26 avril 1403    Ordonnance concernant la régence.
 Une
 ordonnance est créée qui institue la régence et le gouvernement pendant
 « les absences » du roi Charles VI le Fol, faible mot pour parler des
 crises de démence du roi.
23 novembre 1407    Assassinat de Louis d’Orléans.
 C’est
 alors qu’il sort de l’hôtel Barbette, où réside sa belle-sœur la reine
 Isabeau de Bavière, à laquelle il vient de rendre visite, que Louis,
 duc d’Orléans, est poignardé par des sbires de Jean sans Peur, duc de
 Bourgogne. La haine que celui-ci porte à Louis dure depuis des années.
 Trois jours plus tôt, le duc de Bourgogne avait feint de se réconcilier
 avec son cousin…
25 octobre 1415    Bataille d’Azincourt.
 Jean-Juvénal
 des Ursins rapporte : « Les archers d’Angleterre, légèrement armés,
 frappaient et abattaient les Français à tas, et semblaient que ce
 fussent enclumes sur quoi ils frappassent… et churent les nobles
 Français les uns sur les autres, plusieurs y furent étouffés et les
 autres morts ou pris. » 7 000 Français ont péri pendant la bataille. 1
 500 ont été faits prisonniers. Parmi eux, Charles d’Orléans. La pluie,
 qui n’a cessé de tomber pendant toute la bataille, a été favorable aux
 Anglais, plus légèrement équipés que les chevaliers français, embourbés
 avec leurs lourdes armures.
10 septembre 1419    Entrevue de Montereau.
 Face
 à face sur le pont de Montereau, le dauphin Charles, qui a seize ans,
 et Jean sans Peur, duc de Bourgogne. Cette rencontre, qui doit
 permettre une réconciliation entre Bourguignons et Armagnacs, se tend
 lorsque le Dauphin accuse le duc de ne pas tenir ses engagements et de
 se rapprocher des Anglais. Offensé, le duc porte la main à son épée.
 Des chevaliers ne doivent en aucun cas faire un tel geste devant le roi
 de France ou devant son fils, qui le représente. Robert de Loire lance
 au duc : « Mettez-vous la main à votre épée en la présence de
 monseigneur le Dauphin ? ». A cause de cette offense, Tanneguy du
 Chastel frappe le duc d’un coup de hache. Les chevaliers qui entourent
 le Dauphin l’achèvent. Ce meurtre rejette la Bourgogne dans le camp
 anglais.
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21 mai 1420     Traité de Troyes.
 Le
 dauphin Charles se voit renié et déshérité par Charles VI le Fol qui
 signe ce traité « honteux » par lequel il donne sa fille Catherine en
 mariage à Henri V d’Angleterre dont il fait le régent et l’héritier du
 royaume de France. Le dauphin Charles ne deviendra Charles VII que
 grâce à l’intervention de Jeanne d’Arc.
21 octobre 1422    Mort de Charles VI le Fol.
 On
 ne sait quelle affection emporte le roi, qui meurt à cinquante-quatre
 ans. Alors qu’il a perdu la raison des années plus tôt, le roi est
 lucide au moment de mourir. Peu avant de rendre l’âme, il dit à sa
 fille Marguerite : « Ma fille, je te donne… Mais j’oublie que le roi de
 France ne possède plus rien !… Il ne peut plus donner que sa
 bénédiction. » A l’annonce de la mort du roi, Jean-Juvénal des Ursins
 rapporte : « Les François-Anglois commencèrent à crier : vive le roi
 Henri de France et d’Angleterre, et criaient Noël comme si Dieu fut
 descendu du ciel. » En dépit de leur joie, c’est Charles VII, surnommé
 quelques années plus tard « le Victorieux », qui lui succède.
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17 août 1424    Défaite de Verneuil-sur-Avre.
