« Pour connaître la route devant toi, demande à ceux qui en reviennent. » Proverbe Chinois
Enseigner la conduite aux plus jeunes n’est pas une mince affaire. Selon le sondage du comparateur d’assurances auto Le-jeune-conducteur, 70% des jeunes interrogés pensent « bien conduire ». Un quart des personnes interrogées estiment même « très bien conduire ». Des déclarations parfois éloignées de la réalité. Les jeunes manquent parfois de confiance sur la route et surtout d’expérience.
C’est pourquoi certains jeunes et parents décident de se lancer dans la conduite accompagnée. Alors que certains parents avouent au journal Ouest-France « serrer les fesses » lors de la conduite accompagnée, cette méthode d’apprentissage permet toutefois au jeune de prendre confiance et de gagner en expérience avant de se lancer tout seul sur la route.
Mais qui choisir pour se lancer dans la conduite accompagnée ?
Qui peut accompagner un élève en cours de conduite accompagnée ?
La conduite accompagnée est une formule qui intéresse beaucoup d’apprentis conducteurs. Après une première formation de 20 heures avec un moniteur d’auto-école, l’élève peut continuer la pratique de la conduite sous la supervision d’une tierce personne, dans le cadre privé. Plus besoin alors de prendre des rendez-vous avec l’auto-école, les élèves peuvent conduire quand ils le veulent et où il veulent, à condition d’être accompagné par la personne désignée.
Cette personne désignée lors d’un rendez-vous à l’auto-école. Le moniteur donne alors toutes les consignes à cette personne, ainsi que les règles de sécurité.
Mais quelles sont les conditions pour devenir accompagnateur ?
Pour accompagner un candidat au permis de conduire, et l’aider à apprendre à conduire, il est nécessaire de respecter quelques critères que voici :
- Avoir un permis B valide depuis plus de 5 ans,
- Avoir une assurance spéciale pour la conduite accompagnée,
- Ne pas avoir commis d’infraction routière et ne pas avoir été condamné pour homicide et blessures involontaires.
Il faudra également signer un contrat avec l’auto-école et s’engager à respecter toutes les mesures de sécurité. L’accompagnateur est notamment responsable en cas d’accident responsable, ou bien en cas d’infractions. Ainsi, si l’élève commet un excès de vitesse, l’amende et le retrait de point sera pour l’accompagnateur.
Conduite accompagnée : comment devenir accompagnateur ?
Afin de devenir accompagnateur, il est nécessaire de commencer par régler les questions d’assurance automobile. Le nom de l’accompagnateur et de la personne accompagnée doivent ainsi être indiqués dans le contrat d’assurance de la voiture utilisée pour la conduite accompagnée. Si la conduite accompagnée se fait sur deux véhicules en même temps, il faudra assurer les deux véhicules.
Il est donc impossible de changer d’accompagnateur comme bon vous semble. Vous ne pouvez pas décider à la dernière minute que votre cousin sera votre accompagnateur, ensuite changer pour votre grande sœur, et ainsi de suite. Il est nécessaire de mettre le nom de la personne sur le contrat d’assurance avant de prendre le volant.
L’assurance du jeune conducteur n’est pas obligée d’autoriser une personne à devenir votre accompagnatrice. Si de graves infractions sont inscrites dans dossier, certaines assurances se réservent le droit de refuser que son nom apparaisse dans le contrat de conduite accompagnée.
Pour devenir accompagnateur, il faut également passer par le rendez-vous avec l’auto-école. Ce rendez-vous vous permettra de comprendre le rôle de l’accompagnateur et de savoir comment réagir pour que la conduite accompagnée se passe au mieux. C’est notamment l’occasion de poser toutes vos questions si vous avez quelques doutes.
Choisir un membre de la famille pour la conduite accompagnée
Le premier réflexe de nombreux apprentis conducteurs est de choisir leurs parents pour accompagnateurs. Il ne s’agit d’ailleurs pas toujours d’un choix mais avant tout d’une question de praticité. En effet, avoir ses parents pour accompagnateurs c’est la possibilité de conduire le plus souvent possible. Les apprentis conducteurs peuvent ainsi prendre le volant à chaque sortie. Cela peut être pour aller acheter du pain, faire les courses, partir en vacances, etc.
Les deux parents peuvent être accompagnateurs, ou un seul. L’idéal est de choisir le parent qui conduit le plus au quotidien. Mais il faut aussi que le parent le fasse de bon cœur pour éviter que cela ne finisse en cauchemar.
Il n’est pas toujours évident d’avoir ses parents comme accompagnateurs. Ceux-ci peuvent perdre patience, s’énerver, et cela peut parfois créer des tensions au sein de la famille.
Pour être accompagnateur il est nécessaire d’apprendre la patience et de savoir communiquer calmement.
En tant qu’élève, sachez également que vos parents ne sont pas moniteurs et ayez la bienveillance de ne pas leur en vouloir pour le moindre reproche. Les critiques doivent avant tout être constructives et vous aider à avancer.
