Un paysage urbain défaillant
 Le paysage
 urbain Tokyoïte est marqué par l'opposition entre de grandes
 étendues de maisons basses au dessus desquelles se dressent les
 hautes tours des centres d'affaires. Cette multiplication de tours
 modernes d'affaires ou de logement accentue en effet la verticalité
 de l'espace urbain, en particulier des les espaces centraux. Au CBD
 traditionnel, à proximité du palais impérial, se sont adjoints des
 centres secondaires, structurés autour des grandes gares ( doublées
 de grands magasins ) : ces « sous-centres » deviennent
 des pôles tertiaires et de lieux de distractions ( ex : quartier de
 Shinjuku ).
 Si Tokyo
 est l'une des plus grande villes du Monde, c'est aussi l'une de
 celles où le mètre carré se vend le plus cher. C'est aussi une
 ville qui s'affaire à corriger les erreurs du passé. Ainsi, pour
 réduire la chaleur et multiplier les espaces verts, la capitale
 nipponne oblige maintenant les nouveaux édifices à cultiver leur
 toit. Adoptée en 2001, la politique des toits verts vise d'abord à
 réduire le problème de chaleur intense qui empoisonne la vie des
 Tokyoïtes durant la saison estivale. Elle oblige tout nouvel édifice
 d'une superficie de 1 000 mètres carrés et plus, à consacrer 20%
 de la superficie de son toit à la verdure ( arbres, fleurs,
 pelouse... ). Ces végétaux absorbent la chaleur et contrent la
 réflexion des rayons du Soleil. En plus de stabiliser la température
 ambiante, ces toits verdoyants contribuent à embellir Tokyo, où les
 espaces verts font cruellement défaut.

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