Chapitres
- 01. A]Le libéralisme
- 02. B]Le socialisme
Libéralisme et socialisme: la naissance
A]Le libéralisme
Avec l'écossais Adam Smith ( 1753-1790), les libéraux pensent que l'état doit laisser les patrons gérer librement leurs entreprises. Ces derniers produiront ainsi davantage de richesses et toute la société en bénéficiera.
Au nom de cette liberté d'entreprise, les libéraux refusent toute loi sociale. Selon eux, l'état ne doit pas intervenir pour réglementer les salaires, les emplois,la durée du travail, qui doivent évoluer en fonction de la loi de l'offre et de la demande. Les libéraux pensent aussi que l'état ne doit mettre aucun frein au commerce et ils sont favorables au libre échange. Pour eux, l'état doit se contenter de défendre le pays et d'assurer la sécurité des biens des personnes.
B]Le socialisme
Au contraire des libéraux, les socialistes s'indignent des inégalités entre les ouvriers misérables et les bourgeois fortunés, et ils veulent réduire ou supprimer ces inégalités. Le français Fourier ou l'anglais Owen rêvent ainsi de créer des communautés où les biens seraient partagés et communs en fonction des besoins de chacun.
L'allemand Karl Max(1818-1883) est un grand théoricien du socialisme. Dans son Manifeste du parti communiste(1848), il explique que les prolétaires doivent prendre le pouvoir par la Révolution. L'état s'emparera ensuite des moyens de production et d'échange ( usines,terres,transports) et répartira ensuite les profits entre tous. C'est au parti socialiste ( appelé communiste) de guider les ouvriers dans la voie de cette révolution.
A partir de 1860, de nouveaux partis socialistes se créent en Europe. Certains sont révolutionnaires, pour la révolution immédiate, d'autres réformistes, c'est à dire d'abord favorables à des réformes pour améliorer le sort des ouvriers. A partir de 1889, malgré leur divergences, les socialistes du monde s'associent dans la 2ème internationale. En 1905, sous l'impulsion de Jean Jaurès, les socialistes s'unifient dans un parti unique, la SFIO.
Les anarchistes, derrière Bakounine, rejètent l'autorité de l'état. En France, à la fin du 19ème siècle, ils multiplient les attentats contre le personnel politique.
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