 La
 situation de Charles VII est presque désespérée. Les Anglais, auxquels
 Isabeau de Bavière, mère du Dauphin, a donné le royaume de France lors
 du traité de Troyes, sont à Paris. En ce 17 août, ce sont des troupes
 disparates qui au nom du Dauphin font face à celles du duc de Bedford :
 auprès des bandes d’Etienne de Vignolles, qu’on appelle La Hire, du
 comte d’Aumale, il y a là des Lombards, des Piémontais et qui plus est
 quelques Ecossais, des Anglais même et des Normands. A peine la
 bataille s’engage-t-elle que les Lombards et les Piémontais se
 débandent. Les flèches des archers anglais pleuvent. Les Ecossais sont
 massacrés. Aumale est tué. En quelques heures, l’armée du roi de France
 n’est plus rien.
7 octobre 1425    Traité de Saumur.
 Quoiqu’il
 ne soit encore que le Dauphin et que son royaume soit dérisoirement
 appelé le royaume de Bourges, Charles reçoit l’hommage du duc de
 Bretagne Jean V.
6 mars 1429    Jeanne d’Arc rencontre Charles VII.
 Cette
 jeune paysanne lorraine convaincue de sa mission — bouter les Anglais
 hors de France et conduire jusqu’au trône celui qui n’est encore que le
 « roi de Bourges » — rencontre enfin celui qu’elle appelle son « Gentil
 Dauphin », qu’elle reconnaît bien qu’il se soit mêlé aux personnages de
 sa cour. Elle le convainc de sa légitimité et obtient de lui les moyens
 militaires qu’elle demande.
8 mai 1429    Jeanne d’Arc prend Orléans.
 Le
 28 avril, Jeanne d’Arc a quitté Blois avec une armée. Le lendemain,
 elle est à Orléans. Elle reprend aussitôt deux bastides. En ce 8 mai,
 les Anglais, défaits, lèvent le siège.
17 juillet 1429    Charles VII est sacré à Reims.
 C’est
 en hâte que, la veille, on a décoré la cathédrale pour le sacre du roi
 qui, avec sa petite troupe, a traversé des terres peu sûres occupées
 encore par la soldatesque anglaise et bourguignonne. En présence de
 Jeanne d’Arc qui l’a convaincu de venir à Reims malgré les avis
 contraires de certains de ses conseillers, le roi est enfin, à
 vingt-six ans, définitivement légitimé par ce sacre. Lors de l’un de
 ses interrogatoires, en mars 1431, on demande à Jeanne : « Pourquoi
 votre étendard fut-il porté en l’église de Reims, au sacre, plutôt que
 ceux des autres capitaines ? » « Il avait été à la peine, c’était bien
 raison qu’il fut à l’honneur. »
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23 mai 1430    Jeanne d’Arc capturée devant Compiègne.
 Jeanne
 d’Arc entre dans la ville à l’aube. Le soir, au cours d’une sortie,
 elle est faite prisonnière. Elle est vendue aux Anglais par un
 Bourguignon du nom de Jean de Luxembourg pour la somme de 10 000 livres
 tournoi.
30 mai 1431    Jeanne d’Arc est brûlée à Rouen.
 Elle
 a dix-neuf ans. Sur la place du marché où elle est conduite pour être
 brûlée, un panneau rappelle que Jeanne est, selon le tribunal qui vient
 de la juger pour la seconde fois, « menteresse, pernicieuse, abuseresse
 du peuple, devineresse, superstitieuse, blasphématrice de Dieu,
 présomptueuse, mal créante de la foi de Jésus-Christ, venteresse,
 idolâtre… hérétique ». Alors que les flammes commencent à s’élever
 autour d’elle, Jeanne crie : « De l’eau ! Jésus ! » Ces cendres seront
 jetées dans la Seine.
16 décembre 1431    Henri VI est couronné à Paris roi de France.
 Pour
 légitimer ses droits à la couronne de France, Henri VI d’Angleterre se
 fait couronner roi à Paris. Mais Charles VII, parce qu’il avait été
 sacré à Reims le 17 juillet précédent, est seul reconnu pour roi
 légitime.
21 septembre 1435    Paix d’Arras.
 Charles
 VII, roi de France, et Philippe le Bon, duc de Bourgogne, signent la
 paix. Charles cède les comtés de Mâcon et d’Auxerre, la châtellenie de
 Bar-sur-Seine et les villes de la Somme au duc, qu’il dispense de tout
 hommage qu'un vassal doit à son suzerain pour toute la durée de sa vie.
