Le “memento mori”
L’histoire d’un être destiné à mourir
Cris d’horreur du cochon devant la mort
v.13 : débat portant sur l’attitude à avoir devant la mort
v.29 : morale : il ne sert à rien de se révolter contre l’inéluctable
Pas une grande histoire, bien que mise en valeur par “à ce que dit l’histoire”
L’humanisation des personnages
Les cris d’horreur du cochon devant la mort
Verbes de pensée : sa plainte => “Crierait” (v.20) expression humaine ou animale
Plus qu’un cochon : Dom Pourceau
“nous” (v.14)
Des attitudes contraires
Entre le Charton et le cochon : le premier tente d’apprendre au cochon le savoir-vivre, mais ici, c’est plutôt le savoir mourir
Rejet v.18 : donne de la vivacité à la fable.
Sortes de dissonances dans les paroles du Charton : “Qu’as-tu tant à te plaindre ? ... que ne te tiens-tu coi ?”
Une farce sur la mort
La farce
Monde paysan : bêtes de fermes emmenées à la foire
Allusion à Tabarin, grand auteur de farces du XVIIe
Titre de Dom Pourceau, qui renvoit aux fablio, farce qui se moque des prêtres
Les animaux comme de la viande à boucherie
Ils sont souvent ramenés à leur future destinée : devenir un aliment
Retour à ce stade qui contraste avec leur apparente humanité :
“cochon gras” (v.1)
“Porc” (v.13)
“Je ne suis bon qu’à manger” (v.26)
Le ton burlesque
Style épique dominant dans la fable, qui contraste avec l’apparence de la farce : on peut parler de ton burlesque :
“montés sur un char” (v.2) => Char : élément récurrent dans les tragédies grecques ... renvoie à un héros de l’antiquité / Contraste avec “s’en allait à la foire”
“Comme s’il avait eu cent bouchers à ses trousses” (v.8) => Comparaison hyperbolique
Une morale inattendue
Le mouton et la chèvre
Muets durant tout le voyage, et insulté par le cochon avec une réplique d’une grande vivacité : “Il est un sot” (v.18) => Rejet
Le cochon paraît raisonnable
Le cochon est contrarié, son raisonnement est valable, mais le Charton prend le parti des deux autres animaux, et il est donc seul
“Dom Pourceau raisonnait en subtil personnage
Renversement total
Renversement indiqué par “mais” au v.30, qui annonce la morale
Reprise du vers 27 au vers 30 avec “certain” qui lie le mal et la mort
Esope réagit différement : ici la Fontaine ne blâme pas Dom Pourceau => Procédé ironique : association de Pourceau et subtil
Conclusion
Le fabuliste dit le contraire de la morale chrétienne : profiter de l’instant plutôt que de se préparer à la mort pour le salut.
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Le cochon, la chèvre et le mouton
Une autre morale se dégage de cette fable :
la chèvre et le mouton sont dans le déni de réalité.
le cochon est un lanceur d’alerte qui clame dans le désert.