Nous autres, parents d’élèves, cherchons à ce que nos enfants bénéficient de la meilleure scolarité possible… cela suppose parfois de changer de parcours. Et, par exemple, de passer du privé au public, ou l’inverse. Ce n’est pas si simple ! Quelques éclaircissements.

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C'est parti

Passer du privé au public, ça existe ?

En France, un peu plus de 17% des élèves sont scolarisés dans le privé ; il s’agit donc d’une situation très minoritaire, mais néanmoins relativement fréquente ! Et la répartition entre public et privé est très inégale. Ainsi, en Vendée, plus de 51% des élèves sont dans le privé, à Paris, plus de 29%. Si l’imaginaire collectif se plaît à opposer partisans indéfectibles du public et de l’égalité des chances, d’une part, et, d’autre part, partisans du privé élitiste et de l’entre-soi, la réalité est bien plus complexe.

Ainsi, beaucoup de familles choisissent de passer du public au privé à l’entrée en collège, pour éviter un établissement de secteur “sinistré." Cette stratégie est plus souvent subie que choisie, car il s’agit d’un effet de groupe. Pour résumer, les parents en viennent à se demander : “Si tous les bons élèves s’en vont, mon enfant restera-t-il au collège public, tout seul avec ceux qui ne peuvent pas faire autrement, dans un établissement mal tenu ?” On a beau défendre le public, on hésite à ne pas le fuir dans ce genre de cas !

Ces mêmes parents peuvent avoir envie de faire marche arrière avec le temps, ou au moment de l’entrée dans les meilleurs lycées parce que l'établissement élitiste qu’ils ont choisi s’avère décevant ou ne convient pas à leur enfant et qu'ils souhaitent une meilleure école. Ou tout simplement parce que la situation change - soit que l’établissement de secteur ne soit plus le même, soit qu’il se soit amélioré.

Dans d’autres cas, c’est un contenu pédagogique spécifique (par exemple la pédagogie Montessori, du sport-étude...) qui va motiver le passage dans le privé, ou dans le public ! En bref, les situations sont variées et les trajectoires souvent mixtes.

Quoiqu’il en soit, le passage de l’un à l’autre ne va jamais de soi. D’autant que les places ne sont illimitées ni dans le privé ni dans le public. Dans l’un comme dans l’autre, le nombre d’élèves par classe est plafonné. Les ouvertures de classe se prévoient très en amont, et très rarement. Il faut donc bien avoir en tête que rien n’est sûr tant qu’on n’a pas reçu de réponse positive à la demande d’inscription !

Les différents “privés”

Il existe deux grandes catégories de privé : le privé sous contrat, le privé hors contrat. Dans le privé sous contrat, la scolarité s'aligne sur les programmes de l’éducation nationale ; les professeurs sont payés par l'État.

Dans le public hors contrat, en revanche, l’enseignement est organisé beaucoup plus librement. Il peut y avoir des matières différentes, des progressions différentes… Résultat, ces établissements sont plus difficiles à quitter pour un autre.

Autre précision qui peut être utile : on trouve des établissements privés de tout niveau. Certains parents imaginent le privé élitiste et le public forcément peu exigeant. Cette vision est loin d’être une image exacte des réalités de terrain. Les établissements élitistes publics existent, le privé à “petit niveau” aussi. Bien sûr, dans l’ensemble, si les parents paient, c’est qu’ils espèrent un enseignement mieux calibré… Mais pas forcément d’un niveau plus exigeant.

N'hésitez pas à consulter nos listes des meilleures écoles maternelles et des meilleurs collèges pour avoir toutes les cartes en main avant le choix final !

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Du public au privé

Ce changement se fait bien souvent lors de l'entrée en collège... Règle de base qui vaut pour tout changement d’établissement : pour y entrer, il faut qu’il y ait une place… .

Dans le privé, il n'existe pas de secteur géographique ni de carte scolaire, comme dans le public. Vous voulez inscrire votre enfant dans un collège privé sous contrat ? Vous devez contacter directement l'établissement dans lequel vous voulez l'inscrire et/ou utiliser le téléservice inscription de votre académie. Pour inscrire votre enfant dans un collège privé hors contrat, vous devez contacter directement l'établissement dans lequel vous voulez l'inscrire.

Ce dernier vous fournira le dossier à remplir et la procédure à suivre. Attention, il faut entamer les démarches généralement très tôt, parfois dès le premier trimestre de l’année de CM2 de votre enfant.

Attention : les procédures d’affectation ont lieu au cours de l’année précédant la rentrée concernée, parfois très en avance. Renseignez-vous dès septembre - soit un an à l’avance : il est fréquent que la demande doive être enregistrée durant l’hiver. En outre, des pièces justificatives sont demandées - pas toujours les mêmes.

Une “ruse” connue consiste à inscrire son enfant dans le privé avant la fin de l’école primaire, pour garantir sa place en sixième, par exemple. Cela peut marcher s’il reste des places… car en cours de scolarité, dans les établissements cotés, il est rare qu’une place se libère ! Et pourquoi ne pas tenter d'intégrer un internat ?

Du privé au public

Pour passer du privé au public, il est prudent de consulter à l’avance le détail des procédures et services à contacter. Nous ne pouvons pas détailler toutes les situations... Mais voici ce qui se passe quand il s’agit de passer du collège au lycée :

Si l’établissement privé est sous contrat, les choses se passent comme dans le public. Ainsi, si votre enfant est scolarisé dans un collège privé sous contrat, la procédure d'affectation est la même que pour les élèves scolarisés dans un collège public. Vous devrez signaler votre souhait au directeur du collège de votre enfant, si possible dans le courant du deuxième trimestre.  Il faudra aussi vous assurer que ce dernier a fait les démarches nécessaires.

L'exemple (ou l'exception) parisien(ne)

À Paris, l'affectation en lycée parisien se fait via le logiciel Affelnet, en fonction d'un système complexe. Voici le détail de la procédure.

Si votre enfant est actuellement scolarisé dans un collège privé hors contrat, il devra réussir un examen. Pour en savoir plus, contactez la DSDEN (direction des services départementaux de l'Éducation nationale).

L'examen d'admission concerne les principales disciplines enseignées à la fois dans la classe fréquentée et dans celle où votre enfant souhaite poursuivre ses études. Son contenu est défini par le Dasen (Directeur académique des services de l'éducation nationale). En cas de réussite, ll'inspecteur d'académie prendra la décision d'affectation.

En cas de nécessité, un examen d'admission peut être organisé en dehors des périodes habituelles. La situation de l’élève doit le justifier. Par exemple, un déménagement, un problème dans l'établissement d’origine…

S’il s’agit de passer du collège au collège ou du lycée au lycée, la procédure est sensiblement la même. Il n'y a pas d’examen si l’établissement est sous contrat, un examen dans le cas contraire. L’affectation se fait en fonction des places disponibles, donc pas forcément dans l’établissement de secteur, ni l’établissement choisi.

Pour conclure

Passer d’un système à l’autre n’est donc ni impossible, ni anodin. Il faut s’y prendre à l’avance dans tous les cas… et garder en tête qu’on n’aura pas forcément une place dans l’établissement souhaité !

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Gaspard

Passionné de musiques et de nouvelles technologies, mordu d'art et de culture, Superprof occasionnel à l'affût d'innovations en tout genre !