Dans certains cas, les frères et sœurs peuvent également prendre le rôle d’accompagnateur si ces derniers ont leur permis depuis plus de 5 ans et sont régulièrement présents pour accompagner l’élève.
Où trouver des cours de code de la route ?
Faire la conduite accompagnée avec des amis, possible ?
Faire partie de la famille n’est pas une condition nécessaire pour devenir accompagnateur. Il est donc tout à fait possible de choisir un ami pour accompagnateur. Toutefois, il est important que cet ami respecte bien évidemment les conditions pour devenir accompagnateur, mais aussi qu’il soit régulièrement disponible pour vous accompagner en conduite.
Vous pouvez très bien convenir de créneaux horaires durant la semaine dédiés à la conduite accompagnée. Sachez tout de même qu’il est nécessaire de réaliser un minimum de 3000 km pour être autorisé à passer le permis de conduire.
Conduite accompagnée : peut-on faire appel à un professeur particulier ?
Le cas des professeurs particuliers de conduite est compliqué puisque ces derniers doivent obligatoirement être raccrochés à une auto-école. Cependant, il est possible de faire appel à eux dans le cadre de la conduite accompagnée si vous n’avez pas de personnes pouvant être accompagnateurs.
Attention tout de même à bien en informer votre auto-école. En effet, vous devrez alors payer une autre auto-école puisque le moniteur indépendant dépend forcément d'une auto-école. Vous ne pouvez pas payer directement le moniteur.
De plus, l’intérêt de la conduite accompagnée est tout de même de pouvoir conduire au quotidien, dans des situations de la vie privée et de faire des économies sur les cours de conduite.
Réaliser 3000 kilomètres avec un professeur particulier signifie que vous devrez payer de nombreuses heures de conduite à votre prof. Cela risque de vous coûter plus cher que l’apprentissage classique de la conduite puisque même si l’heure de cours est moins chère, vous devrez en faire beaucoup plus.
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Qu’est-ce qui est attendu d’un accompagnateur ?
Le rôle de l’accompagnateur est de prendre la relève du moniteur d’auto-école. Mais attention, ce dernier a déjà appris les bases de la conduite à son élève. L’accompagnateur est donc là pour consolider les bases de la conduite et aider l’apprenti conducteur à progresser par la pratique.
Le premier objectif de l’accompagnateur est de s’assurer que l’élève respecte les règles du code de la route. Rappelez-vous que si l’élève fait une infraction, c’est l’accompagnateur qui est considéré comme responsable.
L’accompagnateur est une référence pour l’élève qui cherche encore ses marques. Il n’est pas rare que l’élève observe la façon de conduire de l’accompagnateur. Il est donc important que l’accompagnateur est une conduite irréprochable même en dehors des heures de conduite accompagnée. Il faut montrer l’exemple. Distance de sécurité, limites de vitesse, clignotant, courtoisie au volant, à vous de montrer le bon exemple et d’aider l’élève à bien réagir sur la route.
Attention aux mauvaises habitudes ! Au bout de 5 ans de permis, voire plus, il est courant de prendre de mauvaises habitudes sur la route. L’accompagnateur doit donc faire attention à bien respecter la bonne manière de conduire afin que l’élève ne prenne pas à son tour de mauvaises habitudes et se retrouve désavantagé le jour de l’examen pratique. Faites notamment bien attention à votre manière de prendre un rond-point.
L’accompagnateur doit également faire en sorte de diversifier les routes et les parcours proposés. Bien que la route pour aller faire les courses est un moyen de faire pratiquer l’élève, apprenez à lui faire confiance et à lui passer le volant le plus souvent possible et dans des endroits différents. Plus l’apprenti conducteur expérimentera des routes différentes et plus celui-ci sera préparé à la réalité de la conduite.
En choisissant régulièrement de nouveaux parcours, l’élève ne restera pas dans sa zone de confort et apprendra à être attentif à ce qui l’entoure. Le but étant que le jeune conducteur apprenne à maîtriser son véhicule comme s’il avait déjà son permis. Ce dernier, une fois le permis en poche, sera confronté à de nombreuses situations différentes. En expérimentant dès la conduite accompagnée, non seulement cela lui donne un avantage pour le passage du permis, mais cela l’aidera également à être plus confiant au volant.
Il est également très important que l’accompagnateur donne confiance au jeune conducteur. N’hésitez pas à le féliciter lors de ses réussites. S’il fait des erreurs, ne l’accablez pas mais expliquez-lui ce qu’il a fait de mal et recommencez l’exercice jusqu’à ce qu’il le maîtrise.
Quoi qu’il en soit, pensez à la sécurité routière avant tout et sachez inculquer le respect et la bienveillance sur la route.
Les rendez-vous pédagogiques avec le moniteur vous permettront de remettre les pendules à l’heure si nécessaire.
Bonne route !
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Bonjour
Je cherche un accompagnateur pour mon fils de 17 ans car moi je suis trop stressée dans les landes
Bonjour,
Avez-vous demandé à vos proches ?