Situation
Voir biographie dans Les Justes
Arabe : frère de la copine de Raymond, voisin de Meursault
Scène du meurtre : 3erencontre de l’arabe et de Meursault
Structure
Récit de meurtre : récit qui montre l’avancée inéluctable du drame ; dénouement tragique
Meursault coupable ou victime : le rôle du soleil ; Meursault se sent victime d’un univers hostile
Narrateur face à son acte : question de la responsabilité ; rupture de l’équilibre
Analyse de chaque partie
Récit de meurtre
Récit qui montre l’avancée inéluctable du drame
3étapes :
- l.1 à 14 « Meursault fait qq pas » montré comme qc qui aurait pu ne pas être fait
- l.15 à 27 « un pas » → déclanche la sortie du couteau de l’arabe
- l.27 « c’est alors que tout à vacillé » (=basculer) → impression que rien ne peut être évité
Temps au passé composé (→ à l’oral, action ponctuelle) ; imparfait (→ état ds lequel était Meursault) ; impression d’une scène au ralenti, certaine lenteur, mécanique qui se met en place
l.19 : « au même instant » « c’est alors que » : bcp de alors ds le texte → marque le temps et la conséquence ; l.11 → un des seuls connecteurs logiques « à cause de » ; enchaînement d’actions qui va amener au meurtre ; le soleil le fait souffrir
Dénouement tragique
Fait que l’H est poursuivi par son destin, impression que Meursault n’est pas responsable de son acte ; l.27 → sorte de fatalité extérieur ; métaphore et comparaison l.28 à 30 → impression que l’univers s’abat sur lui ; la mer est en général un moment de plaisir ; ici : la mer, le ciel et le plage lui sont hostiles ; l.33 « tout à commencé » → pronom indéfini ; force extérieur qui l’a obligé ; acte extérieur à lui l.39 ; chp lex de l’arme ; seul sujet prs l.36 « J’ai tiré encore 4 fois » → geste pas justifié car il a tiré sur un corps inerte (qui n’était pas dangereux) ; acte annoncé dès le début
Meursault coupable ou victime
Le rôle du soleil
Camus : interro sur l’H et pas sur les symboles, pas revendiqué par Camus ; chp lex soleil (ex : « ombre », « brûlure », « lumière », « feu »…) ; point du vue omniprésent ; aspect mis en avant « chaleur » « lumière » évoqué avec la souffrance (+ chp lex souffrance)
Il souffre de la chaleur, à cause du soleil ; métaphore « cymbale du soleil » l.23 → accentue le soleil ; il a mal à la tête et au front (lieu de la pensée et de la vie) à cause du soleil
l.16-25 « couteau » → « glaive » → « épée » : transformation par Meursault
Conjugaison du soleil et du couteau qui devient dur pour Meursault ; moment semblable à l’enterrement de sa mère. C’est ce qui va l’emmener à son geste
Meursault se sent victime d’un univers hostile
l.2 « plage » : la terre ; l.28-30 « le ciel et la mer » ; → univers hostile, semble être poursuivit par les éléments ; l.5-6 « avoir l’air de » ; l.24 : qq ds l’ordre de la perception ; l.28 « il m’a semblé que le ciel s’ouvrait » → sorte de coalition des éléments contre Meursault. Longue description qui insiste sur la souffrance ; il a tiré pour se défendre contre les éléments et que la prs tuée n’y est pour rien
Narrateur face à son acte
Question de la responsabilité
Engrenage du au soleil ; n’évoque à aucun moment les raisons de son acte ; l.32 évoque le bruit de la 1eballe puis des autres mais que la mort de la prs n’est pas trop important ; imparfait du subj. : sans qu’il y parût, le subjonctif indique qc qui n’est pas réelle ; il est étranger à lui-même ; idée du bonheur et du malheur
Rupture de l’équilibre
Meursault n’est pas conscient de son acte mais est conscient d’avoir fait qq de mal ; comparaison et métaphore à la dernière ligne : rupture totale ds sa vie
Porte du malheur = les enfers ; entrée ds un autre monde ; souffrance physique qui l’a amené à son geste ; acte de libération transformé en acte de renfermement ; l.19 → veut se débarrasser de la souffrance mais entre ds le malheur ; évocation de qc de l’ordre de l’affectif ; bien être physique quand il se baigne mais prend conscience du bonheur quand il le perd et entre ds le malheur ; autre sentiment évoqué : « la haine » à la fin du roman ; devient sensible aux sentiments à la fin → paradoxale
Variété
Figures de styles : métaphore « cymbale du soleil » l.23 ; métaphore et comparaison l.28 à 30
Point de vue omniprésent, interne
Conclusion
- texte ambiguë/ paradoxal → on ne comprend pas pourquoi il tue l’arabe alors qu’on est ds les pensés de Meursault (focalisation interne) et qu’on est sur de sa sincérité ; le crime apparaît comme une souffrance qu’il ne peut éviter
- portrait de l’H absurde, son acte n’a pas de sens
- se termine sur la mort de l’arabe et la 2epartie sur la mort de Meursault
- ton nouveau de la 2epartie
Élargissement : lien avec le crime de Julien Sorel (avec Mme de Rénal)
La plateforme qui connecte profs particuliers et élèves
Si vous désirez une aide personnalisée, contactez dès maintenant l’un de nos professeurs !