Doctorante en droit pénal français et américain t'aide à progresser rapidement en droit pénal et procédure pénale / Méthodologie juridique personnalisée pour optimiser ta réussite aux examens!

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• Depuis quand développez-vous un intérêt pour votre discipline et pour les cours particuliers ?

  Le droit est une passion qui m’anime depuis si longtemps que je ne saurais donner une date précise du jour où j’ai commencé à m’y intéresser ! En réalité, je me souviens avoir très tôt questionné les avocats ou les étudiants en droit que je rencontrais pour en connaître chaque fois un peu plus sur cet univers si spécial qui me fascinait.

• Dites nous-en davantage sur la matière enseignée, sur les thèmes que vous appréciez aborder avec les élèves (et éventuellement ceux qui vous plaisent un peu moins) !

  J’aime enseigner tout type de droit car j’ai eu la chance de pouvoir tous, ou quasiment tous, les étudier. Cela va des sérieux droits constitutionnel et fiscal, au droit des sociétés, mais aussi à celui des entreprises en difficulté, en passant par le droit bancaire, par le sacrosaint droit civil et bien sûr par ceux qui sont au cœur de la défense des libertés fondamentales, à savoir le droit pénal et la procédure pénale que j’affectionne tout particulièrement. J’ai donc un immense plaisir à tous les enseigner, tout simplement parce qu’ils ont tous une utilité immédiate dans les multiples facettes de la vie quotidienne auxquelles nous sommes tous confrontés.

• Parlez-nous de vos modèles, que ce soit un professeur qui vous a marqué ou encore une oeuvre qui vous a inspiré !

  A la question de savoir quel est le modèle qui m’a le plus inspirée, notamment pendant mon parcours juridique, je citerais sans hésiter ma première directrice de thèse en raison de sa grande culture générale, mais aussi du fait que, bien qu’arrivée de l’étranger en France à l’âge de 21 ans, elle a réussi en peu de temps à force de travail, à maitriser les subtilités de notre droit et même à se hisser parmi les plus grandes personnalités juridiques de la Nation ! Ceci m’a ainsi appris que le droit est bien plus une affaire de personne et de caractère que de nationalité.

• Quelles sont, selon vous, les qualités requises pour être un bon expert dans votre domaine ?

  Pour être un bon expert en droit, quelle que soit la branche étudiée ou pratiquée, il me semble qu’il faut d’abord aimer s’intéresser aux autres. À défaut, le professeur risque de manquer de patience et l’élève ne se sentira pas en confiance pour progresser.
  De plus, le professeur de droit doit indéniablement avoir un grand sens de l’écoute tout autant qu’un esprit d’analyse développé pour pouvoir déchiffrer au plus vite les erreurs commises par les étudiants. En effet, parce que tous les élèves ne commettent pas les mêmes fautes et que le droit est une discipline ardue et nouvelle pour la grande majorité des étudiants, il me semble impératif de corriger la moindre erreur afin d’obtenir au plus vite de meilleurs résultats. Les étudiants en droit ont donc besoin d’un professeur à la fois motivé par leur réussite et très exigeant.
  L’encouragement de l’élève par le professeur est également indispensable pour récompenser le travail et les efforts fournis. Il est d’ailleurs établi qu’il contribue grandement à l’amélioration de la compréhension de l’étudiant.

• Une anecdote en rapport avec votre métier ou votre scolarité à nous raconter ?

  La situation qui m’a le plus étonnée quand j’étais moi-même en Master 1 de droit des affaires, a été celle du parcours d’une jeune femme non voyante qui a réussi, malgré son handicap, à cumuler la même année deux Masters de droit et à les réussir avec mention de surcroît ! Une très belle leçon de vie…

• Vous pouvez maintenant nous rassurer et nous avouer que vous aussi, vous avez déjà connu des difficultés à l’école…

  Contrairement à ce que pense la majorité des étudiants qui prennent les professeurs pour des divinités investies d’un savoir inné, il faut bien avouer que ces derniers sont quasiment tous passés par des échecs ou, a minima, par des mauvaises notes. Je ne fais pas exception à cette règle ! En effet, à l’issue d’un examen de droit européen des affaires, j’ai obtenu un « magnifique » 6/20 alors que j’avais eu des notes tout à fait honorables aux TD pendant l’année. J’avais tout simplement fait un hors-sujet magistral ! Cela ne m’a pas empêchée de poursuivre mes études et j’ai vite oublié cette très mauvaise note. Toutefois, je me suis davantage méfiée des énoncés, croyez-moi!

• Aidez-nous à vous connaître un peu mieux en évoquant vos passions (que vous partagerez peut-être un jour via Superprof).

  Je suis passionnée par la vie et les gens en général. Par conséquent, tout ce qui touche à la liberté d’expression m’intéresse. Il peut s’agir des arts en général mais aussi de la politique ou du monde de l’enfance qui est si riche en enseignements pour les adultes que nous sommes.

• Qu’est-ce qui fait de vous un Superprof (en plus d’avoir répondu à cette interview :-P) ?

  À force d’enseigner et de corriger les erreurs de mes élèves, je suis capable aujourd’hui d’identifier immédiatement leurs failles qui sont, il faut bien le constater, quasiment toujours liées à une méthode d’apprentissage défaillante. En revanche, dès que je leur prodigue les bons conseils, les résultats sont surprenants. Je leur apprends en fait à catégoriser leurs connaissances et à les empiler dans plusieurs « tiroirs » afin de pouvoir sélectionner à bon escient l’information pertinente le moment venu.
  Dans ce sens, j’approuve totalement Montaigne qui, reprenant Plutarque, affirmait qu’ « Une têtebien faite vaut mieux qu'une têtebienpleine. » Àméditer sans modération! Pour ajouter aux points positifs de mon enseignement, je dois aussi dire que je demande toujours à mes élèves s’ils ont compris à 100% ce que je viens de leur expliquer et je n’hésite pas à revenir sur la notion mal acquise jusqu’à ce qu’elle soit totalement assimilée dans ses moindres détails. Le langage juridique doit devenir une seconde nature pour l’étudiant et seul un travail efficace et ciblé permet d’y parvenir. Je ne conseille d’ailleurs pas de travailler pendant des heures jusqu’à l’épuisement, ni d’apprendre par cœur, car seule la compréhension sauvera le candidat à l’examen, surtout – et cela arrive bien souvent ! - s’il n’a jamais étudié telle ou telle situation particulière qui lui est donné d’analyser.