaire. Elle appartient
au patrimoine mondiale de l'Unesco. C'était, sous l'Ancien Régime, le lieu de
sacre des rois de France.12)
Cathédrale Notre-Dame de Chartres (1 500 000) :
plus célèbre monument de Chartres, préfecture du département d'Eure et Loire à 95 km de Paris, elle est
considérée comme un des plus parfait édifices gothiques. Elle fut construite au
XIIIe siècle en 30 ans.13)
Pont du Gard (1 113 000) :
aqueduc romain aménagé en pont à 3 niveaux situé au Sud de la France près de Nîmes.
Il enjambe le Gard.14)
Arc de triomphe de l'Etoile (1 032 999) :
L'Arc de triomphe de l'Etoile, plus connu comme Arc de triomphe est le symbole
de la France.
Aujourd'hui, l'Arc de triomphe représente
le centre de l'une des places de Paris les plus connues. En effet, douze
avenues, dont les Champs-Élysées, rejoignent ce monument national.
A part cela, d’autres endroits sont des sites phares du
tourisme en France : les Châteaux de la Loire, la Cote d’Azur, Chamonix et
le Mont Blanc, le marché de Noël à Strasbourg et des ouvrages d’art, dont le
Viaduc de Millau et la ville de Sarlat.
Partie 4
1er
secteur économique en France, le tourisme rapporte plus de 32 milliards de
recettes chaque année dans l'hôtellerie, les commerces, les loisirs, etc.
Ainsi, le tourisme contribue au dynamisme de l'économie nationale et génère
plus de 780.000 emplois, en particulier pour les jeunes.
Principal
organisme de promotion de la France en tant que destination touristique,
coordinateur des acteurs du marché du tourisme, force impulsive tout autant que
de réflexion, Maison de la France est une pièce essentielle et indispensable du
dispositif touristique français. Or elle reste mal connue.
Forte
de ce constat, et pour la première fois, Maison de la France a donc décidé de
se faire connaître en France et de mobiliser autour d'elle non seulement les acteurs
du tourisme français mais tous ceux qui sont intéressés par cette activité et
qui participent au rayonnement de la France dans le monde.
La
consommation touristique s'élève à 102,4 milliards d'euros, soit 6,6 % du PIB.
Un tiers de ce chiffre est dû aux touristes étrangers.
Le
bilan du tourisme (balance entre les dépenses des touristes étrangers en France
et celles des touristes français à l'étranger) dégage un solde positif de 11,6
milliards d'euros, comparable à celui de l'industrie automobile et supérieur à
celui du secteur agro-alimentaire (8,5 milliards). Ce solde est en recul,
notamment à cause du cours élevé de l'euro qui renchérit fortement les prix
pour les étrangers hors zone euro.
En
2003, 75 millions de touristes étrangers ont visité la France (1er rang
mondial) pour 567 millions de nuitées et 32,3 milliards d'euros de recettes (3e
rang mondial derrière les États-Unis, l'Espagne et devant l'Italie). Ce dernier
montant est en progression de 4,6 % par rapport à l'année précédente.
Les
activités caractéristiques du tourisme (hôtellerie, cafés-restaurants, camping,
agences de voyages, remontées mécaniques, activités thermales...) emploient 700
000 salariés.
Pourtant, d'autres indices économiques tempèrent ces données
optimistes pour la France. Les touristes étrangers dépensent moins, viennent
moins souvent et restent moins longtemps. En premier lieu, la durée moyenne de
leurs séjours (un indice significatif en termes économiques, évalué en nombre
de nuitées) tend à se réduire et ce chiffre a diminué de 1% en 2004 comme sur
les premiers mois de 2005.
Si elle n'influe pas directement sur les touristes de la
communauté européenne, l'appréciation de l'euro rend la France plus chère que
d'autres destinations. Cela explique que les recettes engendrées par les
touristes à fort pouvoir d'achat (venus du Japon et des États-Unis, en reprise
sur 2004, mais fléchissant en 2005) soient inférieures à la hausse de leurs
nuitées. Les marges bénéficiaires du tourisme confirment ainsi des taux
modiques en comparaison de l'année 2000, d'autant que les infrastructures,
l'entretien des sites et la politique touristique de la France coûte cher.