13 avril 1436    Les troupes de Charles VII entrent dans Paris.
 Ce
 sont les troupes du connétable de Richemont qui entrent dans Paris. Les
 Anglais n’abandonnent la ville que deux jours plus tard. Ce n’est que
 le 12 novembre 1437 que le roi lui-même pourra enfin faire une entrée
 solennelle dans sa capitale.
26 octobre 1440    Exécution de Gilles de Rais.
 L’homme
 qui est aujourd’hui pendu et brûlé à Nantes a été le fidèle compagnon
 d’armes de Jeanne d’Arc. C’est pour apostasie, hérésie, crime contre
 nature qu’il fut condamné ; en fait son procès semble avoir été aussi
 politique que l’avait été celui de Jeanne d’Arc. (La légende a fait de
 cet homme une sorte de Barbe-Bleue qui aurait torturé, violé et égorgé
 des enfants.)
15 avril 1450    Bataille de Formigny.
 L’arrivée
 du duc de Bretagne et du connétable de Richemont ont sauvé Charles VII
 lors de cette bataille décisive qui lui permet d’occuper toute la basse
 Seine.
23 mai 1455    Procès de Jacques Cœur.
 Charles
 VII est particulièrement ingrat à l’égard de ce conseiller que protège
 cependant sa maîtresse, Agnès Sorel. Il a pourtant restauré et
 administré sagement les finances du royaume. Il n’a pas hésité à
 contribuer par ses propres deniers au redressement de la monarchie et
 du pays. Le roi le sacrifie à ses ennemis. Le jugement le condamne à la
 confiscation de ses biens et à l’exil.
22 juillet 1461    Mort de Charles VII.
 A
 cinquante-huit ans, c’est d’inanition que meurt le roi. Il redoute
 depuis une semaine que son fils Louis l’empoisonne. « Par saint Jean,
 nous ne mangerons plus. » Epuisé, le roi demande au religieux qui
 l’entourent « Quel jour est-il ?
 - Il est le jour de la glorieuse Madeleine.
 -Ah, je loue mon Dieu de ce qu’il lui plaît que le plus grand pécheur du monde meure le jour de la pécheresse ! »
 Louis XI lui succède.
15 août 1461     Louis XI est sacré à Reims.
 Louis
 XI a déjà trente-huit ans lors de son sacre. Depuis l’avènement
 d’Hugues Capet, aucun roi de France n’est monté sur le trône aussi âgé.
 C’est le duc de Bourgogne, Jean le Bon, qui a dirigé et payé tous les
 frais de la cérémonie. Depuis 1457, le Dauphin qui est aujourd’hui
 sacré a été son protégé. Charles VII, roi de France, en apprenant que
 le duc de Bourgogne protégait son fils, auquel il était opposé, avait
 commenté : « Monseigneur de Bourgogne reçoit en sa maison un renard qui
 lui mangera ses poules. »
2 octobre 1461    « Micquemacque » de Reims.
 Les
 impôts que sont les aides et les gabelles mécontentent le peuple de
 Reims. Si les révoltes qui éclatent alors ont le nom de « micquemacque
 », c’est qu’en français on dénomme encore une rébellion par le mot «
 mutemacque ». Ce terme est un héritage du néerlandais, de l’expression
 « muyte maken » qui se traduit par « faire émeute ».
12 septembre 1463    Louis XI rachète cinq villes d’Artois.
 C’est
 à Philippe le Bon, duc de Bourgogne, qui a institué l’ordre de la
 Toison d’or, que Louis XI achète cinq villes d’Artois. Lorsque le roi
 de France entre dans Abbeville aux côtés du duc, les habitants déçus
 par la mise pauvre du souverain s’étonnent : « Est-ce là un roi de
 France, le plus grand roi du monde ! Ce semble mieux un valet qu’un
 chevalier. Tout ne vaut pas vingt francs, cheval et habillement de son
 corps. »
16 juillet 1465    Bataille de Montlhéry.
