Chapitres
Le modèle français de recrutement des fonctionnaires et de nomination aux postes d'encadrement supérieur de l'État est assez ancien et il se heurte à la question d’une éventuelle modernisation. A cet égard, le Président de la République a commandé en 2006 un rapport tendant à « la diversification des modes d’accès à la haute fonction publique, tout en renforçant sa professionnalisation ».
En filigrane, il apparait que la question du concours comme mode de recrutement est centrale et mérite réflexion.
Introduction : Commentaire (rapport Michel Pochard)
En l’espèce, l’extrait du rapport soumis à commentaire et rédigé par le conseillé d’état Michel Pochard (2007) fait un tableau largement positif en faveur de cette technique de recrutement. Cependant, il faut se garder d’un certain angélisme en face de ce procédé qui parait en théorie irrécusable.
‘’ Le recrutement obéit à un principe fondamental vieux de plus de deux siècle, celui de l’égale admissibilité aux emplois publics, posé pour la première fois, dans l’article 6 de la DDHC du 26 aout 17898 (« Tous les citoyens sont également admissibles à toutes dignités, places et emploi public, selon leur capacité et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talent »).
Malgré tous les avantages d’objectivité, d’équité et d’impartialité reconnus au concours, il parait nécessaire de mettre en évidence « la contestation croissante de l’utilité du concours comme mode de recrutement principal dans la fonction publique ». En effet, trop académique le concours manque de lauréat ayant une formation professionnalisante ; et s’éloigne de la voie impulsée par la RGPP et des méthodes de gestion managériales privée.
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