Si le secteur du tourisme en France reste néanmoins le poste
de la balance des paiements qui dégage le plus fort excédent avec 10,6
milliards d'euros (6% du PNB), la France reste en troisième position derrière
les États-Unis et l'Espagne en termes de recettes. Notons enfin que, si le
tourisme français observe une augmentation annuelle de 2,8% en termes de
création d'emplois, il est aussi un secteur précaire en termes de salaires et
de durée de contrats avec un recours massif aux emplois saisonniers.
Dans un secteur mondial et européen en forte concurrence, la
politique française s'attache activement à augmenter la plus-value du tourisme,
en renforçant à la fois ses atouts culturels et naturels mais aussi en
développant des tendances émergentes telles que le tourisme d'affaires ou des
secteurs de « niche » (croisières, tourisme religieux...). L'enjeu est de
taille car, si la mondialisation du tourisme ne détrône pas la France du
palmarès des destinations choisies, son hégémonie est bousculée par une forte
évolution mondiale du tourisme et par un fractionnement des séjours en nombre
et en durée.
Conclusion
les futurs projets du tourisme français
Contexte
et enjeux :
La
nouvelle stratégie marketing 2005-2010 de Maison de la France, fixe des
objectifs ambitieux au tourisme français : atteindre 40 milliards d'euros de
recettes à l'horizon 2010 contre 32 milliards aujourd'hui.
Pour
atteindre cet objectif, Maison de la France souhaite regrouper autour d'elle
tous les acteurs susceptibles d'être partenaires de ses actions (2000 chaque
année), pour renforcer ce secteur économique essentiel à notre pays et
développer leur chiffre d'affaires.
Chacun
des acteurs impliqués dans le tourisme connaît, de son point de vue,
quelques-unes des actions réalisées par Maison de la France, sans pour autant
les appréhender dans leur ensemble. Les autres acteurs (parlementaires,
journalistes, décideurs, relais d'opinions.) ne sont pas toujours conscients du
poids du tourisme dans notre économie et des marges de progrès possibles.
Cette
méconnaissance du poids du tourisme dans le PIB français et du rôle de Maison
de la France, auprès de certains publics-clés, pourrait freiner nos capacités
de développement et d'actions.
Dans
l'environnement international d'un tourisme en permanente évolution et dans un
univers de plus en plus concurrentiel, il s'agit plus que jamais pour Maison de
la France de développer ses potentialités, d'optimiser les relations avec ses
partenaires et de rendre encore plus performantes ses actions et ses
communications.
La
campagne menée par Maison de la France avec l'appui du ministère délégué au Tourisme,
a donc pour objectifs de :
-
Faire
prendre conscience de l'enjeu touristique en France (le poids du tourisme dans
l'économie française).
-
Faire
prendre conscience que ce poids est d'autant plus fort que Maison de la France
y travaille.
-
Conforter
ses partenaires et en trouver de nouveaux pour faire progresser le tourisme et, au-delà, l'économie nationale.
-
Susciter
l'intérêt et déclencher l'envie de participer aux actions de promotion menées
sur les marchés par les 33 bureaux de Maison de la France.
Une
campagne « coup de poing » :
Confiée
à l'agence DDB Nouveau Monde Le Tourisme, la campagne se décline en deux étapes
et répond à deux impératifs :
-
Etre
facile à comprendre et immédiatement perçu comme important
-
Etre
fortement vu pendant une période courte afin de ne plus être oublié
Une
signature fédératrice :
Pour
faire connaître ses ambitions pour le tourisme français et interpeller les
décideurs, Maison de la France s'est dotée d'une signature fédératrice,
valorisante et impliquante : « Faire
de la France notre plus belle marque. »
Cette
signature traduit à la fois un positionnement descriptif (informer les cibles
sur les fonctions de Maison de la France) et un positionnement projectif (créer
la dynamique autour d'un signe de ralliement).
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Et avec le tourisme, sont nées au XIXè siècle les notions de paysage et de patrimoine…