 La
 forteresse de Montlhéry, dont le donjon se dresse à 32 mètres de
 hauteur, est le théâtre d’une bataille qui oppose Louis XI à la
 coalition de la Ligue du bien public qui s’est alliée à Charles le
 Téméraire. La bataille est violente et l’issue en est indécise. Reste
 que, dans la panique, selon Philippe de Commines « un seigneur du roi
 s’enfuit à Lusigan en Poitou et un seigneur de la Ligue jusqu’à
 Quesnoy-en-Hainaut ». L’un et l’autre de ces seigneurs se sont, dans
 leur fuite, simplement trompés de direction…
5 octobre 1465    Traités de Conflans et de Saint-Maur.
 Comme
 il s’est révolté contre son père, Louis XI voit se lever contre lui et
 le pouvoir ferme qu’il impose son frère Charles, duc de Berry, dit «
 Monsieur Charles ». Les ducs de Bretagne et de Bourbon ainsi que
 Charles le Téméraire se sont alliés à lui. Leur coalition forme la
 ligue du Bien public. Après l’indécise bataille de Montlhéry, le roi
 est contraint de négocier. Par des paix séparées, il doit rendre des
 villes de la Somme au Téméraire, et donner la Normandie à son frère
 Charles, qui lui cède le Berry.
9 octobre 1468    Début de l’entrevue de Péronne.
 C’est
 Louis XI lui-même qui a proposé à Charles le Téméraire qu’ils se
 rencontrent à Péronne. Il veut négocier seul à seul avec lui alors que,
 pour la deuxième fois, une coalition se dresse contre lui. « Monsieur
 Charles », son propre frère, le duc François II de Bretagne et Jean
 d’Almençon sont les alliés du Téméraire. Contre toute attente,
 l’entrevue vire à l’humiliation pour le roi de France. Charles le
 Téméraire, qui redoute la duplicité du roi — « Il n’est venu là que
 pour me trahir » —, ordonne que l’on ferme les portes de la ville,
 rompt les négociations, et fait le roi prisonnier. Les conseillers du
 duc de Bourgogne lui disent alors : « Profitez des circonstances pour
 tirer du roi ce qu’il vous plaira. »
31 octobre 1472    Etablissement de la formule des placets royaux.
 En
 ce 31 octobre, Louis XI arrête par édit la formule qui signifie sa
 volonté : « Car tel est notre plaisir. » C’est à la même formule, à
 peine modifiée en « Car tel est notre bon plaisir », qu’aura recours
 encore Louis XVI. De même que Napoléon Ier, empereur des français.
5 janvier 1477    Mort de Charles le Téméraire à Nancy.
 Le
 corps du duc de Bourgogne, nu, percé de deux coups de pique, défiguré
 par les loups, n’est retrouvé que trois jours après la bataille, enfoui
 sous la neige.
7 août 1479    Louis XI vaincu à la bataille de Guinegatte.
 Maximilien
 d’Autriche veut récupérer l’héritage de sa femme, Marie de Bourgogne,
 fille de Charles le Téméraire, mort à Nancy le 5 janvier 1577. Les
 troupes du roi de France sont défaites. Ce que les armes ne lui
 permettent pas d’obtenir en ce jour, la rouerie du roi le lui accordera
 trois ans plus tard.
23 décembre 1482    Traité d’Arras.
 Conclu
 entre l’empereur Maximilien d’Autriche et Louis XI, ce traité livre le
 duché de Bourgogne et la Picardie à la couronne de France.
30 août 1483    Mort de Louis XI
 Une
 hémorragie cérébrale emporte le roi, âgé de soixante ans, à
 Plessis-lez-Tours. La mort lui faisait depuis si longtemps peur qu’il
 avait interdit que le mot « mort » soit seulement prononcé et qu’il
 s’était entouré de reliques, espérant qu’elles seraient en mesure de
 repousser la fatale échéance. A son chapelain qui priait pour le salut
 de son âme comme pour son rétablissement, le roi ordonna : « N’en
 demandez pas tant. Vous troublez le saint. Priez seulement pour la
 santé du corps. » Il voulut enfin qu’on lui annonça l’imminence de la
 mort par ces seuls mots : « Parlez peu. »
15 janvier 1484    Réunion des Etats généraux à Tours.
