Etudiante en droit donne des cours de droit sur Lyon : apprentissage des notions fondamentales et entrainement pour les exercices types.

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• Depuis quand développez­-vous un intérêt pour votre discipline et pour les cours particuliers ?

  Depuis que je suis jeune, j'aime aider les personnes, les conseiller et les accompagner, donner des cours particuliers s'est révélé comme une évidence pour moi. Ainsi, très tôt à l'école, j'ai commencé à aider mes camarades en dehors des cours : d'abord pour préparer le brevet, ensuite le bac et enfin pour les partiels à l'université. Evidemment, les matières étaient différentes: français, philosophie, histoire, géographie, mais quand je suis entrée en faculté de droit, j'ai surtout voulu enseigner cette discipline. Ainsi, j'ai pris l'habitude d'aider mes camarades, en leur expliquant les notions, en les vulgarisant et surtout en les illustrant afin de rendre cela plus concret et vivant ! J'ai tout de suite senti que j'aimais faire cela, je ressens beaucoup de joie à enseigner.

• Dites nous-en davantage sur la matière enseignée, sur les thèmes que vous appréciez aborder avec les élèves (et éventuellement ceux qui vous plaisent un peu moins) !

  Je peux enseignée diverses matières juridiques, mais ma spécialité reste le droit public : j'aime les contrats publics, les règles de passation et le droit administratif ! Pour autant, je peux aider en droit privé, civil et pénal sans difficulté. Je dois avouer que la matière que j'apprécie aborder avec mes élèves est celle du droit administratif, puisqu'au départ, l'élève a souvent de gros à priori sur cette discipline, difficile, théorique, non pratique, alors que c'est tout l'inverse, je me fais une joie de leur montrer tout l'intérêt de cette matière.

• Parlez-nous de vos modèles, que ce soit un professeur qui vous a marqué ou encore une oeuvre qui vous a inspiré !

  Mon modèle est une professeur de littérature que j'ai eu au lycée : cette femme est fantastique, brillante, inspirante et pleine d'humanité. J'aimerai devenir ne serait ce que la moitié de ce qu'elle est. Elle m'a donné le goût de la littérature, de la philosophie, du débat d'idées, des beaux mots et des belles phrases, ce fut un enrichissement tant intellectuel qu'humain.

• Quelles sont, selon vous, les qualités requises pour être un bon expert dans votre domaine ?

  Je pense que pour être un bon expert dans mon domaine, il faut évidemment maîtriser les notions mais surtout, savoir les appliquer dans la pratique. Je ne pense pas que les théoriciens soient de bons enseignants mais ceux qui pratiquent le droit oui. Mais être un bon expert, n'est pas suffisant, il faut savoir donner goût à sa matière et la rendre intelligible.

• Une anecdote en rapport avec votre métier ou votre scolarité à nous raconter ?

  Lorsque j'ai obtenu mon baccalauréat, j'ai décidé d'aller aux portes ouvertes des universités afin de m'imprégner de ce nouveau monde et de choisir celle dans laquelle j'irai. La première que j'ai visité semblait très bien, le niveau était très bon, les professeurs renommés, les locaux accueillants, puis j'ai croisé un homme, très élégant, qui se révélait être le doyen de la faculté de droit. Nous étions plusieurs autour de lui, et il nous a demandé notre filière au bac ainsi que notre moyenne, j'ai répondu littéraire options mathématiques et 15.87 de moyenne, et les autres provenaient tous de filières scientifiques. L'homme élégant s'est donc mis à rire en me disant que les littéraires n'avaient pas leur place en droit et que je ne réussirai jamais dans cette filière car je manquais sans aucun doute de rigueur. Je suis repartie de cette visite profondément touchée mais cette homme avait tort. Je suis actuellement en master 2 de droit et je n'ai jamais ni redoublé ni était aux rattrapages.

• Vous pouvez maintenant nous rassurer et nous avouer que vous aussi, vous avez déjà connu des difficultés à l'école…

  Depuis ma rentrée au collège, j'ai toujours fait partie des meilleurs de ma classe, j'étais assidue, travailleuse et rigoureuse, mai surtout j'avais une grande capacité de mémorisation. Je ne savais pas ce que voulait dire "avoir des difficultés". Puis, arrivée à l'université, tout a été remis en cause, je me sentais dépassée, happée par l'anonymat universitaire, l'autonomie accrue et la charge de travail colossal. Plusieurs fois, je suis rentrée chez moi en pleurant, et en me disant que je n'y arriverais pas. Notamment, mon premier cours de droit administratif: je suis sortie en pleure en me disant que je ne ferais jamais de droit public et que je n'y arriverais jamais ! Résultat : je suis en master de droit public et je m'en sors très bien. Il faut s'accrocher et y croire très fort.

• Aidez-nous à vous connaître un peu mieux en évoquant vos passions (que vous partagerez peut-être un jour via Superprof).

  Il est vrai qu'à côté de ma passion pour l'enseignement et le droit, ma vie est bien remplie. Je suis une fan de lecture évidemment, et une très grande cinéphile, je trouve qu'il est important de diversifier sa culture. Je me forme aussi à d'autres choses comme la naturopathie, l'aromathérapie ou encore la méditation, tout ce qui fait du bien au corps et à l'esprit me semble important. Cela permet de s'évader, de se ressourcer et de ne pas perdre pied lorsque le vent tourne.

• Qu'est-ce qui fait de vous un Superprof (en plus d'avoir répondu à cette interview :-P) ?

  Je n'ai pas la prétention de penser que je suis une Superprof, néanmoins, j'essaie d'être le plus à l'écoute possible, de m'adapter à l'autre, d'instaurer une grande confiance et une grande communication, de bien préparer les cours (notamment un topo du cours que j'envoie à l'élève à la fin).