Chapitres
Quelles sont les contraintes des agriculteurs au Burkina Faso en Afrique de l'ouest ?
Tout d'abord,
Le Burkina Faso en Afrique est un pays pauvre (47% de la population seulement ont accès à l'eau potable). Le climat y est tropical : deux saisons (une saison sèche, morte car on ne peut pas travailler la terre, et une autre humide où l'on peut travailler la terre).
Puis,
Dans le village de Mamadou, on cultive les arachides et le coton qui sont des cultures commerciales et le mil et le sorgho qui sont des cultures vivrières pendant la saison humides. Il font donc de la polycultures (fait de faire plusieurs cultures en même temps)
Après,
Leurs maisons sont faites en torchis. A proximité, il y a des jardins où sont engraissés des déchets ménagers. Plus loin, des champs permanents de 850 à 1100 mètres de rayons, entourant le village, ne sont engraissés que par le fumier des troupeaux donc jamais en jachère.
Ensuite,
Pendant la saison sèche (morte), les villageois font de la chasse, des fêtes mais n'ont pas assez de nourritures. Ils vivent donc au rythme des saisons. En saison humide, ils travaillent la terre et ont besoin de s'entraider car leurs outils sont la houe, la faucille et la daba. Il sont traditionnels, peu modernes et lents.
Enfin,
Ils cultivent des champs tous les deux ou trois ans. Ils pratiquent la jachère (laisser se reposer une terre pour crée de l'engrais naturellement) pendant 7 ou 8 ans. Ils brulent l'herbe pour faire de l'engrais.
Les rendements sont donc faibles, et l'agriculture est extensive.
Cependant,
Les agriculteurs veulent de nouveaux outils leur permettant de travailler plus vite pour produire plus et donc être plus riches. Il existe une solution : la charrue attelé. La daba est alors remplacée par la charrue attelée, rapide et moderne. Tandis que la charrette transporte les produits agricoles. Comme le montre le paragraphe suivant " Dans le domaine de l'exécution des travaux agricoles, le matériel se modifie : la "daba" cède peu à peu la place à la charrue attelé, tandis que la charrette intervient de plus en plus dans les transports des produits agricoles des champs au village. Les cultures commerciales se développent : ainsi le cotonnier".
D'après Interdépendances ville-campagnes en Afrique, L'Harmattan, 1996
Puis,
Les villageois envisagent aussi la solution d'agrandir leur production du Mil. Ils décident de le transformer. Ils auront donc plus d'argent, de ombreux plats nourrissants et ils gagnent du temps.
En conclusion,
On peut donc dire que l'agriculture africaine est en évolution et se dirige de plus en plus vers l'agriculture intensive (mais se considère encore comme agriculture extensive car il reste malgré tous des champs en jachère, peut-être pour moins de temps).
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