D'un
 point de vue de la perspective sociologique ( C'est à dire l'étude
 des phénomènes sociaux ), ces actes mettent en avant la notion
 d'incivilité, l'absence de civilité où pour se faire entendre et
 respecter, le personne doit hausser le ton. Or l'espace public ne
 doit jamais être approprié par un individu, la civilité doit
 impliquer une certaine neutralité dans cet espace. Il ne faut donc
 pas imposer à l'autre sa spécificité.
De
 plus, les violences urbaines remettent en cause le fonctionnement de
 la vie collective basée sur le respect mutuel, la communication et
 l'échange entraînant, par la suite, un sentiment d'inquiétude,
 avant de se traduire par des dégradations ( Bris de vitres, de
 boites aux lettres, de graffitis... ).
Afin
 de faire face à cette situation, les pouvoirs publics et le
 gouvernement se sont efforcés de mettre en place des moyens en
 personnels et matériels pour lutter contre cette incivilité. Ce
 sont les professions de l'hospitalité : Concierges, gardiens,
 contrôleurs...
Quant
 à la perspective anthropologique ( C'est à dire tout ce concerne
 l'homme, les groupes humains ), on ne dénombre pas de problèmes de
 violence. Ce qui néanmoins, est mis en avant, c'est la dimension
 culturelle de la violence. David
 Lepoutre,
 écrivain nous connote la violence comme faisant partie de la culture
 de rue, dans une vision où la violence physique est « positivée »
 dans la subculture de rue. Ces violences, valorisées par les
 acteurs, constitue un objet d'étude du comportement et des attitudes
 d'affrontement.
Ces
 comportements s'établissent dans un mode d'échange et de vengeance.
 Elle se manifeste généralement par des rixes, des batailles, des
 combats sportifs où le caractère est apprécié par l'ensemble de
 la classe d'âge, le phénomène de fascination, d'ivresse
 collective. Ces bagarres représentes des rituels mettant en scène
 trois types d'acteurs dont le rôle peuvent être interchangeable
 selon les circonstances : Les Protagonistes, les provocateurs et les
 séparateurs.
La
 provocation permet de récréer la coordination, en d'autres termes,
 l'unité de groupe. Le jeune doit apprendre à se défendre, c'est la
 raison pour laquelle, la violence fait partie intégrante de l'espace
 public où survient un apprentissage de cette violence sous forme de
 spectacle qui se donnent au grand jour où la manière de dominer sa
 peur, de faire l'expérience de son courage et de sa force y sont
 fortement valorisées. Les jeunes cherchent à se construire une
 réputation qui sera reconnue par les autres. Les années y
 joueront le rôle d'incitateur à des actions violentes, de
 provocateur et de protecteur des plus jeunes.

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