 Anne
 de Beaujeu, régente du royaume, réunit les Etats généraux au grand
 complet, paysans compris. Elle fait débouter Louis, duc d’Orléans, de
 ses prétentions à la régence et obtient les subsides dont elle a besoin.
7 janvier 1489    Invasion du duché de Bretagne par Charles VIII.
 On a appelé cette guerre la Guerre folle à cause de l’imprudence des seigneurs qui s’attaquaient au pouvoir royal.
6 décembre 1491    Mariage de Charles VIII avec Anne de Bretagne.
 Anne
 est soucieuse de préserver l’indépendance de son duché. Elle a épousé
 par procuration Maximilien de Habsbourg en 1490. Mais ce mariage est
 intolérable à la couronne de France, qui oppose qu’avant de mourir
 François II de Bretagne a donné au roi de France un droit de regard sur
 le mariage de ses filles. Après le siège de Rennes par les troupes
 royales, Anne se résigne à épouser le roi de France Charles VIII. Par
 cette union, la Bretagne devient fief français, mais seulement en droit.
3 novembre 1492    Traité d’Etaples.
 Charles
 VIII et Henri VII d’Angleterre signent un traité par lequel les Anglais
 acceptent de se retirer de France en échange de la somme de 745 000
 écus d’or.
19 janvier 1493    Traité de Barcelone.
 Charles VIII et le roi d’Espagne signent ce traité par lequel le roi de France rend à l’Aragon le Roussillon et la Cerdagne.
23  mai 1493    Traité de Senlis.
 Ce
 traité est conclu entre Charles VIII, Maximilien d'Autriche et Philippe
 le Beau. Charles VIII rend à Maximilien le Charolais l'Artois et la
 Franche-Comté, ces deux dernières provinces ayant été cédées à Louis XI
 par le traité d'Arras. En outre, ces deux mêmes provinces ont tenu lieu
 de dot pour Marguerite d'Autriche, qui a été fiancée à Charles VIII et
 élevée à la cour de France. Malgré tout le roi se refuse à l'épouser…
 La couronne de France n'en continuera pas moins à être suzeraine de
 l'Artois.
31 décembre 1494    Entrée de Charles VIII à Rome.
 C’est
 par la Porte du peuple que Charles VIII entre dans Rome. Il est acclamé
 tout au long du parcours qui le mène au palais San Marco. Selon les
 témoins entourant Louis d’Orléans, qui accompagne le roi, celui-ci «
 entra dans Rome plus triomphalement et mieux accompagné que ne fit
 aucun prince qui soit en la mémoire de ceux qui sont vivants ». Sur les
 étendards du roi, les mots « Voluntas dei. Missus a Deo » : « Volonté
 de Dieu. Envoyé de Dieu. » Le pape Alexandre Borgia se terre dans son
 palais…
22 février 1495    Charles VIII entre dans Naples.
 C’est
 vêtu en empereur romain que Charles VIII fait une entrée solennelle
 dans la ville. Les troupes de celui qui, roi de France, monte sur le
 trône du royaume de Naples commencent de piller la ville.
7 avril 1498    Mort de Charles VIII/Successeur Louis XII. 
 A
 Amboise, le roi se heurte le front contre une poutre et meurt quelques
 heures plus tard sur une paillasse dans « la funeste galerie où tout le
 monde pissait », précise le chroniqueur Philippe de Comines. Agé de
 vingt-sept ans, il ne laisse aucun héritier. Le trône revient à son
 cousin au cinquième degré, le fils du poète Charles d’Orléans, Louis
 XII.
27 mai 1498    Louis XII est sacré à Reims.
 Fils
 du poète Charles d’Orléans et de Marie de Clèves, Louis d’Orléans a
 trente-six ans, lorsqu’il entre dans la basilique. Il succède à Charles
 VII dont il est le cousin au cinquième degré sous le nom de Louis XII.
8 janvier 1499     Mariage de Louis XII et d’Anne de Bretagne.
 Le
 roi, après l’annulation de son mariage avec Jeanne, fille bossue de
 Louis IX, épouse Anne de Bretagne dont il a toujours été amoureux. En
 dépit de ce mariage, le duché reste indépendant.










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