Chapitres
Introduction
Présentation de l'auteur
Madame de La Fayette est une femme de lettres française du XVII ème, son mouvement est le classicisme.
Présentation de l'œuvre
La Princesse de Clèves est un roman écrit en 1678 par Marie-Madeleine de La Fayette, celle-ci à utilisé un pseudonyme car à l’époque il est mal vu de critiquer la Cour et ses meures. L'histoire se passe dans la Cour d'Henri II, au XVIème.
Pendant tout le roman nous suivons la jeune fille, Mademoiselle de Chartres, qui est décrite dans l'extrait. Elle fait un mariage de raison avec le prince de Clèves (qu'elle n'aime pas mais qu'elle de déteste pas). Puis elle rencontre le duc de Nemours et ils tombent fous amoureux l'un de l'autre. Elle essaye de combattre la passion, mais celle ci est très forte. Elle se demande si elle doit avouer cet amour a son mari, puis fini par le faire. Le couple se déchire, et le prince meurt. La princesse de Clèves se retire au couvant, refusant de se remarier. Durant le roman l'héroïne se questionne beaucoup sur la Cour, l'amour, ..
Situation du passage
Notre passage est au début du roman. Ce portait clôt l'exposition.
Lecture du texte
Reprise de la question
Nous allons voir quel portrait est fait de l'héroïne dans cet extrait.
Annonce du plan
Dans un premier temps nous allons voir les qualités de celle-ci et dans un second temps nous verrons le portrait de nous fait Madame de La Fayette de la société du XVIIeme.
Lecture analytique
I°/ Les qualités de l’héroïne
1) Un portrait classique
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Le narrateur est omniscient
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Mademoiselle de Chartes est d'un grand beauté: « Sa beauté parfaite » (l.1), « La blancheur de son teint et ses cheveux blond » (l.29)
2) Un portrait hyperbolique
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Le portait est très positif, un peu comme dans un conte de fée: « Beauté parfaite » (l.2), « L'une des plus belle héritière de France » (l.4), « Un des grands partis » (l.23), « Un éclat que l'on n'a jamais vu qu'à elle » (l.30)
3) Un portrait original
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Le prénom de Mademoiselle de Chartes n'est pas donné: « Il parut alors une beauté à la Cour » (l.1)
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Sa mère occupe une grande place dans l'extrait, elle lui a donné une bonne éducation : « Elle ne travailla pas seulement à la rendre aimable » (l.9)
II°/ La société du XVII eme proposé par la romancière
1) L'éducation d'une jeune fille du XVI ème
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Madame de Chartes fait preuve d'une certaine modernité: « La plus part des mères s'imaginaient qu'il suffit de ne jamais parler de galanterie devant les jeunes personnes pour les en éloigner. Madame de Chartes avait une opinion opposée » (l.12/13)
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Elle se forçait a lui monter d'un côté la vertu et l'élévation et de l'autre la tromperie et l’infidélité (l.15/19) → Antithèses
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Elle prônait la lucidité : « Une extrême méfiance de soi même » (l.20), son message était « Aimer son mari et en être aimer » (l.21/22)
2) La vision de la Cour et des hommes en particulier
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A la Cour le regard est primordiale: « Les regards de tout le monde » (l.1), « L'on doit croire » (l.2)→ C'est une société de pure apparence, de par-être
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Le portrait de la gente masculine est peut flatteur: Les hommes sont sources de « malheurs domestiques » (l.16), « le peu de sincérité des hommes, leurs tromperies et leurs infidélités » (l.16) sont misent en avant.
Conclusion:
Bilan
Le portait de l'héroïne est idéalisé dans un monde ou seul l'apparence compte. C'est un roman d'apprentissage, un héroïne si pure, avec une si grande vertu survivra-elle à un monde si dur.
A la fin de cet extrait, nous ne pouvons que nous demander si notre héroïne va se distinguer ou s'adapter a la société de l'époque.
Ouverture
Dans beaucoup d'autres roman nous suivons les premiers pas dans la vie de jeunes gens, comme dans Le père Goriot, Balzac (Ou l'on suit les premiers pas de Rastignac)
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Article très très complet pour du free ! Bravo.